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Aux plumes les Constitutionnalistes ! Réponse à Idrissa Seck.

Par Mouhamadou Mounirou SY
Constitutionnaliste et enseignant/chercheur à l’Université de Thiès
« L'humilité est l'antichambre de toutes les perfections ». Cet enseignement de Marcel Aymé semble être bien retenu par l’ancien Premier Ministre Monsieur Idrissa SECK qui a adressé une invitation aux constitutionnalistes du Sénégal, peut-être pour éviter le syndrome d’Iznogoud, calife à la place du Calife. C’est pour cela que je voulais aussi rectifier un titre qu’on m’a donné à tort dans la presse. Je n’ai jamais été membre de la commission de rédaction de la Constitution de 2001. J’ai simplement travaillé, alors que j’étais doctorant, avec un membre de ladite commission.


Rédigé par leral.net le Mardi 12 Octobre 2010 à 04:32 | | 24 commentaire(s)|

Aux plumes les Constitutionnalistes ! Réponse à Idrissa Seck.
Il est vrai que le sujet commence à devenir rébarbatif voire agaçant mais il n’est pas pour autant vidé. C’est pour cette raison que nous comptons réagir pour apporter une réponse de constitutionnaliste, objective et sans parti pour éclairer l’opinion publique, la classe politique et surtout le PDS.
Notons d’emblée que l’appel de Monsieur Idrissa Seck est empreint d’une originalité qui ouvre un nouveau chantier à explorer qui va au-delà du cas WADE pour devenir une grande préoccupation politique nationale susceptible de remettre en cause la paix sociale et la stabilité étatique. Que nous demande-t-il nous constitutionnalistes ? Deux choses : d’abord un éclairage pour savoir si le Président Abdoulaye Wade, élu deux fois, peut participer en bon droit à l’élection présidentielle prochaine ; et ensuite, en vertu de la révision constitutionnelle posée par la loi constitutionnelle n° 2008-66 du 21 octobre 2008 modifiant la première phrase de l'alinéa premier de l'article 27 de la Constitution qui rallonge la durée du mandat présidentiel de 5 à 7ans, les prochaines échéances électorales auront-elles lieu en 2012 ou en 2014. Nul ne peut contester la pertinence et la légitimité de telles interrogations surtout lorsqu’elle émane d’un militant du PDS, vivement intéressé par ce scrutin.
Deux questions majeures émanant d’un politique qui exigent des réponses juridiques qui auront indubitablement des incidences politiques. Mais les réponses à ces deux interrogations, en guise de coup de projecteur, seront triple et porteront sur la recevabilité de la candidature de Wade, la date de la prochaine élection présidentielle en vertu du droit en vigueur et la posture que devrait adopter le Conseil constitutionnel qui détient le dernier mot.
1 – Le Président Wade, peut-il être candidat à nouveau ?
« Si la rose savait que sa beauté la mènerait directement au fond d’un vase, elle se serait tranchée la gorge avec sa propre épine ». Au lendemain de sa victoire dès le premier tour en 2007, le 1er mars précisément, le Président de la République, réélu pour la seconde fois, répond sans détours sur sa prochaine participation au scrutin de 2012 à Christoph Boisbouvier de RFI. Il dit sans ambages « … j’ai bloqué le nombre de mandats à 2, ce n’est pas possible, je ne peux pas me représenter. Je vous dis sérieusement que je ne me représenterai pas ».
Le mot est lâché, la Constitution lui interdit. Mais quelle Constitution ? Celle de 2001 qui révise celle de 1963 sans qu’on précise dans celle-là si les dispositions de celle-ci sont remplacées ou abrogées. En droit, tout décès doit être certifié dans un écrit, le mot doit être dit. Et que dit l’article 27 de la Constitution du 22 janvier 2001 ? Trois choses dans trois phrases. D’abord, la durée du mandat du Président de la République est de sept ans. Ensuite, le mandat est renouvelable une seule fois. Et enfin, cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire.
Posé comme tel en 2001, un problème politico-juridique s’est révélé. Le président Wade est élu sur la base de la Constitution du 3 mars 1963 qui prévoit un mandat d’une durée de 7 ans et sans limitation du nombre. Comme la nouvelle constitution fixe la durée du mandat à 5 ans et que les réformes constitutionnelles sont d’application immédiate, le mandat en cours devrait-il s’arrêter en 2005 comme le suggère la réforme ou en 2007 en vertu ce que disait le droit pendant son élection ? Pour résoudre cet écueil, des dispositions transitoires, rédigées in concreto dans un article 104 affirme que « le mandat en cours va jusqu’à son terme ». Donc, le premier mandat de l’élu de 2000 va jusqu’en 2007, terme qu’avait retenu la Constitution de 1963. Et sur ce point, tout le monde est d’accord. Cette argumentation née d’une interprétation simple revêt un intérêt insigne dans la réponse que nous allons apporter sur l’organisation de la prochaine élection présidentielle en 2012 ou en 2014.
La grande divergence surgit au niveau du nombre de mandat et surtout à quelle période situe-t-on le second mandat. L’article 27 dit en 2001 que le mandat est renouvelable une fois. S’agit-il du mandat en cours ou du mandat à venir ? La réponse nous est donnée par l’article 104 alinéa 2 « Toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables », lui étant le Chef de l’Etat. Un commentaire de cette disposition nous imprime de dire que son idée maitresse est le domaine d’application de la constitution de 2001 concernant le Président de la République en exercice. Ainsi, pour cet alinéa, en dehors de la durée de 5 ans qui figure de l’article 27, tout le reste de la Constitution de 2001 est appliqué en l’état et présentement au Président de la République. Donc son premier mandat tel que visé par le nombre de deux est celui qui va de 2000 à 2007. Etant donné que le nombre est une fois renouvelable, par sa victoire de 2007, le Président Wade entamait son dernier mandat qui devait durer 7 ans et donc prendre fin en 2012. A cet effet, selon la philosophie de la réforme de 2001 et en vertu du texte lui-même, tout Président élu en 2000 et qui rempile en 2007 ne peut plus se présenter en 2012 comme candidat. Le contraire serait une violation flagrante de la Charte fondamentale, pilier de notre Etat et socle de la jeune démocratie sénégalaise.
Maintenant, d’aucuns pourraient brandir l’idée selon laquelle le Président est revenu sur sa première déclaration et proclame sa candidature. Soit ! Mais un tel cas de figure est appelé en droit un dédit qui est considéré comme une forme de crime de parjure, c’est-à-dire faire un faux serment ou violer son serment. Et même si seuls les imbéciles ne changent pas, la constance est une valeur et une vertu pour tout leader, de surcroît un Président de la République. Le brésilien Lula Da Silva, n’a point changé de discours et cela ne fait de lui un vrai imbécile. Il se trouve que de son intégrité au sens grec du terme, de sa rectitude et de sa logique dans sa démarche dépendront la stabilité, la direction et surtout la destinée de l’Etat.
2 – Le prochain scrutin présidentiel, aura-t-il lieu en 2012 ou en 2014 ?
Cette question, on ne peut plus pertinente, mérite d’être posée pour atténuer le ciel nuageux qui plane au-dessus de la classe politique. Avant d’aller plus sur ce point, relevons tout d’abord une bizarrerie dans la manière de jouer avec la Constitution au Sénégal. Souvent tripatouiller, c’est-à-dire selon le dictionnaire, manier sans précaution et avec malhonnêteté, ce flou du calendrier est entretenu par une violation sans précédent de la Constitution de 2001 en son article 27. Il affirme sans ambiguïté que « cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire ». La disposition qui affirma à la fois que « La durée du mandat du Président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois ». Mais qu’ont fait les élus de la Nation, Parlementaires et Président de la République ? Au lieu de convoquer le Peuple par voie référendaire, le Congrès s’est réuni pour décider, par la loi constitutionnelle n° 2008-66 du 21 octobre 2008 et grâce au fait majoritaire, en marchant comme un seul homme et au grand dam peuple souverain, seul habilité à se prononcer en l’espèce. Pourtant, le referendum auquel fait allusion l’article 27 n’est point le référendum législatif mais bien celui populaire d’autant plus qu’avec le parallélisme des formes, le peuple qui avait fait la Constitution de 2001 était le seul compétent pour la défaire, donc à la réviser surtout lorsqu’en l’espèce, le Constituant l’a prévu express verbis.
Néanmoins, les dés sont jetés et la messe est dite. Depuis 2008, le mandat présidentiel est de 7 ans. Donc, un flou semble être entretenu à travers la combinaison des textes de 2001 et de 2008. Par conséquent, nous avons du mal à comprendre tout le tolet et surtout l’acharnement de certaines personnes comme Abdou Aziz DIOP sur l’ancien Président du REWMI. Ses interrogations sont légitimes et politiquement fondées. Toutefois, pour répondre à la question de Idrissa Seck, en bon droit et vertu du droit positif en vigueur, le prochain scrutin présidentiel ne peut avoir lieu qu’en 2012. Si on adopte le même raisonnement que celui de 2001, l’article 104 toujours en vigueur affirme que « le mandat en cours va jusqu’à son terme ». Quel a été la durée du mandat en cours en 2008 ? 5 ans. Si le mandat en cours va jusqu’à son terme, cela veut dire que Wade réélu en 2007 fera un mandat de 5 ans qui prendra logiquement fin en 2012. C’est la seule lecture qui vaille et aucune autre interprétation ne pourrait prospérer.
Toutes choses étant égales par ailleurs, c’est au Conseil constitutionnel, le moment venu, de nous dire ce que dit réellement la Constitution surtout lorsque les candidats attendront leur quitus de recevabilité pour participer aux opérations électorales.
3 – Quelle posture le Conseil constitutionnel devra adopter
Maintenant, nous comprenons très bien l’inquiétude et le souci de Monsieur Seck. Le Conseil est le juge habilité à faire respecter la Constitution s’il est saisi. En l’espèce, il le sera parce que seule juridiction compétente pour recevoir les candidatures des protagonistes à l’auguste fonction de Président de la République. Le Conseil est un collège de cinq membres appelés les « sages ». Quelque grand que puisse être l’opprobre jeté sur la personne du nouveau Président dudit Conseil, une juridiction s’apprécie moins sur la personne des gens qui l’exploitent et la dirigent que sur la jurisprudence rendue. Qui plus est, un juge constitutionnel a, selon Robert Badinter, « un devoir d’ingratitude envers celui qui l’a nommé et un devoir de fidélité envers le droit et le peuple ». Ainsi, il suffit que le Conseil, par une décision collégiale, suive et c’est fort probable, à 29 jours du scrutin, l’argumentation de tous les constitutionnalistes sénégalais qui se sont exprimés sur cette question pour écarter la candidature de WADE. Tous sans exception aucune ont affirmé l’impossibilité pour Wade d’être candidat en 2012.
Au passage, il faut relever un quiproquo entretenu malencontreusement sur l’identité d’un constitutionnaliste. Le professeur Babacar Gueye ne s’est pas prononcé sur la question. Sur CANAL INFOS, il a dit se l’interdire et qu’il ne donne pas son avis même s’il en a. L’autre Guèye qui s’est prononcé plus d’une fois, est Ababacar ou non BABACAR.
Après tout, quelle catastrophe se serait au PDS, parti au Pouvoir, qui ne pourrait plus participer à cette bataille électorale parce que son seul et unique candidat ne sera pas de la compétition ? Quel sort faut-il imaginer pour la paix sociale, le fonctionnement des institutions et le déroulement même de l’élection ? C’est cela le souci majeur de Idrissa Seck et la raison pour laquelle il alerte d’abord les spécialistes du droit constitutionnel et la classe politique ensuite. Ce cas inédit va au-delà du PDS. Il va envenimer l’ensemble du corps social et entrainer une crise sans précédent au sommet de l’Etat.
Pour ne pas en arriver là, il urge pour le PDS de préparer un plan B alors qu’il est encore temps pour éviter toute forclusion. Ainsi, ses militants pourront chanter avec Edith Piaf, au soir de la proclamation de la recevabilité de leur candidat « Non! Rien de rien ...Non ! Je ne regrette rien. Ni le bien qu'on m'a fait. Ni le mal tout ça m'est bien égal ».



Par Mouhamadou Mounirou SY
Constitutionnaliste et enseignant/chercheur à l’Université de Thiès
Docteur en droit public (UT1 Toulouse)
Centre d'Etudes et de Recherches Constitutionnelles et Politiques (Ut1)
Association des Auditeurs de l'Académie Internationale de Droit Constitutionnel (Tunis)
Membre du Réseau Africain de Droit Constitutionnel (RADC)
Président du Collectif des Amis et Natifs de Louga (CANAL)
Prof. Université de Thiès (Sénégal). Tel : 00.221.253.70.69


(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 12/10/2010 06:12 | Alerter
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Merci Mounirou,

Eclaire nous!

Je salue le courage de ce gosse du Droit qui au moins a pris sa plume pour nous éclairer.


A l'instar du héraut Souleymane Jules DIOP, il faut que ceux qui savent prennent la parole , pour un Sénagal meilleur.


VIve la nation sénagalaise.

2.Posté par Jambar le 12/10/2010 07:08 | Alerter
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Merci Mounirou, pour le ton correct et empreint de courtoisie.
Ne faites plus allusion à Abdou Aziz Diop, ce tocard qui sait mieux que quiconque que Idy n'est pas son égal, ni celui de ses maitres.

Jambar qui a avalé du lion ce matin.

3.Posté par Ancien de Sanar le 12/10/2010 07:53 | Alerter
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C'est avec délectation que j'ai lu votre pertinente et enrichissante contribution , cher ami! Encore un autre exemple de ce que Sanar a produit comme cadre émérite!

En tout cas, pour vous citer :"il urge pour le PDS de préparer un plan B alors qu’il est encore temps pour éviter toute forclusion."

4.Posté par Siga le 12/10/2010 08:42 | Alerter
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Merci, cher universitaire et constitutionnaliste !

J'espère que le profane Sankar va maintenant fermer sa gueule ainsi que le plagiaire Ibrahima Diop.

Idrissa Seck a un déficit de formation académique en général. Je ne peux comprendre autrement ses conneries. Parce que même moi qui n'ai rien d'une juriste, étant scientifique pure et dure, je savais que la durée actuelle du mandat de Wade ne saurait aller au delà de 2012. Pourquoi ? Parce que même si l'Article 27 dans sa modification de 2008 dit que : "La durée du mandat du Président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois.", celui 104, sorte de de méta-loi (comme diraient les mathématiciens et philosophes) qui fait autorité sur tous les articles qui touchent le Président de la République dit ; comme l'indique ce chercheur, le constitutionnaliste Sy, qui n'est pas un avocat bac+foutaise genre Ousmane Sèye, Abdoulaye Babou ou Me Amadou Sall, qui n'ont pas compris que la constitution est une chose sérieuse, une spécialité universitaire et pas un truc de profane sur lequel même Djibo Kâ et Jean Paul Diaz, de grands nullards pensent avoir leur mot à dire, l'article 104 qui mène Wade à l'échafaud dit : "Le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme." Ce terme était fixé en 2001 est de 5 ans et s'atteint donc en 2012.

D'ailleurs même si la lettre n'était pas claire (or elle est claire), l'esprit était de permettre à Karim de faire un premier mandat de 7 ans. Les 7 ans ne concernaient donc pas Wade, mais son "successeur" Karim. C'était pas pour Wade. Dans l'esprit de Wade, cette durée de 7 ans était destinée à permettre à Karim de bien s'établir et de rester au pouvoir durant 50 ans. En principe Karim Wade ne devait quitter le Pouvoir qu'en l'An 2062 ! Il allait avoir 92 ans. Ensuite Sindjiély Wade allait prendre le relais à l'âge de 87 ans. Ensuite la fille métisse de Karim, qui n'est black qu'à 25%, pour encore 50 ans. Ensuite la fille de cette fille, jusqu'à ce que le Sénégal soit dirigé par les Blancs.

5.Posté par Firdaous le 12/10/2010 08:43 | Alerter
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Si la rose se comportait ainsi, elle manquerait d'humilité. Car ne fait office d'ornement que ce dont on s'émerveille. D'autant plus que la vase qui sert de réceptacle est d'une transparence telle qu'elle laisse apparaître toute la splendeur de la rose. Heureusement que la nature n'est pas vaniteuse.

6.Posté par Kermite le 12/10/2010 08:47 | Alerter
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"La grande divergence surgit au niveau du nombre de mandat et surtout à quelle période situe-t-on le second mandat. L’article 27 dit en 2001 que le mandat est renouvelable une fois. S’agit-il du mandat en cours ou du mandat à venir ? La réponse nous est donnée par l’article 104 alinéa 2 « Toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables », lui étant le Chef de l’Etat. Un commentaire de cette disposition nous imprime de dire que son idée maitresse est le domaine d’application de la constitution de 2001 concernant le Président de la République en exercice. Ainsi, pour cet alinéa, en dehors de la durée de 5 ans qui figure de l’article 27, tout le reste de la Constitution de 2001 est appliqué en l’état et présentement au Président de la République. Donc son premier mandat tel que visé par le nombre de deux est celui qui va de 2000 à 2007. Etant donné que le nombre est une fois renouvelable, par sa victoire de 2007, le Président Wade entamait son dernier mandat qui devait DURER 7 ANS et donc prendre fin en 2012. A cet effet, selon la philosophie de la réforme de 2001 et en vertu du texte lui-même, tout Président élu en 2000 et qui rempile en 2007 ne peut plus se présenter en 2012 comme candidat. Le contraire serait une violation flagrante de la Charte fondamentale, pilier de notre Etat et socle de la jeune démocratie sénégalaise."

Dans ce texte vous faites un lapsus révélateur sur votre position d’ambler ?

par sa victoire de 2007, le Président Wade entamait son dernier mandat qui devait DURER 7 ANS et donc prendre fin en 2012.

2007 + 7 fait 2014

7.Posté par ziza le 12/10/2010 08:48 | Alerter
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merci monsieur.
vive idy

8.Posté par kkkkkkkkkkkk le 12/10/2010 08:51 | Alerter
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abdoul aziz diop est un fou un ignorant un d,ooooooooooofffffffffffff
idy mom yagg na wakh nitttt yi di sikki sakka ba mou dalll sounou kaw
diarama idy

9.Posté par Siga le 12/10/2010 08:51 | Alerter
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"Ainsi, il suffit que le Conseil, par une décision collégiale, suive et c’est fort probable, à 29 jours du scrutin, l’argumentation de tous les constitutionnalistes sénégalais qui se sont exprimés sur cette question pour écarter la candidature de WADE. Tous sans exception aucune ont affirmé l’impossibilité pour Wade d’être candidat en 2012. "

Les dés sont jetés. Alea jacta est ! Les constitutionnalistes Sénégalais ont tous leur place à Yales et Harvard ! Ils perdent leur temps à Dakar !

Si vous voulez savoir ce que Idy pense, lisez Sankar. Idy aurait souhaité que les constitutionnalistes ne soient pas unanimes et c'est pourquoi Sankar le souhaite et même ment. Pourquoi ? C'est simple non ? Si les constitutionnalistes avaient des avis divergents, Idy s'en réjouirait espérant que Wade continue jusqu'en 2014. Comme ca il aurait eu le temps de se refaire une crédibilité morale et politique, mais aussi récupérer le PDS et faire oublier l'argent volé.

10.Posté par Siga le 12/10/2010 09:01 | Alerter
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Kermite,

Ce lapsus (calami) ne trahit rien du tout. Il s'est juste embrouillé avec les nombres. En 2007, Abdoulaye Wade avait était élu pour 5 ans, je dis bien : CINQ ANS. La réforme de 2008 change l'Article 27 en fixant la durée du mandat à 7 ans, mais l'Article 104 dit sans ambages que "Le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme." Il l'a commencé en 2007 et le poursuit donc jusqu'à 2012. Il n'y a aucun problème : Wade va déguerpir !

11.Posté par vrai le 12/10/2010 09:16 | Alerter
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Merci Monsieur .
Ton raisonnement est tres claire .Idy est un voyant et il ne veut pas etre surpris.Il avertit son parti des dangers qui peuvent le surprendre.On n'a pas besoin d'etre trop bavard pour saluer ton argumentation et ton courage de bien vouloir eclairer les gens
Bravo!!!

12.Posté par JULOM le 12/10/2010 09:16 | Alerter
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IDI= changement de couleur du jour au lendemin
IDI= parleur ki cherche du temps pr ses negos

13.Posté par alfa le 12/10/2010 10:25 | Alerter
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M. Mounirou Sy, Vous defendez Idrissa seck, cest un fait ! Reconnaissez au moins que Abdou aziz diop a raison concernant idrissa seck. Idy s'est lui même qualifi de "grand bandit" face au butin qu'est l'argent public, alors pour être l'avocat du diable, M. SY
...reconnaissez au moins qu'Idy n'est pas un exemple pour les generations actuelles et futures. Idy traine des casserolles d une longueur inouie. Dans n' importe quelle democratie, il serait depuis longtemps en prison, et wade destitué. Vous perdez votre temps à le defendre. Il s'est déjà condamné. Dans sa derniere sortie, il propose de repousser l'election présidentielle en 2014!! C'est une methode de bandit appliquée par Wade depuis 2000, et qui consiste à violer impunément la constitution pour de basses besognes de positionnement politique ! L'élection présidentielle de 2007 a été "emportée" par Wade. Idrissa seck le sait plus que quiconque, il ne vaut pas grand chose sur l'equipier politique. les cifffres de 2007 ne sont pas de vrais chiffres, nous le savons tous. Le PDS n'a jamais depassé 25% de l'electorat au Senegal... Des hommes comme vous M.sy gagneraient beaucoup à eviter de défendre des types comme Idrissa seck! Le senegal veut des grands qu'aucun compromis criminel ne puissent atteindre! Bien à vous

14.Posté par Sankar le 12/10/2010 10:56 | Alerter
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Bonjour Siga,

Je suis bien profane en droit constitutionnel raison pour laquelle je ne me suis jamais prononcé sur la recevabilité ou non de la candidature de Wade. Mon interprétation peut être fausse et par conséquent, je me suis abstenu de tout commentaire.

Ce que défend Mounirou ( que je salue et remercie vivement au passage) est ce qu’ Idy défendait lors de sa sortie sur les ondes de la RFI. Je me demande si tu l’as bien lu. Si oui, tu devrais revoir ta copie et savoir qu’il y a effectivement une probabilité de chaos qui plane sur le Senegal.

Il faudrait réfléchir sur comment y remédier au cas où ceci arriverait. C’est tout ce que Idy demande et c’est tout ce que nous aussi nous demandons.

Tous mes respects !


Sankar

15.Posté par Siga le 12/10/2010 12:23 | Alerter
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Sankar,

Reconnais tes mensonges. Il n'y a aucune probabilité pour que le Sénégal tombe dans le chaos. Wade sera invalidé et on votera très tranquillement. Au cas où le Conseil Constitutionnel validerait sa candidature, la guerre civile ne durera que 3 jours parce que Bennoo contre PDS/REWMi ce sera comme Yékini (Bennoo) contre Yawou Dial (PDS/REWMI). Comme l'a dit Adja, pour créer une guerre civile il faut au moins avoir des militants or vous n'en avez plus et surtout pas à Dakar ! Nous serons aussi expéditifs que les militants de Bennoo l'ont été quand les petits voleurs du PDS ont voulu rendre visite à Khalifa Sall (balégi délouwou gnou).

Au lieu de nous demander de rallonger de deux ans le mandat de Wade, Idy serait plus inspiré de demander au PDS de prévoir un plan B. Un plan B ferait l'affaire pour vous, surtout que Wade ou pas vous n'aurez jamais le pouvoir ! Benoo va gouverner et présider durant 40 ans. Nous quitterons le pouvoir en l'an 2052.

16.Posté par Le Diamant Noir ! le 12/10/2010 12:43 | Alerter
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Voila ce qu'on appelle un véritable intellectuel !

1000 Merci Monsieur Sy

Votre sincérité est sans pareil !

Votre honnêteté est exceptionnelle !

A tous ces rats intellectuels

prenez exemple sur ce valeureux Monsieur sy
Alioune Ndiaye RFM
Abdoul aziz diop
Momar Mbaye
Mody Niang
Tous Les Rats-Intellectuels !

17.Posté par piment rouge le 12/10/2010 12:47 | Alerter
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Grand merci MOUNIROU. C'est ce que nous attendons de vous les intelectuels .
Vous devez par vos contributions inculquer des vertus, sagesse et maturité.
Un type comme ce A. A DIOP n'honore pas les intelectuels de ce pays encore moins sa famille. Parler de ce gars c'est lui donner de l'importance mais qu'il sache pour de bon qu 'il est un homme de basse classe, un médiocre. qui connait que la haine, le mal et le mensonge.
Le President Idrissa SECK doussa morom .DOUSSA mapando

18.Posté par Roue Libre le 12/10/2010 12:49 | Alerter
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Posons Maintenant les véritables questions !
que fera benno si le conseil constitutionnel valide la candidature de wade ?
Que les willanes et autres souteneurs de benno ouvrent leur gueule pour nous dire ce que benno va faire ?

19.Posté par Sankar le 12/10/2010 13:37 | Alerter
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Siga,

Une toute petite précision, Idrissa SECK ne demande pas une prolongation du mandat de Wade, mais l’application concomitante de deux modifications. Celle de 2001 et de 2008. Il faut bien écouter ce qu’il a dit avant de verser dans les amalgames.

Maintenant, je te laisse le plateau. Des choses beaucoup plus sérieuses nous attenden.

Sers nous une belle partie, il se susurre que tu es une bonne comédienne, très talentueuse.

Encore une fois, tous mes respects !


Sankar

20.Posté par ziza le 12/10/2010 14:24 | Alerter
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idy wakhammmm nullard douko degggggggg yambar douko deggggg.ignorant yi nakkk nio koyyy interpreter noulennn neekh idy wakham ndiarign la.

21.Posté par bass le 12/10/2010 15:27 | Alerter
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nou attendons de vous des arguments juridiques contre les propositions de Mr idrissa seck nou qui ne sommes pas des techniciens du droit. Vous ramenez le dèbat à un niveau qui ne vous honore pas ceux qu'on aime à appeler intellectuelle.On ne peut pas etre chercheur,professeur etc..et avoir l'injure à la bouche c'est à la limite dègradant d'entendre et de sentir de la haine se dègager dans des propos tenus par d'imminents intellectuelles.faites comme M.SY dègager des pistes de rèflexions allant dans le sens d'èclairer la lanterne des citoyens;2012ou 2014n'est pas loin.

22.Posté par Siga le 12/10/2010 15:30 | Alerter
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Sankar,

On dirait que tu n'as pas lu le constitutionnaliste Sy. A Rewmi, vous êtes incapables de comprendre des explications d'universitaires. Le constitutionnaliste Sy dit et prouve que l'application de la réforme 2008 à Wade est anticonstitutionnelle car l'Article 104, qui en fait est une méta-loi dit que : "Le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme." Le terme du mandat de l'actuel président est 2012. Et d'ailleurs quand cette loi était en instance d'être votée, les député du PDS ainsi que Maitre Sall, Ministre de la Justice à l'époque avaient bien insisté sur le fait que le mandat débuté par Wade en 2007 n'était pas concerné par cette réforme. Le problème est que les Sénégalais ont la mémoire courte et ne consultent jamais les archives ! Si tu cherches dans le Web tu devrais voir de telles déclarations qui ne souffrent d'aucune ambiguité. Idrissa Seck ne mérite pas de diriger un parti politique. Il n'a pas le niveau. Dotez Rewmi d'un archiviste ! Le problème est qu'il n'y a ni constitutionnaliste ni universitaire à Rewmi. L'homme le plus diplômé de Rewmi est Serigne Mor Mbaye. Un piètre psychologue.

23.Posté par . le 12/10/2010 15:48 | Alerter
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Serigne Mor Mbaye est celui dont tu connais l'identité. Connais tu fatou diop ou sankar pour pouvoir avancer pareilles choses?

24.Posté par . le 12/10/2010 16:20 | Alerter
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Prends le soin de bien lire ce qui suit :

""3 – Quelle posture le Conseil constitutionnel devra adopter
Maintenant, nous comprenons très bien l’inquiétude et le souci de Monsieur Seck. Le Conseil est le juge habilité à faire respecter la Constitution s’il est saisi. En l’espèce, il le sera parce que seule juridiction compétente pour recevoir les candidatures des protagonistes à l’auguste fonction de Président de la République. Le Conseil est un collège de cinq membres appelés les « sages ». Quelque grand que puisse être l’opprobre jeté sur la personne du nouveau Président dudit Conseil, une juridiction s’apprécie moins sur la personne des gens qui l’exploitent et la dirigent que sur la jurisprudence rendue. Qui plus est, un juge constitutionnel a, selon Robert Badinter, « un devoir d’ingratitude envers celui qui l’a nommé et un devoir de fidélité envers le droit et le peuple ». Ainsi, il suffit que le Conseil, par une décision collégiale, suive et c’est fort probable, à 29 jours du scrutin, l’argumentation de tous les constitutionnalistes sénégalais qui se sont exprimés sur cette question pour écarter la candidature de WADE.

Après tout, quelle catastrophe se serait au PDS, parti au Pouvoir, qui ne pourrait plus participer à cette bataille électorale parce que son seul et unique candidat ne sera pas de la compétition ? Quel sort faut-il imaginer pour la paix sociale, le fonctionnement des institutions et le déroulement même de l’élection ? C’est cela le souci majeur de Idrissa Seck et la raison pour laquelle il alerte d’abord les spécialistes du droit constitutionnel et la classe politique ensuite. Ce cas inédit va au-delà du PDS. Il va envenimer l’ensemble du corps social et entrainer une crise sans précédent au sommet de l’Etat. ""


M SY aborde dans le même sens que Idrissa SECK et fait sa proposition :

"" Pour ne pas en arriver là, il urge pour le PDS de préparer un plan B alors qu’il est encore temps pour éviter toute forclusion. Ainsi, ses militants pourront chanter avec Edith Piaf, au soir de la proclamation de la recevabilité de leur candidat « Non! Rien de rien ...Non ! Je ne regrette rien. Ni le bien qu'on m'a fait. Ni le mal tout ça m'est bien égal ""

Voilà l’essence du texte. Ce n’est pas du bla bla ….

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