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Augustin Senghor, maire de l’île historique : « Gorée souffre de la vétusté et la précarité de ses habitats »

Le maire de Gorée a présidé, hier, une réunion de restitution de rapport portant sur l’élaboration d’un plan de gestion pour l’île. D’après nos confrères du quotidien La Tribune, il en a profité pour alerter les autorités sur les impacts des délabrements des habitations.


Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Août 2015 à 13:42 | | 0 commentaire(s)|

L’île de Gorée compte se munir d’un Plan de gestion. Le travail a démarré depuis le mois de mai. Trois groupes de travail ont été constitués pour mener des réflexions sur le cadre de vie de l’île de Gorée, sa protection et sa gestion, ainsi que la mise en valeur de son patrimoine. A ce titre, une réunion de restitution a eu lieu, hier, à la mairie de Gorée, afin de permettre aux différents groupes de travail de présenter leur rapport. C’était en présence du directeur du Patrimoine bâti et d’une représentante de l’Unesco. L’objectif du maire Augustin Senghor est d’impliquer la population qui a pris part aux activités des groupes de travail, dans le processus d’élaboration du plan de gestion. Dans les représentations, les atouts et faiblesses de Gorée ont été listés, en plus d’avoir défini des solutions et limites. Les réflexions ont porté également sur les problèmes liés à l’économie touristique, l’érosion marine, les bâtiments vétustes, etc.

Après validation du plan, les conclusions seront portées à l’attention de l’Unesco qui se chargera de trouver les voies et moyens de sa mise en œuvre. Augustin Senghor a également profité de la rencontre pour souligner la nécessité de fixer les populations de Gorée en améliorant leur cadre de vie. « Gorée souffre de la vétusté et la précarité de ses habitats qui appartiennent à l’Etat qui les a laissés à l’abandon, squattés par des gens depuis une cinquantaine d’années », dit-il. Il est donc important, recommande l'édile de la ville, de procéder à la réhabilitation des bâtiments de Gorée tout en conservant leur destination d’habitat. « Les Goréens vivent mal à Gorée parce que les bâtiments ne sont pas sécurisés, pas salubres. Les populations n’ont pas de contrôle sur les bâtisses, il n’y a pas de relations entre l’Etat, propriétaire des bâtiments, et les habitants de l’île, pour leur permettre d’avoir des maisons avec des droits bien définis ».