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Birame Faye: «Wade est un danger ambulant à ne pas suivre»

Le retour de l’ancien chef d’Etat, Abdoulaye Wade, après deux années d’absence, semble ne pas laisser de marbre le Président Macky Sall et son régime. Après les sorties tous azimuts des alliés du Président Sall, la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) est montée hier au créneau pour apporter la réplique.


Rédigé par leral.net le Mercredi 30 Avril 2014 à 23:16 | | 11 commentaire(s)|

Birame Faye: «Wade est un danger ambulant à ne pas suivre»
«Par rapport au jeu de Wade, on répond par l’action au service des populations. On ne répond pas au champ de bataille de la rue. On ne va pas suivre Wade dans la rue parce que c’est son domaine», lance le coordonnateur national adjoint de la Cojer, Birame Faye, face à la presse. Pour les seconds couteaux de Macky, Wade est en train d’orchestrer une agitation à laquelle ils ne parviennent pas à trouver un objet, en dehors de sa volonté d’assurer l’impunité à son fils. Pour Birame Faye et ses camarades, Wade n’est ni plus ni moins qu’un animateur public. «Seul un homme sans gêne ni limite comme Wade peut se sentir aussi à l’aise de se targuer de ses propres turpitudes», indique Birame Faye.

Selon le coordonnateur national adjoint de la Cojer, «Wade est un danger ambulant à ne pas suivre, qui raconte des contrevérités». D’après la Cojer, en dehors de tous ses droits en tant qu’un citoyen sénégalais, Wade a deux options aujourd’hui: «Soit il (Wade) se comporte en ancien chef d’Etat à l’image de Diouf et de Senghor, il prend ce statut et bénéficie de tous les privilèges que lui confère la loi. Ou bien qu’il se comporte en homme politique, en opposant, il donne des coups et qu’il accepte d’en recevoir», souligne Birame Faye.

La Cojer estime que Wade est un homme qui appartient au passé. «Comme tous ses pièges ont été déjoués, il ne reste plus à Abdoulaye Wade qu’à appeler publiquement à l’insurrection. Sur cette question, nous exhortons l’Etat du Sénégal à prendre toutes ses responsabilités pour faire respecter la loi», ordonnent Birame Faye et ses camarades. Pour ces derniers, la peur ne se situe pas dans le camp présidentiel, mais dans le camp qui a fait appel à un vieux de 90 ans pour sauver un parti en léthargie pendant deux ans. Sur un autre registre, la Cojer a salué l’appel lancé par le chef rebelle, Salif Sadio, pour un cessez-le feu en Casamance.

EL HADJI FALLOU FAYE

L'OBS