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Budgétisation sensible au Genre: Comment l'intégration du Genre dans la planification opérationnelle des Ministères a été faite (Document, partie3)

En application de l’arrêté primatoral n°009159 du 26 mars 2013 portant prise en compte du genre dans l’action gouvernementale, les départements ministériels ont traduit en actes concrets la volonté affichée du gouvernement. Ainsi, à travers les disparités de genre décelées dans la liste d’actions et d’activités de leurs programmes budgétaires, les ministères sont parvenus à proposer des activités correctrices allant dans le sens d’une discrimination positive à l’égard des couches les plus vulnérables de notre société, en l’occurrence les femmes, les enfants et les personnes à besoins spécifiques. Le document est mis à profit pour présenter, pour chaque ministère, le bilan de réalisations 2020 et à mi-parcours 2021, les contraintes et perspectives ainsi que la maquette de budgétisation sensible au genre.


Rédigé par leral.net le Lundi 27 Décembre 2021 à 09:04 | | 0 commentaire(s)|

Budgétisation sensible au Genre: Comment l'intégration du Genre dans la planification opérationnelle des Ministères a été faite (Document, partie3)
Le Ministère de l’Education nationale (MEN)
Bilan des réalisations


Pour rappel, le PAQUET (2018-2030) s’est fixé comme objectif principal, d’intégrer la dimension genre à tous les niveaux du système éducatif. A ce titre, les performances suivantes ont été notées dans le secteur :
Au préscolaire, le taux brut de préscolarisation est de 16,1% pour les garçons contre 18, 5% pour les filles, soit un indice de parité en faveur de ces dernières.
A l’élémentaire, chez les garçons, le taux d’achèvement évolue entre 54,6% et 55,0% de 2016 à 2020. Par contre, chez les filles, on note une nette progression du taux qui est passé de 65% en 2016 à 69,5% en 2020.
Au niveau de l’enseignement moyen général, en 2020, le taux d’achèvement au Moyen général est de 36,6%. Selon le sexe, les proportions montrent que l’achèvement est plus effectif chez les filles (40,8%) que chez les garçons (32,6%). Cette situation montre un indice de parité de 1,25 en faveur des filles. Le Taux brut de Scolarisation (TBS) au Moyen général est de 50,7% avec un indice de parité de 1,21 en faveur des
filles.

En 2020, le taux de réussite au Brevet de Fin d’Etudes moyennes (BFEM) est plus élevé chez les filles (74,57%) que chez les garçons (74,43%). Pour l’enseignement secondaire, le taux brut de scolarisation au secondaire général, au niveau national en 2020, est de 32,9%. Le TBS des filles (35,1%) est supérieur à celui des garçons (30,8%). L’indice de parité du TBS au secondaire général de 1,14 est en faveur des filles.
Concernant l’accès aux filières scientifiques dans le secondaire général, parmi les garçons inscrits au secondaire général, 23,7% sont dans les classes scientifiques alors que cette proportion se situe à 19,9% chez les filles.
Pour ce qui est de la Promotion des Enseignantes, le MEN a fait passer le taux de représentativité des femmes aux postes de responsabilités de moins de 1% en 2013 à plus de 18,8% en 2020.
Également, la mise en œuvre du programme « Education de base des jeunes et des adultes (EBJA) » a permis d’enregistrer un taux de 96% de femmes contre 4% pour les hommes.
Dans le cadre de la gestion de la pandémie, l’élaboration du protocole sanitaire s’est faite avec une forte participation du Cadre de Coordination des Interventions sur l’Education des filles pour une bonne prise en compte de la spécificité des filles et des femmes. Des serviettes hygiéniques ont été mises à la disposition des filles dans certaines académies dont Pikine-Guédiawaye, Thiès et Kaolack. Un dispositif de prise en charge psycho-social est mis en place avec les cellules d’alerte, de veille et de prise en charge (CAVAP).
Des modules sur le genre et les violences basées sur le genre en milieu scolaire sont élaborés dans le cadre du Projet de Renforcement de l'Appui à la Protection des Enfants dans l'Education (RAP), traduits en arabe pour les daaras et écoles franco-arabes.
Pour aller dans le sens de l’institutionnalisation du genre, une grande initiative est prise par le ministère avec la mutation du CCIEF (dont l'ancrage est la DPRE) par la Cellule Genre et Equité du MEN (CGE-MEN) placée sous la tutelle du Secrétariat général conformément aux orientations du décret 2017-313.
Contraintes et perspectives

Malgré le contexte de la pandémie du COVID-19, les résultats scolaires ont été forts satisfaisants. Cependant, certaines contraintes demeurent et ont pour noms :
- le retour en force de certains obstacles au maintien des filles à l’école tels que « les coûts d’opportunité » grandement lié à la pauvreté de nombreux ménages et qui causent le travail rémunéré des enfants ;
- les travaux ménagers (des filles) ;
- la faiblesse (pour diverses raisons) du suivi de l’encadrement parental et communautaire des apprentissages des enfants particulièrement des filles ;
- les violences récurrentes dans l’espace scolaire ;

- les grossesses et les mariages qui contribuent aux abandons ou redoublements des victimes ;
- le déficit d’appropriation et de mise en œuvre du « gender main streaming » dans le contexte de budget programme ;
- le renforcement de l’accès et du maintien des garçons à l’école dans certaines zones, notamment le nord du pays.
En perspectives, le département devra faire face aux défis ci-après :
- l’autonomisation des filles dans le moyen et le secondaire ;
- le renforcement des compétences des enseignants aux thématiques liées au genre, au leadership, à la gestion administrative, financière et matérielle des établissements, à la maitrise de l’outil informatique etc. ;
- le renforcement de la synergie dans les interventions et de la dynamique
partenariale ;
- le renforcement des actions liées à l’accès des filles aux Sciences, Technologie,
Ingénierie et Mathématiques (STEM) ;
- l’amélioration du dispositif de suivi-évaluation des activités portant sur la prise en compte de la dimension genre dans le secteur de l’éducation.
Toutes ces actions seront déroulées dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 4 du programme du PAQEEB dont le financement est disponible.
Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)

Ministère des Sports (MS)
Bilan des réalisations

Des résultats encourageants ont été enregistrés à travers la mise en œuvre des programmes budgétaires du département. Pour l’essentiel, ils portent sur :
- la réalisation de l’étude pré diagnostique genre du secteur des sports qui vise à cerner les inégalités de genre dans le milieu ;
- des efforts faits pour augmenter le nombre de licenciés des fédérations et des groupements sportifs, même si le taux reste toujours faible pour la junte féminine (17%) ;
- des actions significatives menées en faveur des couches sociales, avec une attention particulière portée sur les couches vulnérables. C’est dans ce cadre qu’un partenariat dynamique a été noué avec des institutions comme le Centre d’Education et de Formation pour Déficients Intellectuels (CEFDI) de Talibou
Dabo et l’école inclusive « le Petit Prince de Handiscole de Rufisque » ;
- la promotion de la participation des filles aux activités sportives avec 30 457 filles notée lors des activités du sport scolaire et universitaire ;
- le niveau satisfaisant de la participation des femmes à la formation des professeurs et maitres d’EPS (22,38%) ;
- la formation et encadrement de 26 femmes dans les métiers d’entraineur soit
32,4% de l’effectif ;
- l’organisation d’un atelier de partage et de renforcement de capacités sur le genre au profit de responsables de services centraux et déconcentrés ainsi que des points focaux membres de la cellule genre.
Contraintes et perspectives

Les principales contraintes qui continuent de plomber l’intégration effective du genre dans le secteur des sports sont, entre autres, l’absence de données désagrégées et d’audit genre du département.
En perspectives, la stratégie retenue à court et moyen termes sera centrée sur :
- l’élargissement de l’étude pré-diagnostique genre du secteur des Sports;
- l’organisation annuelle d’une « journée nationale femme et sport » ;
- la sensibilisation sur le genre et le sport ;
- la réalisation de l’audit genre du secteur ;
- l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action stratégique et opérationnelle pour corriger les inégalités de genre dans le secteur ;
- la tenue de sessions de renforcement de capacités du top management et des points focaux sur le genre et les concepts ;
- le renforcement de capacités en planification et budgétisation sur le genre.

Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)

Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)
Bilan des réalisations

Avec la pandémie de la Covid-19, le déroulement normal des activités du département, a été perturbé, ce qui a contraint les autorités, à s’adapter au nouveau contexte. C’est ainsi qu’un atelier de partage et de validation des documents stratégiques de la cellule genre a été organisé autour des bilans, du dépliant explicatif de la politique genre du ministère, et du livret d’information du point focal.
De même, un atelier virtuel a été organisé sur l’intégration de la dimension genre et le partage d’expériences avec les services et directions du ministère ainsi que les services déconcentrés notamment les Centres culturels régionaux (CCR). Cette démarche a permis d’être en parfaite adéquation avec les directives présidentielles, la Lettre de Politique sectorielle de Développement (LPSD) et la politique genre du département.
Contraintes et perspectives

Les principales contraintes rencontrées portent essentiellement sur l’insuffisance des
ressources (financières, matérielles et humaines) mais également sur le manque
d’implication du top management et la lenteur des services dans la mise à disposition
des données statistiques.
La stratégie opérationnelle retenue s’appuiera sur une planification rigoureuse, sur
l’élargissement des cibles et des enrôlements, sur l’augmentation des moyens, etc. en
vue de parvenir à une intégration totale du genre et à un portage institutionnel effectif.
Il reste attendu un accompagnement technique de la DEEG et la collaboration avec les
partenaires.
Les défis à relever sont nombreux et consistent, entre autres, à :
- exécuter de manière effective les deux (02) programmes du plan d’actions de 2021 élargi en 2022 (Women forces qui a pour objectif de renforcer, d’encadrer et de promouvoir le leadership féminin de l’écosystème culture et communication et gender attitude qui vise une mise à niveau effective sur
l’approche genre) ;
- cibler et impliquer les partenaires pour le financement du plan d’actions de 2022
à 2025 ;
- faire le plaidoyer pour le portage institutionnel du genre dans tout le secteur (renforcement de capacités basé sur le genre à l’ensemble du top management pour une meilleure atteinte de nos objectifs) ;
- impliquer tous les services et directions dans la politique genre du département;
- créer un cadre d’encadrement et de renforcement du leadership féminin au niveau de l’écosystème culture et communication (session de renforcements de capacités des femmes et appui à la structuration des femmes chefs d’entreprises ;)
- veiller à l’autonomisation économique des femmes à travers l’élaboration et l’exécution des plans d’actions annuels ;
- renforcer la discrimination positive à l’endroit des femmes à tous les niveaux ;
- prendre en compte le genre dans les plans architecturaux du MCC (rampes, salles d’eau dédiées, dispositifs complets de commodités) ;
- traduire les directives présidentielles en actes concrets.

Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)

Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS)
Bilan des réalisations

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’institutionnalisation du genre au MSAS, la cellule genre a mené, durant l’année 2020, plusieurs activités pour un accroissement du niveau de sensibilité genre dans la politique sanitaire à l’échelle centrale, intermédiaire et périphérique mais également une offre de prestations de services sanitaires équitables aux populations.
S’agissant de l’accroissement du niveau de sensibilité genre, divers outils ont été élaborés par la cellule. Il s’agit principalement du manuel d’intégration du genre dans la prestation de soins, du module de base sur l’approche Genre et Santé, des cahiers de l’apprenant et du formateur du guide de formation sur le leadership et le genre dans le cadre de la gouvernance sanitaire locale et du guide additif au manuel du système d’information sanitaire et social.
Ainsi, plusieurs formations ont été tenues profit de divers acteurs et ont essentiellement porté sur :
- la formation des membres ECR et ECD de la région de Saint-Louis sur le manuel d’intégration du genre dans la prestation de soins pour leur permettre de démarrer le processus de démultiplication dans leurs zones de responsabilité ;
- la formation sur genre et leadership au bénéfice de 70 femmes dans le cadre de la gouvernance sanitaire locale dans les régions de Ziguinchor, Thiès et Louga ;
- la formation sur la gestion de l’hygiène menstruelle des acteurs dans les trois départements de la région de Fatick (Foundiougne, Gossas et Fatick) ;
- la formation d’un pool de formateur national sur les VBG. Dans le cadre des activités de riposte contre la pandémie, une réunion de coordination virtuelle a été tenue avec les points focaux genre des régions pour faire le point sur la maladie au niveau de leurs zones respectives, ce qui a permis de partager les
réalisations et difficultés rencontrées sur le terrain et de formuler des recommandations pour une meilleure prise en compte du genre.
Contraintes et perspectives

Les contraintes rencontrées dans la mise en œuvre des activités sont essentiellement
liées :
- au chevauchement des activités après l’allégement des mesures ;
- à l’indisponibilité des autres parties prenantes ;
- à l’insuffisance des ressources financières.
En perspectives, il est visé, à travers le plan d’institutionnalisation genre, de doter
le MSAS d’une capacité d’utilisation des modalités et techniques de conception,
exécution et suivi sensibles au genre, aux fins d’accroitre l’efficacité de l’impact des
politiques et des programmes sur les populations et plus particulièrement sur les
femmes.
Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)

Ministère de la Jeunesse (MJ)
Bilan des réalisations

Les activités genre réalisées au cours de l’année 2020 se présentent comme suit :
- l’accompagnement technique au réseau des jeunes pour la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines/mariages d’enfants (MGF/ME) ;
- la sensibilisation sur la prévention (des IST/VIH SIDA, violences et abus sexuels, mariages et grossesses précoces et/ou non désirées, violences basées sur le genre dont les mutilations génitales féminines, drogue, alcoolisme, tabagisme, etc.) qui met l’accent sur l’Information, l’Education et la Communication pour un changement de comportement personnel voire social (IEC/CCS) à travers laquelle les approches d’éducation par les pairs et clubs de jeunes filles leaders sont largement préconisées ;

- le renforcement de capacités des jeunes par l’ANPEJ : 2 228 jeunes ont été formés dont 43% de garçons et 57% de filles ; 174 jeunes ont pu bénéficier d’un emploi dont 74% de garçons et 26% pour les filles ;
- l’élaboration d’outils de collectes de données pour l’audit technique genre ;
- la mise en place de l’antenne régionale sous la présidence du Gouverneur et de l’Inspectrice régionale de la jeunesse de Dakar ;
- l’organisation d’un atelier de revue sur le genre ;
- l’élaboration du plan d’action de la riposte contre le covid-19;
- l’appui à certaines associations dans le cadre de la résilience économique ;
- la distribution de kits aux lingères de la Sicap foire et de la Médina.

Contraintes et perspectives

Les principales contraintes liées à la problématique genre au niveau du département,
sont en rapport avec :
- l’insuffisance de ressources allouées aux activités de genre notamment à la
cellule genre et aux antennes régionales en charge du genre ;
- la non effectivité de la prise en compte du genre dans les services et directions
lors des exercices de planification ;
- la non disponibilité de données désagrégées selon le sexe;
- le déficit de formation des acteurs du secteur sur le genre.
Concernant les défis, ils portent, entre autres, sur l’institutionnalisation du genre dans
le secteur de la jeunesse. Cela se traduira notamment par :
- une bonne maitrise du concept et des réalités de genre du secteur de la
Jeunesse ;
- une intégration du genre dans les différents documents de planification du
département ;
- l’existence d’un plan d’action genre harmonisé au niveau du département ;
- le démarrage de l’audit technique genre.
Ainsi à court et moyen terme, la Cellule genre prévoit d’élaborer un programme de renforcement de capacités à l’attention du top management et des agents du secteur et de passer à la territorialisation du genre avec une synergie des sectoriels pour atteindre les associations de jeunes, les leaders communautaires et les partenaires locaux.
Il est également prévu de mettre en place un processus de collecte et de partage de données « genre » fiables ainsi qu’un cadre d’échanges sur les activités genre notamment des réunions périodiques d’informations ; d’échange et de planification stratégique avec la participation de tous les acteurs (CEP, points focaux, chefs de service, etc.).

Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)

Ministère de l’Environnement et du Développement durable
(MEDD)
Bilan des réalisations


Malgré le contexte lié à la pandémie de la Covid-19, le MEDD a réalisé une série d’études de référence portant sur le genre pour différents secteurs du développement durable, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, notamment le PNUD, le FEM et l’AFD. Lesdites études ont porté sur :
▪ les vulnérabilités et l’impact des changements climatiques sur les rapports genre, dans les secteurs de la Santé, de l’Agriculture, des Infrastructures et des Inondations ainsi qu’au niveau territorial, financé par le Projet national d’Adaptation aux changements climatiques appuyé par le PNUD et le FEM (PNA/FEM). Les résultats suivants ont été notés :
- l’établissement d’une situation de référence sur les vulnérabilités dans les quatre secteurs clés au niveau local par rapport aux changements climatiques et le genre ;
- la définition d’indicateurs genre sensibles au climat pour chaque secteur ;
- l’identification, la collecte et l’analyse des expériences de programmes ou projets existantes en termes de vulnérabilité et la manière dont elles sont prises en compte dans la réponse à l’intégration de la dimension genre ;
- la définition du niveau d’articulation entre la mise en œuvre des programmes et projets dans les secteurs concernés et la prise en compte de l’aspect genre sensible au climat ;
- l’identification des forces, faiblesses, opportunités et contraintes pour une prise en compte du genre sensible aux changements climatiques dans les Plans nationaux d’adaptation (PNA) sectoriels.
▪ les enjeux relatifs à l’équité du genre dans les aires marines protégées et la gestion durable de la mangrove dans les zones d’intervention du projet, ainsi que la production d’un plan d’action visant à intégrer la question du genre dans le cadre logique du projet d’extension avec l’appui de l’AFD dans le cadre du Projet AMP mangroves ;
▪ l’élaboration du cadre d’actions stratégique et opérationnel pour une meilleure prise en compte du genre dans les programmes techniques du secteur de l’Environnement et du Développement durable avec l’appui du PNUD. Il s’agit spécifiquement de :
- l’actualisation de la situation de référence Genre du Secteur de l’Environnement et du Développement durable ;
- la détermination des enjeux et axes fondamentaux de la stratégie Genre du secteur de l’environnement ;
- la définition des grands axes du cadre de résultats genre de l’environnement ;
- la détermination des modalités de mise en œuvre de la stratégie Genre.

▪ l’intégration des questions d’égalité femmes-hommes dans la stratégie de renforcement des compétences pour un développement résilient face au changement climatique et créateur d’emploi avec l’appui de l’AFD par le biais de « Adapt’Action ».
Contraintes et perspectives
Les principales contraintes du secteur sont liées aux difficultés de réalisation d’activités genre planifiées dans les différents programmes budgétaires, d’où la nécessité de prévoir un mécanisme pour les atténuer. Aussi, la stratégie opérationnelle à court terme sera elle axée sur :
- le suivi de la mise en œuvre des indicateurs et activités genre planifiées dans les programmes ;
- le renforcement des capacités des responsables, agents et points focaux genre des directions sur les concepts et outils genre ;
- la recherche de partenaires de ressources financières et de partenariats pour la mise en œuvre de programmes et d’études genre dans le secteur ;
- le renforcement des capacités sur les outils et concepts genre;
- l’élaboration du volet genre du PSE-Vert ;
- la mise à l’échelle des expériences réussies sur le territoire national en matière d’égalité des sexes ;
- le financement des activités d’autonomisation des femmes en lien avec le développement durable ;
- la réalisation d’études approfondies sur les impacts de la déforestation, les pollutions, nuisances et changements climatiques sur la santé des femmes et leurs activités d’autonomisation économique ;
- l’appui des femmes entrepreneures dans l’utilisation des produits alternatifs au plastique et le recyclage des déchets plastiques ;
- le réseautage des femmes du secteur de l’environnement et du développement durable et l’appui à l’autonomisation des femmes dans l’industrie verte ;
- le suivi et la coordination des activités sensibles au genre;
- la participation de la cellule genre aux conférences des parties (conventions
et CSW)
Maquette de budgétisation sensible au genre

(Voir Tableau)







Budgétisation sensible au Genre: Comment l'intégration du Genre dans la planification opérationnelle des Ministères a été faite (Document, partie3)













Mr Ndao B