Depuis deux ans, l’activité de trituration de l’arachide, qui représentait traditionnellement 50 % de l’activité totale de la société et qui concernait 4 des 5 sites de production, est devenue désuète, notamment en raison d’une insuffisance d’approvisionnement en graines d’arachide. La collecte de la société qui atteignait 200 000 tonnes au cours des campagnes 2009/2010 et 2010/2011, est passée à environ 30 000 tonnes collectées. La libéralisation de l’exportation de la graine d’arachide, qui s’est traduite par une forte spéculation à l’achat par des acheteurs étrangers, en particulier chinois n’a fait que rajouter une couche aux grosses difficultés aux quelles la société est confrontée. Ces derniers ont d'ailleurs fait l'objet d'arrestations pour avoir établis de fausses déclarations d'origine afin de contourner les droits et taxes de douane.
Une situation exacerbée par le blocage des prix. En effet En effet, le 29 septembre 2010, un arrêté ministériel a imposé le blocage des prix de l’huile sur le marché sénégalais, cette décision s’inscrivant dans le cadre d’une politique de baisse des denrées alimentaires dans un contexte de hausse des cours mondiaux.
Des pertes estimées à 46 milliards
L’arrêté ministériel n°8767 Mcom-Dci du 29 septembre 2010 fixant le prix de l’huile sur le marché sénégalais dans le cadre d’une politique de baisse des denrées alimentaires dans « un contexte de hausse des cours mondiaux », a également fait l’objet de débat à Suneor. Car, mentionne la direction générale, cette mesure a eu « un impact dans la société ». Ce qui s’est traduit « par des pertes de marges et des parts de marché (baisse de plus de 60 % du volume des ventes entre 2007 et 2013) qui sont estimées à 18,4 milliards FCfa ». Et il y a une forte probabilité que Suneor fasse un dépôt de bilan. En effet, constate le rapport de l’entreprise, « le résultat de l’exercice 2014 est attendu au minimum en une perte de 10 milliards FCfa, sauf si l’Etat accorde la subvention nécessaire au maintien du prix d’achat de l’arachide au producteur à 190 FCfa/kg ». Tous ces éléments expliquent la forte dégradation du résultat de l’exercice 2012 (-10 milliards F Cfa) et de celui de l’exercice 2013, qui sera encore plus déficitaire (-17 milliards) ». Devant cette situation, Suneor révèle que les principales banques de la société ont suspendu leurs financements, dans l’attente de décisions et de perspectives d’avenir. Le cumul des pertes sur la période 2005/2013 atteindra 46 milliards FCfa.
Pour l’Etat doit sauver Suneor ?
Devant cette situation alarmante, les autorités étatiques sont invitées à faire preuve de réactivité face aux dégâts collatéraux que pourrait engendrer la fermeture de l’usine. Déjà, dans un contexte où le problème de l’emploi se pose avec acuité et tient à cœur le Chef de l’Etat Macky Sall, sauver Suneor reviendrait à donner une bouffée d’oxygène à notre économie, mal en point. Ensuite, la politique sociale du gouvernement devra passer nécessairement par soutenir des entreprises telles que Suneor. Laquelle, devra aider à contenir la flambée des prix, notamment l’huile, qui étrangle les ménages pour ne pas dire dégarni le panier de la ménagère. La balle est dans le camp des autorités !
Une situation exacerbée par le blocage des prix. En effet En effet, le 29 septembre 2010, un arrêté ministériel a imposé le blocage des prix de l’huile sur le marché sénégalais, cette décision s’inscrivant dans le cadre d’une politique de baisse des denrées alimentaires dans un contexte de hausse des cours mondiaux.
Des pertes estimées à 46 milliards
L’arrêté ministériel n°8767 Mcom-Dci du 29 septembre 2010 fixant le prix de l’huile sur le marché sénégalais dans le cadre d’une politique de baisse des denrées alimentaires dans « un contexte de hausse des cours mondiaux », a également fait l’objet de débat à Suneor. Car, mentionne la direction générale, cette mesure a eu « un impact dans la société ». Ce qui s’est traduit « par des pertes de marges et des parts de marché (baisse de plus de 60 % du volume des ventes entre 2007 et 2013) qui sont estimées à 18,4 milliards FCfa ». Et il y a une forte probabilité que Suneor fasse un dépôt de bilan. En effet, constate le rapport de l’entreprise, « le résultat de l’exercice 2014 est attendu au minimum en une perte de 10 milliards FCfa, sauf si l’Etat accorde la subvention nécessaire au maintien du prix d’achat de l’arachide au producteur à 190 FCfa/kg ». Tous ces éléments expliquent la forte dégradation du résultat de l’exercice 2012 (-10 milliards F Cfa) et de celui de l’exercice 2013, qui sera encore plus déficitaire (-17 milliards) ». Devant cette situation, Suneor révèle que les principales banques de la société ont suspendu leurs financements, dans l’attente de décisions et de perspectives d’avenir. Le cumul des pertes sur la période 2005/2013 atteindra 46 milliards FCfa.
Pour l’Etat doit sauver Suneor ?
Devant cette situation alarmante, les autorités étatiques sont invitées à faire preuve de réactivité face aux dégâts collatéraux que pourrait engendrer la fermeture de l’usine. Déjà, dans un contexte où le problème de l’emploi se pose avec acuité et tient à cœur le Chef de l’Etat Macky Sall, sauver Suneor reviendrait à donner une bouffée d’oxygène à notre économie, mal en point. Ensuite, la politique sociale du gouvernement devra passer nécessairement par soutenir des entreprises telles que Suneor. Laquelle, devra aider à contenir la flambée des prix, notamment l’huile, qui étrangle les ménages pour ne pas dire dégarni le panier de la ménagère. La balle est dans le camp des autorités !