Avec cette innovation pédagogique, à laquelle se prépare le CESTI, ses diplômés "seront à même d’avoir le recul nécessaire pour poser les questions pertinentes sur les enjeux et les impacts de la science", a expliqué M. Sarr, vendredi à Dakar.
Il intervenait à un séminaire de deux jours organisé par le CESTI et l'UNESCO, sur le thème : "L'information et la communication pour le développement durable. Les enjeux d'une réappropriation des concepts de l'après Rio+20 et de l'agenda de développement post-2015".
A cette occasion, il a rappelé que l’établissement qu’il dirige préparait un master en journalisme scientifique.
M. Sarr assure que la formation prévue à cet effet "produira des professionnels capables d’innover et de maîtriser la diffusion des savoirs scientifiques (…) sur toutes les questions qui impliquent à la fois l’expertise scientifique, les choix politiques et la pluralité des savoirs et des cultures".
"Nous avons la conviction que le CESTI doit aller plus loin dans ce domaine, avec la mise en place d’un master en journalisme scientifique, après le master en journalisme économique, que nous venons de ficeler avec la FASEG (Faculté des sciences économiques et de gestion)", a-t-il souligné.
Il assure : "Nous sommes très avancés dans la réflexion."
Ibrahima Sarr a tenu à expliquer les enjeux de l’information scientifique. "La production du contenu médiatique comporte des contraintes qui altèrent la diffusion des informations scientifiques", a-t-il signalé. "D’une part, a-t-il expliqué, les journalistes peuvent, de manière biaisée, interpréter des informations collectées ou transmises par les scientifiques."
"D’autre part, les scientifiques sont parfois de mauvais vulgarisateurs, ce qui rend la tâche des journalistes plus ardue", a ajouté M. Sarr.
Il signale qu’"avec la spécialisation croissante de la recherche, les informations sont complexes et les scientifiques ont moins de temps à consacrer aux médias".
ESF/ASG
Il intervenait à un séminaire de deux jours organisé par le CESTI et l'UNESCO, sur le thème : "L'information et la communication pour le développement durable. Les enjeux d'une réappropriation des concepts de l'après Rio+20 et de l'agenda de développement post-2015".
A cette occasion, il a rappelé que l’établissement qu’il dirige préparait un master en journalisme scientifique.
M. Sarr assure que la formation prévue à cet effet "produira des professionnels capables d’innover et de maîtriser la diffusion des savoirs scientifiques (…) sur toutes les questions qui impliquent à la fois l’expertise scientifique, les choix politiques et la pluralité des savoirs et des cultures".
"Nous avons la conviction que le CESTI doit aller plus loin dans ce domaine, avec la mise en place d’un master en journalisme scientifique, après le master en journalisme économique, que nous venons de ficeler avec la FASEG (Faculté des sciences économiques et de gestion)", a-t-il souligné.
Il assure : "Nous sommes très avancés dans la réflexion."
Ibrahima Sarr a tenu à expliquer les enjeux de l’information scientifique. "La production du contenu médiatique comporte des contraintes qui altèrent la diffusion des informations scientifiques", a-t-il signalé. "D’une part, a-t-il expliqué, les journalistes peuvent, de manière biaisée, interpréter des informations collectées ou transmises par les scientifiques."
"D’autre part, les scientifiques sont parfois de mauvais vulgarisateurs, ce qui rend la tâche des journalistes plus ardue", a ajouté M. Sarr.
Il signale qu’"avec la spécialisation croissante de la recherche, les informations sont complexes et les scientifiques ont moins de temps à consacrer aux médias".
ESF/ASG