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BIGNONA - BAKOLONG BADJI MONTE AU CIEL : L’histoire d’une ascension mal connue

Dans le village de Niankité situé dans le département de Bignona au cœur du Fogny, dans la sous-préfecture de Sindian en Casamance, l’histoire relate l’ascension d’un homme. Bakolong Badji, comme le raconte la tradition, est monté au ciel dans les années 1890. Une cérémonie de commémoration est organisée tous les ans par sa descendance pour se rappeler de l’évènement. La cérémonie de commémoration de décembre 1977 est expliquée dans l’extrait d’un rapport présenté par l’ethnologue, historien et chercheur, Fulgence Sagna que nous a fourni Pape Badji, documentariste, par ailleurs arrière petit-fils de Bakolong Badji. Une ascension qui n’est pas bien connue au Sénégal.


Rédigé par leral.net le Mercredi 15 Juin 2011 à 20:55 | | 6 commentaire(s)|

BIGNONA - BAKOLONG BADJI MONTE AU CIEL : L’histoire d’une ascension mal connue
La légende nous renseigne qu’un autre homme a connu au Sénégal, précisément en Casamance, une ascension comme le Christ. Il s’agit de Bakolong Badji qui serait monté au ciel dans les années 1890. Le miracle de cette ascension mal connue des Sénégalais serait survenu dans le Fogny, plus précisément dans le village de Niankité Bassène dans le département de Bignona, dans la sous-préfecture de Sindian. Pour mourir d’une mort particulière consistant à ne pas laisser son corps à l’emprise de la terre, pour ne pas qu’il soit souillé, Bakolong avait réuni les habitants de son village en leur ordonnant de battre le tam-tam. L’histoire nous est contée par un de ses arrière petits-fils qui a effectué plusieurs recherches sur la question.

« Bakolon, au moment de mourir, a préféré purement et simplement rejoindre le ciel parce qu’il aimait dire qu’il était un homme propre. Donc, il ne voulait pas physiquement mourir pour être enseveli dans le sous-sol, ce qui salirait corps. Alors quand arriva son jour, il avait regroupé tous les villages environnant, et autour du vin de palme, les invités se mirent à danser et à boire pendant plusieurs heures. Et puis, ils le regardèrent partir dans le ciel. A peine l’avaient-ils perdu de vue dans les nuages, il y eût un tonnerre qui avait fendu le ciel, puis Bakolon était disparu », renseigne Pape Badji.

Chaque année, son ascension est commémorée par les habitants de Niankité par des sacrifices de coqs, de moutons et de bœufs qui sont tués pour lui rendre hommage. Dans sa recherche documentaire qu’il nous a fournie, Pape Badji, citant le chercheur Fulgence Sagna, nous indique que tous les habitants des villages de la localité à l’exemple de Diacoye, Batong Boulighoye, Soutouken, Kendieng, Massara, Guibiyame, Guilacounda, Tankorong, Katinong, Suelle, Baila, Diatang, Kagnarou, Diaboudior, Badiouré, Mangoulène, Kakène, Suelle, Sindian, Ouniock, Médieck, entre autres, ont appris par la tradition l’histoire de l’ascension de cet homme un peu singulier. Selon lui, Mamourou Badji, né en 1890, lui a relaté la naissance merveilleuse de Bakolon Badji de Niankite-Bassène.

Abdoulaye Badji, né en 1906, a pour sa part relaté en tant que membre de la famille de Bakolong Badji, l’histoire du premier sacrifice sur le piquet sacré qui délimite le lieu où l’homme était monté au ciel. « Bourama Bodian de Suelle, né en 1905, un des neveux de la famille de Bakolon, a entendu l’évènement de Bakolon Badji de sa mère qui était présente à la cérémonie d’ascension. Daouda Diédhiou, né en 1916 à Diacoye, a entendu l’évènement de Bakolon Badji de son père Morobo Diédhiou qui était vieil au point de devenir insensible à la contusion. Il était lui aussi témoin de l’ascension de Bakolong Badji », nous apprend-il.

En somme, plusieurs témoignages ont corroboré l’histoire de cette ascension de Bakolong Badji vers le ciel. Deux ans après son ascension au ciel, Bakolong Badji va miraculeusement apparaître à Fodé Akoeroule Badji, un membre de sa famille à qui il demande de « faire implanter un piquet à l’endroit qu’il lui indique ». « Fodé Akoeroule est tombé en extase. Bakolon Badji déclare que chaque fois qu’il manquera de pluie, lui fera des libations comprenant le vin de palme, un coq, un taureau ou un bouc. Ce qui lui fera intervenir pour apporter la pluie en abondance », nous renseigne Pape Badji qui pour corriger la méconnaissance de cet évènement a le projet d’en faire un film.

Chérif FAYE
source Sudonline.sn

( Les News )


1.Posté par badji le 15/06/2011 23:54 | Alerter
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Quand on m'a raconté de cet événement, je me suis vraiment étonné, c'est par la suite que je me suis dis que c'est vrai; parce que mon m'en a parlé.
Bacolong est un grand homme.

2.Posté par Boudet Patrick le 15/06/2011 23:55 | Alerter
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Lol !! Icare était Sénégalais!

3.Posté par ousmane le 16/06/2011 00:09 | Alerter
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Mon arrière-arrière-...-arrière grand père Kolon-Kolon était plus fort que ce soit-disant Bakolon. Lui, au lieu de s'élever dans les airs comme une fusée indienne, paraît-il qu'il avait soudainement disparu (sèèye) en un demi clin d’œil, sous les regards hagards des vieillards du village qui laissèrent tomber leur pipe et leur barbe sous le coup de la surprise.

Je ne sais pas ce qu'ils avaient bu ce jour là: du dolo, du sungue ou du thiapolo, voire même un cocktail mélangeant les trois. Et je ne sais pas non plus ce qu'ils avaient fumé ce jour là: du yamba, du haschich ou du marijuana, voire même un savant mélange de ces trois herbes.

Or, après avoir passé de longues heures à boire à gorge déployée et fumer à cœur joie, à goûter aux délices paradisiaques du paradis terrestre, ils virent de leurs propres yeux mon aïeul Kolon-Kolon dont l'heure avait sonné surgir au milieu d'eux, hurler et frapper de ses deux bras sa poitrine bombée pour focaliser sur lui les regards hagards, puis plaff!!! le voilà qui venait de se dérober de leur regard et disparaître à jamais en moins d'un clin d’œil. Spectaculaire!!!

Ainsi, pour commémorer cet évènement, je tue en sacrifice à chaque saison des pluies, un poulet blanc, une pintade noire et un bouc ou une chèvre rouge afin que Kolon-Kolon intervienne pour provoquer une pluie abondante. Oui, Kolon-Kolon m'apparait souvent dans mes rêves pour me demander de célébrer pour lui ce rituel.

Ainsi, ne vous en faites pas: moi aussi je prépare de tourner un film sur mon ancêtre Kolon-Kolon, pour rattraper la grande méconnaissance qui entoure son histoire qui remonte aux épopées guerrières de l'histoire nègre.

4.Posté par Boudet Patrick le 16/06/2011 00:18 | Alerter
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Ben!! sacré cocktail !! certains on vu des éléphants roses voler!! il faut dire que la marijuana sénégalaise est puissante!! ce Kolon-Kolon devait être un sacré bon vivant

5.Posté par momo le 09/02/2016 16:49 | Alerter
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cette histoire de BAKOLON doit etre relater dans l histoire du SENEGAL pour permettre a la nouvelle génèration d apprendre cette histoire qui date depuis les années 1890.

6.Posté par seydou badji le 07/12/2016 16:35 | Alerter
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une histoire de vrai faites la recherche sur google

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