Après avoir revendiqué la paternité du coup d'Etat manqué en Gambie, Cheikh Sidya Bayo risque gros. Interpellé vendredi dernier à Dakar, l'opposant déclaré à Yaya Jammeh est toujours dans les liens de la police. Il pourrait même être déféré au parquet, ce lundi. Bayo risque d'être expulsé du Sénégal. Pour le Comité sénégalais des Droits de l'homme, l'opposant gambien ne doit pas être extradé vers son pays d'origine où il risque d'être exécuté. Alioune Tine et ses camarades sonnent l'alerte et appellent l'Union africaine et la Cedeao à conduire une mission en Gambie en vue d'éviter l'exécution de personnes soupçonnées d'avoir participé à la tentative de putsch contre le régime de Jammeh. "D'après les textes au plan international, on ne peut pas extrader quelqu'un dans un pays où il risque la peine de mort. Nous voulons aussi entendre les voix les plus autorisées pour éviter que les gens arrêtés en Gambie ne soient exécutés", explique Alioune Tine au micro de RFM.
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
