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Barthélémy Dias sur l’affaire de la caisse d’avance « C’est le voleur qui crie au voleur »


Rédigé par leral.net le Samedi 1 Avril 2017 à 10:23 | | 0 commentaire(s)|

Le fait que l’Etat du Sénégal se soit constitué partie civile dans l’affaire de la caisse d’avance n’est pas du goût de Barthelemy Dias.
« Khalifa Sall a fait 40 ans d’engagement politique, 30 ans de responsabilités administratifs, il n’est pas milliardaire. Macky Sall était locataire en 2000, il a fait 8 ans de pouvoir avec Wade, 3 ans d’opposition avec nous, il a un patrimoine estimé à 8 milliards. Donc, c’est le voleur qui crie au voleur », a indiqué, hier, M. Dias, à l’occasion du lancement de la revue de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS) sur l’état de la démocratie sous Macky Sall. Le maire de Mermoz/ Sacré-Cœur qui invite les militants à ne pas se laisser divertir, a informé que, durant ce week-end, ils descendront dans le département de Mbour « sensibiliser les populations et leur dire que celui qui crie au voleur, c’est lui le voleur. Et ce n’est pas n’importe quel voleur en termes de ressources minières, de ressources financières ».

Par rapport à la manifestation que compte organiser ‘’Y en a marre’’ le 7 avril prochain à la place de l’Obélisque, Barthélémy Dias a demandé à toutes les forces vives de la nation d’y participer. « Ce matin (hier), on distribuait des prospectus dans les lieux de culte. Nous avons distribué 40 000 prospectus. Ce sont des prospectus qui sont des descriptifs. On a comparé Khalifa Sall à Macky Sall qui, en 1983 à 1993, était un chômeur notoire ».

Pour sa part, le professeur Malick Ndiaye a indiqué que le « 7 avril, ce n’est pas le combat de Y en a marre, mais un combat de tout le monde. Il faut que tout le monde sorte pour demander la libération de Khalifa Sall, de Bamba Fall, entre autres », a-t-il dit.

De son côté, le coordonnateur de JDS a soutenu que « la situation et grave et elle nécessite une bonne re-mobilisation de forces vives de la nation ». « Nous avons toutes les raisons de retourner à l’Obélisque et mener une lutte, pas simplement pour le départ de Macky Sall, mais pour arriver à une alternative capable de répondre aux aspirations profondes du pays », a déclaré Babacar Diop.

Vox populi