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Au bord du gouffre : L’Etat doit sauver Suneor sinon…

L’un des fleurons de l’économie nationale, Suneor est au bord du gouffre. En effet, la société qui demeure première entreprise agro-alimentaire du Sénégal et le premier acteur de la filière est confrontée à des graves difficultés, avec un passif cumulé qui met aujourd’hui en péril sa survie.


Rédigé par leral.net le Jeudi 24 Octobre 2013 à 18:45 | | 9 commentaire(s)|

Au bord du gouffre : L’Etat doit sauver Suneor sinon…
Depuis deux ans, l’activité de trituration de l’arachide, qui représentait traditionnellement 50 % de l’activité totale de la société et qui concernait 4 des 5 sites de production, est devenue désuète, notamment en raison d’une insuffisance d’approvisionnement en graines d’arachide. La collecte de la société qui atteignait 200 000 tonnes au cours des campagnes 2009/2010 et 2010/2011, est passée à environ 30 000 tonnes collectées. La libéralisation de l’exportation de la graine d’arachide, qui s’est traduite par une forte spéculation à l’achat par des acheteurs étrangers, en particulier chinois n’a fait que rajouter une couche aux grosses difficultés aux quelles la société est confrontée. Ces derniers ont d'ailleurs fait l'objet d'arrestations pour avoir établis de fausses déclarations d'origine afin de contourner les droits et taxes de douane.

Une situation exacerbée par le blocage des prix. En effet En effet, le 29 septembre 2010, un arrêté ministériel a imposé le blocage des prix de l’huile sur le marché sénégalais, cette décision s’inscrivant dans le cadre d’une politique de baisse des denrées alimentaires dans un contexte de hausse des cours mondiaux.

Des pertes estimées à 46 milliards

L’arrêté ministériel n°8767 Mcom-Dci du 29 septembre 2010 fixant le prix de l’huile sur le marché sénégalais dans le cadre d’une politique de baisse des denrées alimentaires dans « un contexte de hausse des cours mondiaux », a également fait l’objet de débat à Suneor. Car, mentionne la direction générale, cette mesure a eu « un impact dans la société ». Ce qui s’est traduit « par des pertes de marges et des parts de marché (baisse de plus de 60 % du volume des ventes entre 2007 et 2013) qui sont estimées à 18,4 milliards FCfa ». Et il y a une forte probabilité que Suneor fasse un dépôt de bilan. En effet, constate le rapport de l’entreprise, « le résultat de l’exercice 2014 est attendu au minimum en une perte de 10 milliards FCfa, sauf si l’Etat accorde la subvention nécessaire au maintien du prix d’achat de l’arachide au producteur à 190 FCfa/kg ». Tous ces éléments expliquent la forte dégradation du résultat de l’exercice 2012 (-10 milliards F Cfa) et de celui de l’exercice 2013, qui sera encore plus déficitaire (-17 milliards) ». Devant cette situation, Suneor révèle que les principales banques de la société ont suspendu leurs financements, dans l’attente de décisions et de perspectives d’avenir. Le cumul des pertes sur la période 2005/2013 atteindra 46 milliards FCfa.

Pour l’Etat doit sauver Suneor ?

Devant cette situation alarmante, les autorités étatiques sont invitées à faire preuve de réactivité face aux dégâts collatéraux que pourrait engendrer la fermeture de l’usine. Déjà, dans un contexte où le problème de l’emploi se pose avec acuité et tient à cœur le Chef de l’Etat Macky Sall, sauver Suneor reviendrait à donner une bouffée d’oxygène à notre économie, mal en point. Ensuite, la politique sociale du gouvernement devra passer nécessairement par soutenir des entreprises telles que Suneor. Laquelle, devra aider à contenir la flambée des prix, notamment l’huile, qui étrangle les ménages pour ne pas dire dégarni le panier de la ménagère. La balle est dans le camp des autorités !

Moussa Fall


1.Posté par l le 24/10/2013 17:57 | Alerter
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Mais ce journaliste se moque de la République. L'état a bradé la SONACOS à SUNEOR. Et vous demandez à l'Etat de sauver une entreprise privée. Quel non sens. Avez vous déjà eu un cours d'économie dans votre vie.
si la filière est d'intérêt national, l'Etat n'aurait pas dû le vendre.
Alors au final, si l'Etat estime que c'est important, il met en place une société nationale.

2.Posté par deeg deug le 24/10/2013 18:16 | Alerter
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LE REPRENEUR DE LA SONACOS ABASS JABER NE SE SOUCIE GUERE DE L'ETAT DE L'ENTREPRISE . EN FAIT CE QUI L'A INTERESSE DANS CETTE OPERATION DE REPRISE DE LA SONACOS C'ETAIT SIMPLEMENT LIE AU PATRIMOINE IMMOBILIER ET FONCIER DE LA SONACOS ET JE ME DEMANDE CE QUE L'ETAT ATTEND POUR AUDITER CETTE PRIVATISATION

3.Posté par lu takh le 24/10/2013 20:41 | Alerter
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Cette entreprise ne souffre que des mauvaises décisions prises sous Wade en faisant appliquer ds prix inadaptés sur l'huile locale, et de la concurrence déloyale des chinois qui ont envahi notre monde rural pour acheter les graines d'arachide à des prix battants toute concurrence.

4.Posté par serge le 24/10/2013 21:57 (depuis mobile) | Alerter
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Je me demande combien on a payé a ce journaleux pour balancer ce torchon...la sonacos a ete bradé a un homme vereux qui ne faisait k revendre a la suneor de l''huile achetée par une de ses societes ,et le tour est joué...JE TRAVAILLE A LA SUNEOR

5.Posté par NIETY MBAR le 25/10/2013 01:46 | Alerter
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la question est simple: Combien le journaliste a t-il reçu pour cet article vraisemblablement écrit sous la dictée?
Si SUNEOR est incapable de survivre sans les subventions (donc notre argent) à l'infini de l'Etat PROVIDENCE, il dot simplement disparaitre, mais en veillant à restituer le patrimoine immobilier à l'Etat.
C'était quand même trop simple d'acheter des arachides sur le marché (en empochant une subvention de plusieurs millliards au passage) , en faire de l'huile et l'exporter en France, Ensuite acheter des fûts d'huile de soja en France, de la reconditionner et la revendre sur le marché!! Pourquoi l'Etat doit-il dans ces conditions rallonger le blé?

6.Posté par BAYE MAMA le 25/10/2013 10:49 | Alerter
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LA SUNEOR DOIT ESSAYER LA METHODE DE LA SODEFITEX C'EST A DIRE FINANCER LA PRODUCTION ARACHIDIERE. RETENONS CEPENDANT QUE DANS CE QUI EST ENTRAIN D'ARRIVER A LA SUNEOR IL FAUT VOIR UNE REVANCHE DES PAYSANS QUI ONT TOUJOURS SUBI LA LOI DE LA PRINCIPALE INDUSTRIE DE L'HUILERIE DU PAYS.

7.Posté par bety le 23/02/2014 17:16 | Alerter
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je connais bien la suneor pour y avoir travailler plus de 20 ans et y compte des amis.ce sont les vols et les détournement au vu et su de tous les travailleur qui ont fatigues la boites.jusqu'a hier on ma rapporté qu'ils ya dhuile darachide mélangé avec de leau quon essai de sortir et le vendre pour le savon artisanal.Aucune entreprise ne peut résister a ce genre de pratique.il faut d'abord arreter le pillage sans vergogne des produits et intrant.ca fait presque un an d'apres les dire que lusine na pas marcher donc comme je le sais il peux pas avoir ni pâte;ni huile de mauvaise qualité a vendre en vrac.Journalistes aller sy et enquêter aupras des petits salariers ou gardiens de sunéor

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