Après son sit-in du lundi dernier devant le rectorat de l’Université Cheikh Anta Diop, le Saes a cette fois, accéléré les choses en cessant toute activité académique dans le campus de Dakar. Le syndicat menace même d’observer à nouveau un autre le sit-in le lundi 09 août prochain. Il n’écarte même pas la possibilité d’aller assiéger le ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, en cas de persistance du problème. Les enseignants s’insurgent ainsi contre la non-effectivité des déclarations faites par le représentant du recteur, SaliouNdiaye, sur la disponibilité de leur argent pour notamment le payement des frais de recherche et de voyages d’études.
Et hier encore, ce fut le tour de leurs camarades du Sudes pour la même raison. En conférence de presse au Camp Jérémy à l’Ucad, les enseignants de cette organisation ont accusé le gouvernement d’installer la « misère » dans le campus de Dakar. Selon leur secrétaire général, Cheikhou Sylla, les enseignants n’ont même pas les moyens d’aller se faire soigner à cause des disfonctionnements liés même au payement des salaires. Il pense plutôt qu’on ne doit pas être là en ce moment à demander l’approbation des budgets des universités, si l’on sait qu’à partir du 30 septembre les cours ou les examens doivent reprendre. Le Sudes indexe ainsi le gouvernement d’être le responsable des tensions qui secouent l’Ucad présentement.
Néanmoins, le Sudes déclare apprécier les décisions prises en Conseil présidentiel par l’Etat sur l’avenir de l’enseignement supérieur. Il est donc prêt à le soutenir dans ce sens pour faire évoluer les choses.
Et hier encore, ce fut le tour de leurs camarades du Sudes pour la même raison. En conférence de presse au Camp Jérémy à l’Ucad, les enseignants de cette organisation ont accusé le gouvernement d’installer la « misère » dans le campus de Dakar. Selon leur secrétaire général, Cheikhou Sylla, les enseignants n’ont même pas les moyens d’aller se faire soigner à cause des disfonctionnements liés même au payement des salaires. Il pense plutôt qu’on ne doit pas être là en ce moment à demander l’approbation des budgets des universités, si l’on sait qu’à partir du 30 septembre les cours ou les examens doivent reprendre. Le Sudes indexe ainsi le gouvernement d’être le responsable des tensions qui secouent l’Ucad présentement.
Néanmoins, le Sudes déclare apprécier les décisions prises en Conseil présidentiel par l’Etat sur l’avenir de l’enseignement supérieur. Il est donc prêt à le soutenir dans ce sens pour faire évoluer les choses.