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Bignona: Jean Biaye, responsable de Pastef, arrêté en plein cours, devant ses élèves, les enseignants révoltés

C’ est une histoire qui inquiète enseignants et élèves du lycée de Cabrousse, dans le département d’Oussouye. Hier, un professeur du nom de Jean Biaye, a été cueilli dans l’enceinte dudit établissement scolaire par la gendarmerie. Ayant constaté ce fait qu’ils jugent “inélégant et irresponsable’’, ses collègues ont cessé les cours et se sont rués devant la préfecture de Cabrousse pour dénoncer la manière dont il a été interpellé.


Rédigé par leral.net le Vendredi 26 Février 2021 à 08:38 | | 0 commentaire(s)|

Bignona: Jean Biaye, responsable de Pastef, arrêté en plein cours, devant ses élèves, les enseignants révoltés
Pis, d’aucuns estiment que le seul tort de Jean Biaye, c’est d’être responsable du Pastef de Bignona.

L’acte commis par la gendarmerie à l’endroit du collègue Biaye est irresponsable. La gendarmerie a trouvé M. Biaye en plein cours et a perturbé d’ailleurs tous les élèves, alors que M. Biaye a une adresse’’, a expliqué le porte-parole des professeurs du lycée de Cabrousse à “EnQuête’’.

Selon le professeur Abdou Ciss, les hommes en tenue auraient pu attendre la descente de leur collègue ou bien le trouver chez lui pour lui donner une convocation.

Nous ne pouvons pas cautionner que la gendarmerie vienne à l’école pour prendre un collègue, parce que c’est un acte vraiment ignominieux. Nous, nous sommes des bâtisseurs de société ; nous sommes des responsables, des cadres de l’Etat. Nous sommes également des éducateurs, en dehors d’être professeurs. On attend plus de nous, de la responsabilité. Donc, si la gendarmerie avait quand même l’élégance de trouver le collègue Biaye chez lui pour lui remettre une convocation, il aurait déféré à cette dernière, sans hésiter’’, a-t-il indiqué.

L’acte commis par la gendarmerie ne nous honore pas. Ça nous inquiète beaucoup, parce que nous ne pouvons pas concevoir que des élèves soient perturbés, parce qu’il y a la gendarmerie qui veut entendre un collègue. Nous ne voulons pas que de tels agissements se répètent dans notre établissement’’, a-t-il ajouté.