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Atmosphère état d’urgence à Dakar : envie de révolte des populations

La frayeur des révoltes contre les coupures de l’électricité, a-t-elle atteint le sommet de l’Etat ? En effet, des fourgonnettes, des camions ou des chars anti-émeute remplis d’éléments du Groupement Mobile d’Intervention(GMI) ont pris d’assaut les points névralgiques de la capitale. Au rond point Médina, un char trône au beau milieu entre la station d’essence, une banque, la poste et une agence de la Sénélec à l’origine du courroux de la population. Celle-ci, après quatre à cinq jours d’émeute à travers différents quartiers de Dakar et des régions, affiche une certaine indifférence. Les citoyens préviennent que tant que les coupures n’arrêteront pas, les manifestations vont se poursuivre.


Rédigé par leral.net le Samedi 5 Septembre 2009 à 18:56 | | 1 commentaire(s)|

Atmosphère état d’urgence à Dakar : envie de révolte des populations
Maintien de la paix ou frayeur du côté du pouvoir ? Cette interrogation taraude les esprits au vu de l’impressionnant dispositif de sécurité mis en place à travers les grandes artères de la capitale sénégalaise. En effet, des véhicules 4X4, fourgonnettes, camions et chars occupent des axes névralgiques de Dakar. Du jet d’eau, à Niary Tally en passant par l’avenue Cheikh Anta Diop au rond point de la Médina.

Ces éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) bien armés ne se privent pas de faire des va-et-vient pendant que le chef d’unité a toujours le talkie-walkie collé à l’oreille. Ils veillent ainsi au grain pour parer à toute volonté d’émeutes ou de guérilla urbaine.




Au rond point de la Médina, appelé communément «Poste Médina», où débouche l’avenue Blaise Diagne, «Mame Mindiss», le nom que porte le char anti-émeute du GMI est posté au milieu des deux voies. Il est entre les deux stations, à proximité d’une banque, d’une agence de la Sénélec et du bureau de poste. «Mame Mindiss» est immatriculé 1080.

Ce dispositif de sécurité semble laisser les citoyens de marbre même si cela attire les regards de certains curieux. Il irrite à la limite quelques populations. «Depuis hier (jeudi 3 septembre), ils sont là. Ils se disent des agents de la sécurité, mais c’est le contraire. Ils se fatiguent. Les émeutes vont reprendre de plus bel si les coupures d’électricité ne s’arrêtent pas», martèle le jeune Amath Seck, marchand ambulant et habitant du quartier.


Le dispositif des forces de l’ordre est tel qu’il n’est pas sans rappeler la situation d’état d’urgence que le pays a vécu en 1988 où l’armée est descendue dans les rues de la capitale sénégalaise. D’imposants camions de forces de l’ordre pullulent dans les rues et la circulation. Un climat très tendu prend en otage le cœur de Dakar.

L’avis d’Amath Seck semble largement partagé. «Les gens doivent déverser leur colère dans la rue tant que la fourniture d’électricité ne revient pas à la normal. Le droit à la manifestation est inscrit dans la Constitution du Sénégal. Aujourd’hui, avec les coupures d’électricité que les populations vivent, tout bon citoyen doit dire non et c’est dans la rue qu’on peut nous faire entendre», peste Fama Diop, vendeuse de petit déjeuner et habitant des alentours.

Les dernières « résistances » du mercredi 02 septembre, notées notamment à Niarry Tally, Castor, Pikine et autres, ont occasionné des arrestations dans ce quartier populaire de la Médina.

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1.Posté par kamoko le 06/09/2009 02:57 | Alerter
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Chere compatriotes Militaires , gendarmerie , polices et autres homme de tenue le senegal a bien demontrer durant toutes ces annees la valeure et courage que vous avez observer en toute situation , mais vous memes le savez vous etes fatigues meme si vous le l'etes pas vos familles vos proches souffres enormenents des difficultes journalieres , un regime militaire n'est pas la solution et c'est pas l'image du Senegal notre chere pays ,mais sachez que vous etes la pour le peuple et avec le peuple , et si le peuple manifeste son raz le bol vous n'avez pas le droit de les reprimés , car la situation devient de plus e plus incotrollable car des gens minoritaires se permettent de faire la belle vie alors que le peuple est entrain de mourir de faim ,vous ne pouvais pas regarder cela laisse le peuple manifester , foumou yene nekh car ces gens ne connaissaissent que la violence , violence qu'il sont entrain de faire vivre au peuple senegalais

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