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Avortement (viol, inceste, grossesse non désirée): L'Islam et l'Eglise ont tranché, mais...

L’avortement fait l’actualité avec la sortie de l’organisation non gouvernementale Jamra qui a attaqué cette semaine les associations féminines qui porte ce plaidoyer. Il existe quatre écoles ou rites avec des interprétations diverses chez les musulmans. L’Eglise elle, est catégorique. L’avortement sous quelques formes qu’il puisse être, attente à la vie humaine et est contraire aux recommandations de la Bible.


Rédigé par leral.net le Dimanche 12 Septembre 2021 à 07:18 | | 0 commentaire(s)|

Avortement (viol, inceste, grossesse non désirée): L'Islam et l'Eglise ont tranché, mais...
Quand l'Islam parle d'avortement, les femmes non mariées pas concernées

L’Imam El Hadji Omar Diène ne tourne pas autour du pot. L’islam interdit l’avortement. « Ce n’est permis que dans la dynamique de sauver une vie. Par exemple quand le fœtus est malade ou quand la santé de la mère est menacée. Sinon la pratique heurte les préceptes de la religion musulmane. Quand l’islam parle d’avortement, il ne fait pas allusion aux femmes non mariées. A ces dernières, il est interdit de s’amuser avec le sexe parce que la pratique peut avoir des conséquences", fait savoir le président de la ligue des imams et des oulémas.

Les députés appelés à l'ordre

" Dès que les chromosomes s’accrochent, il est interdit de faire des tractations pour nuire à la vie. Il est vrai, dit-il, que c’est à partir du 122ème jour que le cœur de l’enfant commence à battre. Mais ce n’est pas le point de départ. La vie commence dès le rapport sexuel. Même les victimes de viol et d’inceste doivent garder leur enfant. Ça ne doit pas passer. Mieux, nous rappelons les députés à l’ordre. Il ne faut pas qu’un jour, ces gens votent la loi", martèle l'imam sur le projet de loi portant sur les cas de viol et d'inceste.

Analyse controversée par Imam Moussé Fall

« La femme ne doit pas subir un préjudice à partir de ce qu’elle porte dans son ventre (Baqarah, la vache, sourate 02). Il en est de même pour une femme qui contracte une grossesse des suites d’un viol et ou d’inceste. Il faut pratiquer l’avortement avant les 120 jours. Et là, l’on se réfère dit-il, à la sourate Mouminoune entre les versets 12 e 14. qui définit les étapes de la grossesse", précise ce dernier.

Mais, pour l'Eglise...

"la position de l’église part du principe que la vie humaine est sacrée. L’enfant dès sa conception a droit au respect de sa vie. L’écriture Sainte qui est la référence rappelle incessamment que la vie est l’affaire de Dieu. Il ne revient pas à l’humain d’en faire ce qu’il veut. Entre la vie (battement du cœur) et la conception il y a 120 jours mais, la religion chrétienne considère qu’ Il y a une vie humaine dès le moment de la conception. L’église dit non à l’avortement sauf pour les cas qui menacent la santé de la mère", avait soutenu l’Abbé Alphonse Seck, prêtre de l’archidiocèse de Dakar et Secrétaire général de Caritas/Senegal.

Mr Ndao B