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Classement Doing business 2018 : le Sénégal veut intégrer le top 100

Le Sénégal ambitionne d’être pari les 100 premiers pays au classement Doing business dans les trois prochaines années. Mieux, le pays veut être dans les 50 places d’ici 2023. Pour atteindre ces objectifs, l’Apix organise depuis hier à Saly un atelier de partage portant état d’avancement de la feuille de route Doing Business 2018, avec les parties prenantes. Cette rencontre qui regroupe les contributeurs et les agents de l’administration, vise à partager les évolutions notées ces trois derniers mois et discuter des contraintes et difficultés à améliorer d’ici fin mai.


Rédigé par leral.net le Samedi 29 Avril 2017 à 11:13 | | 0 commentaire(s)|

Classement Doing business 2018 : le Sénégal veut intégrer le top 100
Le directeur de l’Environnement des affaires à l’Apix, M. Mamadou Lamine BA, estime que le Sénégal peut bien quitter la 147e place du classement Doing Business de la Banque mondiale pour atteindre la 100e place. « C’est hyper possible. Nous pensons que dans les deux ans à venir, c’est réalisable. On est entré dans les 150 places en 2016. Il y a ce classement qui va sortir en 2017, on aura le classement 2018 et celui de 2019. On a trois séries de classement. Pour dire que nous allons être sur 100, ça part de notre hypothèse de progression.

On était à la 180e place, il y a trois ans. Quand on disait qu’aux gens dans trois ans nous serons à la 150e, beaucoup ne nous croyaient pas. Aujourd’hui, on a pu démontrer que sur un horizon de trois de trois ans, on peut gagner 30 places. Et comme ça, on s’est dit qu’on va faire un effort pour gagner 50 places dans un horizon de trois ans. C’est ça l’ambition et en 2023, on pourra dire on est dans les 50 premiers. Le Rwanda l’a réussi et pourquoi pas le Sénégal ?
».

Mais pour arriver à ces résultats, les acteurs ont soulevé un certain nombre de problèmes qui ne militent pas en faveur de l’atteinte de ces objectifs, à savoir améliorer l’effort de communication sur les effets et les différents acteurs. En plus, il y a les retards dans la mise en place des budgets et des décrets, à faire passer. « Il y a également des activités qui nécessitent des budgets pour les mettre en œuvre et parfois, il y a des retards dans la mise en place des budgets, mais c’est des mesures correctives qu’on est en train de prendre et qui permettront d’ici la fin mai, de boucler le processus du plan d’action au minimum à 80% », a souligné le directeur de l’Environnement des affaires de l’Apix.

D’ici fin mai, l’Apix compte améliorer les décrets qui sont en cours, «pour tout ce qui concerne le tribunal de Commerce, pour ce qui concerne l’encadrement de tout ce qui est tarif pour le transfert de propriétés au profit des Pme parce qu’on doit mettre en place un instrument incitatif qui va permettre au Pme d’acquérir, de mettre les biens immobiliers dans leur patrimoine, afin de faciliter l’accès au financement et le processus de télé-paiement qui sera déjà généralisé à la mi-mai pour les grandes entreprises.

Aujourd’hui, c’est pour voir que tout ce qui est redevance, tout ce qui est taxes liées aux permis de construire, soit payé directement sans se déplacer, en payant même tout ce qui est taxe à l’urbanisme et taxe aux collectivités locales
».

Pour corriger le déficit de communication, l’Apix compte également passer par des processus de communication à l’affichage qui vont permettre aux citoyens de connaître dans la réalité, les délais, les droits qu’ils sont à même d’exiger de l’Administration au comptoir ou en ligne.

Les acteurs ont néanmoins noté les bons points enregistrés. « Aujourd’hui, il y a des efforts qui ont été accomplis sur un certains nombres d’indicateurs comme la création d’entreprises, le transfert de propriétés, de paiement de taxes et l’accès à l’électricité. Il y a des mesures qui sont déjà entrées en vigueur. Par exemple, tout ce qui est réduction du coût de l’électricité, amélioration de l’indice sur la fiabilité des réseaux pour l’électricité, la réduction des délais au niveau de l’eau et aussi des efforts de rationalisation de réduction des délais de transfert de propriété », s’est glorifié M. Ba.

Le Quotidien