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Attaqué de toute part : Niasse, Tanor, Dansokho… ont-ils lâché Amadou Makhtar Mbow ?

Telles des girouettes qui tournent au gré de leurs intérêts bassement politiciens, les principaux leaders et non moins initiateurs des Assises nationales inspirent honte et pitié au regard de leur mutisme coupable observé depuis la présentation du rapport de la Commission nationale de réforme des institutions.


Rédigé par leral.net le Lundi 17 Février 2014 à 14:36 | | 2 commentaire(s)|

Attaqué de toute part : Niasse, Tanor, Dansokho… ont-ils lâché Amadou Makhtar Mbow ?
Ces vieux briscards de la scène politique sénégalaise, semblent aujourd’hui, tout simplement troqué leurs « convictions » politiques pour des sinécures et autres prébendes. La raison ? En dépit des volées de bois verts qu’essuye le président de la Cnri Amadou Makhtar Mbow pour avoir fait seulement des propositions à l’actuel régime sur demande de son chef Macky Sall, les leaders de l’Alliance de forces de prgrès (Afp), du Parti socialiste (Ps)… du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) Amath Dansokho… ont adopté une posture particulièrement saugrenue qui n’est assimilable à autre chose que de la dérobade. Sinon, rien ne peut expliquer leur mutisme assourdissant face à cette levée de boucliers contre celui qui incarnait le seul dénominateur commun entre les opposants d’hier. Ceci est d’autant plus inacceptable que le sieur Mbow n’a fait qu’idéaliser dans son rapport la nouvelle République telle que les adversaires de Wade d’hier et d’aujourd’hui l’ont conçue pour mettre fin à certaines dérives institutionnelles, auxquelles, les différents pouvoirs notamment celui de Wade se donnaient à cœur joie. Mais le scepticisme littéralement affiché par le camp du pouvoir, sans que son chef Macky Sall ne lève le plus petit doigt, est la preuve, par mille, que le Sénégal n’est pas prêt à se doter « d’institutions fortes mais plutôt d’hommes forts ». Autrement dit, la patrie avant le parti reste un simple slogan, chez Macky et Cie.