‘’Je démarrerai dès maintenant pour décrocher le deuxième diplôme. Je n’ai pas de temps à perdre’’, a dit Oury Bâ qui était l’invité d’une émission dominicale sur la station locale de la RTS (publique).
A 58 ans, Bâ qui a été élu maire de la commune de Tambacounda à la faveur des locales de 2009, a décroché son premier diplôme à l’issue des examens du CFEE, les 23 et 24 juin derniers.
‘’Les gens me confondaient à un surveillant. C’est par la suite qu’ils ont compris que j’étais un candidat’’, a raconté le maire.
‘’Je serai obligé de recruter des professeurs cette fois-ci’’ pour préparer le BFEM, a dit l’édile de la capitale orientale, conscient que la prochaine étape ‘’ne sera pas aussi aisée’’ que la première qui ‘’n’a pas nécessité une grande préparation’’.
Concernant la préparation, Oury Bâ note qu’il a acquis des connaissances en encadrant ses enfants qui sont aujourd’hui à différents niveaux d’études, dont un à l’Université. ‘’Je les aide et ils m’aident’’, a-t-il relevé.
L’expérience capitalisée dans le domaine politique et professionnel, lui a aussi permis d’aborder sans grands ennuis les épreuves, a-t-il expliqué.
Le maire a indiqué s’en être bien sorti avec les questions d’actualité. Il garde à l’esprit cette question qui demandait aux candidats de dire l’homme qui les a marqués le plus. ‘’J’ai automatiquement pensé à Youssou Ndour ‘’, a-t-il raconté, relevant que c’est un homme qu’il a suivi à la télé.
‘’Quand je vois là où il a amené son entreprise et là où il a porté des hommes et des femmes, aussi bien au plan national qu’au plan international, je dis que c’est quelqu’un qui a réussi’’, a-t-il poursuivi.
Par contre, le maire candidat au CFEE a reconnu avoir éprouvé des difficultés en Histoire quand il s’est agit d’indiquer l’année de l’abolition de l’esclavage. ‘’Là, je reconnais que j’ai fait une confusion. J’ai mis 1492, alors que c’est 1848’’, a dit l’élu libéral, dont l’Histoire-géographie constitue la ‘’branche’’ préférée.
Evoquant ses motivations, dans cette quête du diplôme, Oury Bâ explique qu’il a des responsabilités et veut les assumer comme il se doit. Il a ajouté vouloir anticiper sur la loi qui veut rendre obligatoires, pour les élus, les compétences de lecture et d’écriture. ‘’J’ai décidé de me former avant qu’on me force’’, a-t-il dit.
Mais à travers sa démarche, le maire veut aussi ‘’montrer aux gens que quel que soit son âge, on peut apprendre. L’apprentissage n’est jamais trop tard, que ce soit le français, le Coran, ou autre’’.
Oury Bâ a été maçon, avant d’atterrir à la chambre de métiers où il resté 18 ans, et d’entrer par la suite en politique. Il a gravi les échelons au sein de sa formation politique le PDS (au pouvoir) et a été élu en 2009, maire de Tambacounda.
L’homme politique qui n’a pas été à l’école, indique avoir fait ‘’l’école de la vie’’ à travers son métier, son compagnonnage avec les hommes politiques. ‘’L’apprentissage, que ce soit à l’école ou ailleurs, est le même’’, estime le quinquagénaire qui a vécu dans une famille de marabouts où seul l’apprentissage du Coran était de mise.
‘’Quand j’étais dans la salle (d’examen, NDLR) le 23 et le 24 juin, j’ai senti que les études sont importantes, mais aussi qu’il est bon de les faire à temps’’, a dit M. Bâ dans la partie en wolof de l’émission radio de la RTS.
‘’Que ce soit en 2012 ou en 2013, je compte décrocher mon BFEM’’, a-t-il assuré, avant de préciser : ‘’tant que j’en ai les capacités, je ne m’arrêterai pas’’.
APS
A 58 ans, Bâ qui a été élu maire de la commune de Tambacounda à la faveur des locales de 2009, a décroché son premier diplôme à l’issue des examens du CFEE, les 23 et 24 juin derniers.
‘’Les gens me confondaient à un surveillant. C’est par la suite qu’ils ont compris que j’étais un candidat’’, a raconté le maire.
‘’Je serai obligé de recruter des professeurs cette fois-ci’’ pour préparer le BFEM, a dit l’édile de la capitale orientale, conscient que la prochaine étape ‘’ne sera pas aussi aisée’’ que la première qui ‘’n’a pas nécessité une grande préparation’’.
Concernant la préparation, Oury Bâ note qu’il a acquis des connaissances en encadrant ses enfants qui sont aujourd’hui à différents niveaux d’études, dont un à l’Université. ‘’Je les aide et ils m’aident’’, a-t-il relevé.
L’expérience capitalisée dans le domaine politique et professionnel, lui a aussi permis d’aborder sans grands ennuis les épreuves, a-t-il expliqué.
Le maire a indiqué s’en être bien sorti avec les questions d’actualité. Il garde à l’esprit cette question qui demandait aux candidats de dire l’homme qui les a marqués le plus. ‘’J’ai automatiquement pensé à Youssou Ndour ‘’, a-t-il raconté, relevant que c’est un homme qu’il a suivi à la télé.
‘’Quand je vois là où il a amené son entreprise et là où il a porté des hommes et des femmes, aussi bien au plan national qu’au plan international, je dis que c’est quelqu’un qui a réussi’’, a-t-il poursuivi.
Par contre, le maire candidat au CFEE a reconnu avoir éprouvé des difficultés en Histoire quand il s’est agit d’indiquer l’année de l’abolition de l’esclavage. ‘’Là, je reconnais que j’ai fait une confusion. J’ai mis 1492, alors que c’est 1848’’, a dit l’élu libéral, dont l’Histoire-géographie constitue la ‘’branche’’ préférée.
Evoquant ses motivations, dans cette quête du diplôme, Oury Bâ explique qu’il a des responsabilités et veut les assumer comme il se doit. Il a ajouté vouloir anticiper sur la loi qui veut rendre obligatoires, pour les élus, les compétences de lecture et d’écriture. ‘’J’ai décidé de me former avant qu’on me force’’, a-t-il dit.
Mais à travers sa démarche, le maire veut aussi ‘’montrer aux gens que quel que soit son âge, on peut apprendre. L’apprentissage n’est jamais trop tard, que ce soit le français, le Coran, ou autre’’.
Oury Bâ a été maçon, avant d’atterrir à la chambre de métiers où il resté 18 ans, et d’entrer par la suite en politique. Il a gravi les échelons au sein de sa formation politique le PDS (au pouvoir) et a été élu en 2009, maire de Tambacounda.
L’homme politique qui n’a pas été à l’école, indique avoir fait ‘’l’école de la vie’’ à travers son métier, son compagnonnage avec les hommes politiques. ‘’L’apprentissage, que ce soit à l’école ou ailleurs, est le même’’, estime le quinquagénaire qui a vécu dans une famille de marabouts où seul l’apprentissage du Coran était de mise.
‘’Quand j’étais dans la salle (d’examen, NDLR) le 23 et le 24 juin, j’ai senti que les études sont importantes, mais aussi qu’il est bon de les faire à temps’’, a dit M. Bâ dans la partie en wolof de l’émission radio de la RTS.
‘’Que ce soit en 2012 ou en 2013, je compte décrocher mon BFEM’’, a-t-il assuré, avant de préciser : ‘’tant que j’en ai les capacités, je ne m’arrêterai pas’’.
APS
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