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Attaques terroristes à Paris : Quelques questions.


Rédigé par leral.net le Lundi 16 Novembre 2015 à 00:31 | | 33 commentaire(s)|

Attaques terroristes à Paris : Quelques questions.
1) Beaucoup de médias français ont largement diffusé le témoignage d’un rescapé du carnage au Bataclan selon lequel, « les assaillants ont tiré en plein dans la foule en criant « Allah Akbar » et en faisant référence à l'intervention française en Syrie ». Tous les autres témoins disent n’avoir pas entendu cela. D’ailleurs, il est rapporté que les terroristes ont commencé à tirer avant même d’accéder à la salle. Et je me demande comment on peut, dans un endroit fermé où un groupe joue du « heavy metal » et où 15.000 personnes hurlent et dansent, entendre de tels propos.

Par contre, les coups de feu ont été perçus, mais au début, beaucoup croyaient que c’étaient des effets spéciaux faisant partie du spectacle. Voici un témoignage plus crédible : « Clarisse, qui assistait au concert, explique qu'elle sortait de la salle pour acheter à boire quand elle a vu les assaillants entrer. Elle a alors fait demi-tour et est retournée dans la salle : « Je suis peut-être une des premières à les avoir vu tirer, au début les gens ne comprenaient pas, mais ils ont vu des personnes tomber ».

2) Pourquoi les trois kamikazes, qui ont « minutieusement préparé leurs opérations », se sont fait exploser loin des foules, pour ne tuer qu’une personne, un passant malchanceux. Aussi, puisque le président Hollande était au stade, il devait y avoir beaucoup de journalistes. Les explosions s’étant produites devant ce stade, où sont les images et les témoignages ?

3) L’attentat suicide le plus troublant a eu lieu au bistrot Comptoir Voltaire à Nation. Selon L’Express, un journal dit sérieux, « le terroriste s'est installé tranquillement dans le café. C'est lorsqu'il a passé la commande qu'il s'est fait sauter. La serveuse, Catherine, a été blessée à l'abdomen et au thorax. Hospitalisée, ses jours ne seraient plus en danger ». L’explosion était d’une violence telle qu’on a trouvé, « collés au sang et au mobilier de la brasserie, des bouts de coton blancs, comme des petites plumes. C'est ce qui reste du blouson du kamikaze ».

Imaginez ce qu’il doit rester du kamikaze. La serveuse qui lui apportait sa commande et les autres clients n’ont eu que quelques blessures légères. Rappelons qu’au Bataclan, un autre kamikaze, le corps éparpillé, a été identifié grâce à un morceau de doigt arraché par l’explosion. Au Stade, un bus garé à une vingtaine de mètres de l’explosion assourdissante a eu les vitres soufflées, mais au Comptoir Voltaire, un petit bar, les vitres sont restées intactes.

« Alors que la police scientifique s'apprête à repartir, les badauds, incrédules, s'arrêtent devant le café, le visage décomposé. Ils sont voisins, mais n'ont pas entendu parler de cet attentat. Certains prennent des photos avec leurs Smartphones. Le gérant du café, qui nettoie le lieu, sort et les apostrophe : « Vous n'avez rien d'autre à faire? Allez au cinéma ! »

Ça commence à dépasser l’entendement.

En tout cas, ces attaques permettront à Hollande de réaliser quelques projets qui lui tenaient à cœur : fermer les frontières malgré les accords de Schengen, contrôler tous les djihadistes potentiels, donc tous les musulmans vivant en France, et aller bombarder d’autres pays au nom de la légitime défense.

Bathie Ngoye THIAM