Harona Dia, le non moins frère du Questeur de l’Assemblée nationale, Daouda Dia, poursuit l’extension de ses projets agricoles dans la commune d’Orkadiéré dans la région de Matam. Ces projets, initiés et financés entièrement sur fonds propres par l’homme d’affaires ont vu le jour dans le Wendu Bosséabé en 2004 avec un premier verger de 4 ha pour les femmes. « Nous avons eu notre premier forage. Parce nous avons jugé nécessaire de faire face aux doléances des populations liées souvent à l’agriculture », a déclaré Daouda Dia, en marge d’une visite dans les vergers, initiés par son frère, en compagnie de la délégation de l’Assemblée nationale. La satisfaction de la première expérience de ce projet, avec les 4 ha de superficie du projet alloué aux femmes, a permis, selon M. Dia, d’étendre le projet à 20 ha en 2007. Il renseigne que les hommes ont aussi bénéficié d’un autre projet comme celui des femmes avec une superficie de 20 hectares. « Ce verger est exploité de façon permanent avec 3 campagnes par saison dont 2 campagnes de maïs et une campagne de gombo », informe le député et maire d’Orkadiéré, Daouda Dia.
Harona Dia, pour sa part, soutient : « J'ai initié ces projets pour donner de l’emploi à la population qui l’attend depuis des années. Parce qu’après la saison des pluies, il n’y a aucune autre occupation dans la zone. Mais, depuis que nous avons commencé l’exploitation de ces deux fermes agricoles, nous avons pratiquement le plein d’emploi dans la zone de Wendou Bosséabé ».
Par ailleurs, ces projets de l’ami du Président Macky Sall ont permis de changer le quotidien des habitants de la commune d’Orkadiéré. « Chaque père de famille, dans le village de Wendu Bosséabé, bénéficie gratuitement d’une portion de parcelle de 400 m² dans ce verger qu’il cultive 3 fois dans l’année », renseigne M. Dia selon qui l’argent provenant de la récolte de ces vergers permet à chaque famille de subvenir à ses besoins quotidiens. « Ce projet nous a permis d’améliorer nos conditions de vie. Parce qu’auparavant, les femmes du Dandé Mayo étaient plus riches que celles de Bosséabé. Mais avec ce projet nous avons pris le dessus sur elles », explique, sous couvert de l’anonymat, une dame trouvée dans le verger des femmes de Wendu Bosséabé.
En plus de ces deux vergers, déjà en exploitation, un autre de 60 ha est en train d’être aménagé pour permettre à la population de cultiver des légumes qui se font rares dans la zone pendant la saison sèche afin atteindre l’autosuffisance alimentaire en 2017. « Nous souhaitons que cette expérience de Wendu Bosséabé soit élargie dans les autres régions du Sénégal », propose-t-il.
Toutefois, la population souffre d’un problème d’encadrement technique compte tenu des difficultés liées à la complexité de la nature des sols, de l’exploitation proprement dite depuis les semences, des intrants jusqu’au sol. Pour ce, Harona Dia salue le soutien de la Saed qui est en train de faire des aménagements. « Si les aménagements sont bien faits et le planage effectué, nous sommes sûrs que les rendements vont passer du simple au double », soutient-il.
Fara Mendy
Harona Dia, pour sa part, soutient : « J'ai initié ces projets pour donner de l’emploi à la population qui l’attend depuis des années. Parce qu’après la saison des pluies, il n’y a aucune autre occupation dans la zone. Mais, depuis que nous avons commencé l’exploitation de ces deux fermes agricoles, nous avons pratiquement le plein d’emploi dans la zone de Wendou Bosséabé ».
Par ailleurs, ces projets de l’ami du Président Macky Sall ont permis de changer le quotidien des habitants de la commune d’Orkadiéré. « Chaque père de famille, dans le village de Wendu Bosséabé, bénéficie gratuitement d’une portion de parcelle de 400 m² dans ce verger qu’il cultive 3 fois dans l’année », renseigne M. Dia selon qui l’argent provenant de la récolte de ces vergers permet à chaque famille de subvenir à ses besoins quotidiens. « Ce projet nous a permis d’améliorer nos conditions de vie. Parce qu’auparavant, les femmes du Dandé Mayo étaient plus riches que celles de Bosséabé. Mais avec ce projet nous avons pris le dessus sur elles », explique, sous couvert de l’anonymat, une dame trouvée dans le verger des femmes de Wendu Bosséabé.
En plus de ces deux vergers, déjà en exploitation, un autre de 60 ha est en train d’être aménagé pour permettre à la population de cultiver des légumes qui se font rares dans la zone pendant la saison sèche afin atteindre l’autosuffisance alimentaire en 2017. « Nous souhaitons que cette expérience de Wendu Bosséabé soit élargie dans les autres régions du Sénégal », propose-t-il.
Toutefois, la population souffre d’un problème d’encadrement technique compte tenu des difficultés liées à la complexité de la nature des sols, de l’exploitation proprement dite depuis les semences, des intrants jusqu’au sol. Pour ce, Harona Dia salue le soutien de la Saed qui est en train de faire des aménagements. « Si les aménagements sont bien faits et le planage effectué, nous sommes sûrs que les rendements vont passer du simple au double », soutient-il.
Fara Mendy
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