leral.net | S'informer en temps réel

Budget 2021: Plus de 4500 milliards FCfa au service de la relance

Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, a donné le ton, ouvrant les séances plénières du marathon budgétaire à l’Assemblée nationale, ce jeudi, 26 novembre 2020, selon emedia.


Rédigé par leral.net le Jeudi 26 Novembre 2020 à 19:05 | | 0 commentaire(s)|

L’ordre du jour appelle les considérations générales du projet de Loi des finances 2021. Lequel est arrêté à 4 589, 15 milliards, contre 4 215,2 milliards FCfa, lors du précédent exercice, soit une hausse de 373,95 milliards en valeur absolue et de 8,9% en valeur relative.

Le budget de 4 589, 15 milliards FCfa est composé de 3 225,9 milliards FCfa en recettes et 3 969, 9 milliards FCfa en dépenses, soit en valeur absolue, un déficit budgétaire de 743,9 milliards FCfa.

Comment répondre à la Covid-19 ?

En réponse aux impacts de la crise sanitaire, le budget se résume au triptyque: subir, résister et relancer. Ce, par les perspectives de sortie de la période endémique de la Covid-19, avec ses répercussions sur l’activité économique en 2021, initiée à travers les importants programmes de développement qui devraient être revus dans le PAP 2A 2021-2023. Aussi, la mise en œuvre de ce PAP 2A correspond-il au projet de budget 2021. Pour lequel, tenant compte de certaines leçons tirées de la pandémie, le chef de l’État, Macky Sall, a déterminé les contours : renforcement de la souveraineté alimentaire, amélioration de la couverture sanitaire et développement de la capacité industrielle du pays.

Le PAP 2A, afin d’accompagner les secteurs formel et informel, prévoit des lignes de financement de 300 milliards FCfa, avec des garanties de l’État, dont des taux d’intérêt ne dépassant pas 5,5%.

Par ailleurs, le PLFI accorde une place "prépondérante" à la sécurité, avec la mise en œuvre du plan Gaïndé, la poursuite des investissements sur le secteur de la santé (infrastructures et relèvement des plateaux techniques), la phase 2 du Train express régional (TER), le projet de stade du Sénégal, la consolidation des bourses familiales, entre autres.

S’agissant des inquiétudes soulevées en commission sur la hausse constante de la dette, Abdoulaye Daouda Diallo s’est voulu rassurant, arguant que "la dette augmente régulièrement pour tout pays non exportateur net de pétrole, puisqu’obligé de financer son développement à travers notamment l’emprunt".

Mr Ndao B