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CORNICHE - Découverte d’une femme morcellée en 7 tas : La Dic piste le crime rituel

Le réveil a été douloureux, hier, pour les populations de Rebeuss et environs. Tôt le matin, un corps découpé d’une dame âgée d’une quarantaine d’années a été découvert sur la plage de Koussoum. La Police, terrifiée par ce crime qui est le premier de son genre au Sénégal, a ouvert une enquête. Mais, les limiers pensent qu’il s’agit d’un meurtre rituel. Puisqu’il y a une semaine, un mouton découpé et mis dans sept sacs blancs a été découvert au même endroit.


Rédigé par leral.net le Dimanche 15 Mars 2009 à 14:18 | | 0 commentaire(s)|

CORNICHE - Découverte d’une femme morcellée en 7 tas : La Dic piste le crime rituel
Dakar serait-elle en passe de devenir comme Caracas, la capitale vénézuélienne ou bien encore Le Cap en Afrique du Sud ; des villes connues pour leur niveau élevé de «criminalité». En tous les cas, depuis quelques temps, la capitale sénégalaise est confrontée à des crimes horribles. On se souvient notamment des cambistes retrouvés morts, ligotés à l’arrière d’une voiture au quartier Liberté 6, et d’une française, l’année dernière. Voilà encore qu’un autre meurtre vient d’être constaté hier, sur les rochers de la plage de Koussoum sur la Corniche ouest à hauteur de la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Il s’agit d’une femme âgée, d’après une source policière, d’une quarantaine d’années, retrouvée morte et découpée. La tête était séparée du buste, les mains sectionnées à hauteur des avant-bras et les pieds coupés au niveau des genoux. Le tout dans un sachet de couleur noire. Face à cet horrible acte, un responsable de la Police déclare : «Jamais dans l’histoire de la Police au Sénégal, on a eu à constater un tel acte.»

soupconS de crime RITUEL
Le procureur de la République, qui s’est déplacé en personne sur les lieux, a indiqué qu’une enquête est ouverte et que ce sont les éléments de la Dic (Division des investigations criminelles) qui vont s’en charger. Ces derniers, en compagnie des éléments de l’identité judiciaire étaient sur les lieux pour interroger les témoins et procéder à l’identification du corps.
Mais, les services de sécurité, qui n’ont pas encore achevé leurs investigations, considèrent qu’il s’agit d’un crime rituel. Et, ces derniers d’annoncer qu’au même endroit, il avait été retrouvé, il y a une semaine, un mouton découpé en morceaux. Ceux-ci étaient mis dans sept sacs blancs. Ces morceaux commençant à pourrir, avaient poussé les services de sécurité à saisir une société de ramassage des ordures pour procéder à leur évacuation.
Curieusement, dix jours après ce constat, on retrouve sur place une femme décapitée et mise dans sept sacs différents de même nature que ceux du mouton découvert auparavant.
Le fait que quelqu’un commette un meurtre ailleurs et vienne déposer le corps à un endroit où il avait été trouvé un cadavre de mouton dans des sacs de même nature, avec l’absence de trace de sang, conforte les limiers dans leur conviction qu’il s’agit d’un crime rituel.

AUCUNE BLESSURE SUR LES PARTIES DECPOUPEES
D’après des personnes présentes sur place, c’est le matin, de bonne heure que le corps sans vie de la dame, qui aurait des tresses sur la tête, détachée du torse, a été découverte par des individus qui faisaient leur jogging matinal et d’autres habitués de la plage comme les personnes âgées qui, après la prière de l’aube, chapelets à la main, préfèrent se promener au bord de la plage pour respirer la brise marine.
Toujours, selon ces mêmes personnes, les parties déchiquetées du corps de la victime sont intactes. Elles ne présentent aucune blessure. Un des jeunes hommes ayant découvert le corps, horrifié par la vue de ce corps complètement découpé, a eu du mal à s’exprimer.
Les éléments des sapeurs-pompiers ont transporté le corps de la victime, qui va subir une autopsie afin de déterminer les causes de ce crime qui va certainement livrer ses auteurs dans les jours à venir.
La mer continue de déverser ses vagues et les populations terrifiées se lancent dans des commentaires même les plus fous. Le sachet noir qui contenait les morceaux du corps est sur place, à côté d’une chaussure noire dont certains n’ont pas manqué d’attribuer la propriété à la victime.

Pape Alé Niang