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Avis de grande tempête sur «la racaille» : le CAP décidé à venir à bout des «faux journalistes», squatteurs d’hôtels


Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Juin 2018 à 13:17 | | 0 commentaire(s)|

Cela fait des années que ça dure et rien n’est fait pour arrêter la signée. Chaque jour, ils squattent les hôtels de la capitale et certains lieux d’événements où la presse est invitée pour la couverture.

On ne maîtrise pas pour quel organe travaillent-ils réellement, on ne voient pas ce qu’ils produisent concrètement. La majorité  d’entre eux ne sont mêmes pas en mesure de s’exprimer en français. Mais ils se disent journalistes. C’est ce groupe d’infiltrés dans le milieu du journalisme,  on  les appelle «la racaille» ou les «rats d’hôtels». Ce sont eux qui ont poussé à la création du Collectif pour assainir la presse. Une initiative de Massaer Dia et de ses amis, saluée par beaucoup de professionnels.

 

Le problème n’est pas leur présence dans les événements en tant que tel, mais leur comportement malsain consistant à exiger les perdiems  de la part des organisateurs d’événements,  qu’ils menacent, tancent durement publiquement. Un comportement qui  a  terni dangereusement l’image des journalistes du fait de la confusion qui est faite encore ce  groupe d’individus et les journalistes.

Chasseurs de primes et de perdiems, on ne les voit jamais aller faire un reportage sur un tas d’immondice, aller couvrir l’échec d’une baleine sur la plage, bref partout où ils ne sont pas sûrs d’avoir des perdiems, ils n’y vont pas. Ou plutôt s’ils s’y  rendent  c’est pour alpaguer des personnalités, selon Massaer Dia. C’est pourquoi les hôtels et les restaus sont leurs cibles principales.

Depuis des années ça s’ébruite, ça se murmure dans les coulisses, dans les salons, mais personne n’a osé prendre ses responsabilités. Les organisations de presse (le Synpics, le Cored, la Convention des jeunes reporters, le tout chapeauté par la CAP), coordination des associations de presse) sont restées presque impuissantes face au phénomène. Ou plutôt n’ont presque rien fait.

C’est dans ce contexte que Massaer Dia  et ses confrères ont  décidé de prendre le taureau par les cornes en lançant le  Collectif pour assainir la presse. Journaliste à Direct Info, il membre du Syncpics et membre du bureau de la section de son journalL’objectif est d’en finir définitivement avec ces « rats d’hôtel ». Mais comment ?

Dans cet entretien avec SeneNews, Massaer Dia explique d’où est partie l’idée, quelle est la stratégie  le CAP va-t-il adoptées, quelles ont été les réactions, d’une part des organisations de presse, et d’autres part celle de ces « faux journalistes» qui déjà gagnés par la peur, s’agitent dans tous les sens. Suivez  les explications de Massaer Dia dans cette vidéo.

Noël SAMBOU (SeneNews)