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Cinéma: Hugues Diaz directeur de la Cinématographie, « au Sénégal l’industrie cinématographique peine à se relever »

Le cinéma, au-delà de l’aspect divertissement en cache un autre, celui-là économique. Ce secteur génère des milliers d’emploi mais les acteurs ont dénoncé les difficultés qu’ils rencontrent tous les jours pour exercer leur métier dans les conditions meilleures. Et pourtant avec tous ces problèmes, trois films sénégalais ont été sélectionnés dans des festivals organisés en Europe.


Rédigé par leral.net le Mardi 31 Janvier 2017 à 15:46 | | 0 commentaire(s)|

C’est à l’occasion d’une conférence de presse pour communiquer sur la sélection de trois films, « Une place dans l’avion», « L’enfant perdu » et « Djibril », réalisés respectivement par Khadidiatou Sow, Abdou Khadir Ndaye et Alain Gomis que les acteurs de la cinématographie sénégalaise ont déploré les manques de moyens malgré les efforts du FOPICA (le Fonds de promotion à l’industrie cinématographique et audiovisuelle). Cette structure financière a un budget d’un milliard de nos francs.

Selon le directeur de la Cinématographie ces films sont appuyés par ce Fonds mais l’industrie cinématographique « peine à se relever, le système de distribution pose problèmes et surtout le manque d’espaces de projection à savoir les salles de cinéma », a regretté M. Hugues Diaz.

A l’en croire, la sélection des films sénégalais précités pour ces festivals « Berlinal, Fespaco », relève de la qualité du produit. « Nous produisons des films de qualité qui obéissent aux règles et standards internationaux, et nous avons de jeunes réalisateurs qui ont de bons projets», renseigne le directeur.
Et Omar Sow de la CINEKAP d’enfoncer le clou, « les moyens ne sont toujours pas là mais nous allons tout faire pour produire des films ».

Pour les nominés, tous des jeunes, ont en effet remercié le FOPICA qui les a financés à hauteur de 30 à 40 millions de francs Cfa qui leur ont permis de réaliser leur rêve.

Cheikh Makhfou Diop Leral