Ce tronc creux de baobab servait de tombeau aux rois dans cette île
« Jorom mou bak », du nom de l’île, doit son appellation au grand nombre d’amas coquilliers de la localité. C’est la première sensation de cet endroit très méconnu des populations sénégalaises. Le Conservateur du Parc, le Commandant Cheikh Niang, de raconter : « si vous voyez des monticules, sachez que ce sont des tombeaux, car on y enterrait les habitants de l’île. Maintenant, la taille des tombeaux dépendait de l’importance des morts ».
Sa particularité est qu’elle pullule d’amas coquilliers, avec une végétation touffue et les scientifiques affirment que cette partie de l’île a été exploitée entre le 7e et 13e siècle. Ce qui veut dire que Djorom bou mak date de trois mille (3000) ans.
« C’est 3000 ans d’histoire où beaucoup de groupes sont passés par là. Et d’après certaines fouilles, bien entendu archéologiques, on y a trouvé des ossements humains et d’autres vestiges exposés à l’IFAN. Du fer aussi a été trouvé. L’île est inhabitée, mais fait 400 m de long au Sud et 210 m à l’Ouest, avec 12 m de hauteur pour une superficie de 10 hectares », explique le gestionnaire du patrimoine au niveau national, Mayécor Diouf.
Des baobabs servaient de tombeaux
Le commandant argumente ses explications en montrant des baobabs qui étaient creusés de l’intérieur où on pouvait apercevoir des ossements humains. « Ces baobabs qui ont des ouvertures, servaient à accueillir les griots morts. Dans cette société, l’on disait qu’enterrer des griots avec des roi, portait malheur », révèle ce dernier.
Sa particularité est qu’elle pullule d’amas coquilliers, avec une végétation touffue et les scientifiques affirment que cette partie de l’île a été exploitée entre le 7e et 13e siècle. Ce qui veut dire que Djorom bou mak date de trois mille (3000) ans.
« C’est 3000 ans d’histoire où beaucoup de groupes sont passés par là. Et d’après certaines fouilles, bien entendu archéologiques, on y a trouvé des ossements humains et d’autres vestiges exposés à l’IFAN. Du fer aussi a été trouvé. L’île est inhabitée, mais fait 400 m de long au Sud et 210 m à l’Ouest, avec 12 m de hauteur pour une superficie de 10 hectares », explique le gestionnaire du patrimoine au niveau national, Mayécor Diouf.
Des baobabs servaient de tombeaux
Le commandant argumente ses explications en montrant des baobabs qui étaient creusés de l’intérieur où on pouvait apercevoir des ossements humains. « Ces baobabs qui ont des ouvertures, servaient à accueillir les griots morts. Dans cette société, l’on disait qu’enterrer des griots avec des roi, portait malheur », révèle ce dernier.