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Cibles d'escrocs de haut vol, Kabila, Ouattara, Macky et Bongo l'ont échappé belle

Le Président Macky Sall et plusieurs chefs d’Etat du continent étaient sur la tablette d’escrocs qui se faisaient passer pour le ministre français de la Défense. Ces arnaqueurs faisaient croire aux Présidents africains, à leurs proches ou aux entreprises françaises basées en Afrique, que la France avait besoin d’argent pour gérer des missions officieuses comme le paiement d’une rançon à des terroristes. L’enquête ouverte à Paris s’oriente vers l’Israël.


Rédigé par leral.net le Mardi 24 Mai 2016 à 09:38 | | 4 commentaire(s)|

Qu’ont en commun Macky Sall, Joseph Kabila, Ali Bongo, ou Alassane Ouattara ? Ces quatre chefs d’Etat étaient la cible d’escrocs notoires, aujourd’hui traqués par la justice française. Selon Libération qui donne l’information, ces arnaqueurs hors pair qui disposaient de moyens conséquents, faisaient croire à des Présidents africains ou à leurs proches que la France avait besoin de sommes colossales d’argent pour gérer des missions officieuses comme le paiement de rançons à des terroristes présumés. Pour ce faire, ils n’hésitaient pas à imiter la voix de Jean-Yves le Drian, le ministre français de la Défense. Un chef d’Etat a failli mordre à l’hameçon puisque les escrocs l’avaient directement contacté pour lui demander de verser 5 millions d’euros, environ 3,2 milliards de FCfa, dans un compte logé à Hong Kong. Heureusement qu’il n’est pas passé à l’acte.

Mais cela n’a pas été le cas pour certaines multinationales françaises présentes sur le continent. Selon le journal, au total, ces entreprises françaises, basées Afrique, ont versé 20 millions d’euros, soit 13,1 milliards de FCfa. Fort heureusement, cette manne financière a été bloquée par la justice française qui a confié l’enquête à l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (Ocrgdf) à la suite d’une information judiciaire ouverte pour escroqueries et tentatives d’escroquerie en bande organisée, blanchiment d’argent, et usurpation d’identité et de qualité. Les premières pistes de l’enquête indiquent que les arnaqueurs se trouvent en Israël et la France a sollicité la coopération judiciaire de ce pays.