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Baïla Wane relance la roue de la liberté provisoire

Baïla Wane a été entendu hier par le Doyen des juges. Il est retourné au pavillon spécial en attendant une liberté provisoire que ses avocats espèrent obtenir dans les «plus brefs délais».


Rédigé par leral.net le Mercredi 6 Février 2013 à 16:06 | | 0 commentaire(s)|

Baïla Wane relance la roue de la liberté provisoire
L’ancien directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lo­na­se), Baïla Wane a été encore entendu hier, par le Doyen des juges sur le fond. Les 4 heures d’audition sur une affaire de détournement de deniers publics n’ont pas permis au magistrat Mahawa Sémou Diouf de percer tout le mystère autour de cette affaire de «gestion calamiteuse» de la Lonase, ébruitée par le rapport 2008 de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp). L’ex-patron de la société des jeux est retourné dans sa cellule au Pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec, en attendant d’être édifié sur son sort.

Me Abdou Dialy Kane et ses confrères de la défense sont d’avis que «le juge a des difficultés pour confirmer les éléments à charge contre (leur) client», estimant que Baïla Wane a répondu «calmement» aux questions. Me Ka­ne espère qu’en l’état actuel du dossier, M. Wane peut même bénéficier d’une liberté provisoire. C’est pourquoi, lui et ses confrères, comptent introduire, après concertation, une demande de mise en liberté provisoire «dans les plus brefs délais». A rappeler que les conseils de Baïla Wane l’avaient déjà fait une première fois, mais leur requête a été rejetée.

Baïla Wane a été placé sous mandat de dépôt en août dernier, pour «association de malfaiteurs, faux et usage de faux en écritures privées, faux et usage de faux en écritures publiques, abus de biens sociaux, détournement de deniers publics et corrup-tion». Les détournements de deniers pu­blics portent sur plus de 3 milliards de francs Cfa. Baïla Wane et l’ancien Pca de la Lonase, Condetto Niang sont encore en détention provisoire, après avoir été épinglés par des rapports de l’Armp et de la Cour des comptes.

Le Quotidien