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Comportement des Sénégalais et de certains leaders de l'Apr : Les vérités d'Arona Coumba Ndoffène Diouf


Rédigé par leral.net le Vendredi 15 Juillet 2016 à 13:27 | | 0 commentaire(s)|

Le ministre conseiller du Président Sall a, lors de sa rencontre avec les membres de la Cric (Cellule républicaine d’information et de communication), dénoncé le fait que des mouvements de soutien naissent en ayant comme seul objectif de tendre la main aux leaders politiques et autres ministres et Dg pour pouvoir assurer leur survie. Pour Arona Coumba Ndoffène Diouf, l’Apr est un parti où, pratiquement, le fonds politique n’existe pas. « Ce n’est pas un parti où on distribue les biens communs, l’argent du contribuable aux leaders pour faire de la politique. C’est une rupture que nous avons incarnée et que nous sommes en train de vivre », a-t-il dit ajoutant : « Nous sommes en train d’orienter ces fonds à des programmes ficelés qui étaient leur cible ».

« Il n’y a pas beaucoup de ministres qui, aujourd’hui, ont la latitude financière de pouvoir débloquer de l’argent », souligne-t-il indiquant que « c’est comme cela que le Président le veut ». Se voulant très clair, M. Diouf dira qu’ils ne veulent plus être dans un parti où seuls les administrateurs sont les riches. « Si tu veux être riche, il faut aller travailler », estime-t-il avant d'enchaîner : « Et c’est cette rupture qui est fondamentale et qui pourra amener notre pays à réaliser son Pse ». Aussi, conseille-t-il ceux qui soutiennent le Président à travers les mouvements de sympathie : « Développez des activités endogènes qui vous permettront de survivre et n’attendez pas trop de qui que ce soit. Vous le ferez, d’abord pour votre pays, parce qu’il faut préparer les prochaines générations, ensuite pour vous-même être le Président vient en troisième lieu en tant que leader ».

Profitant de cette occasion, Arona Coumba Ndoffène Diouf a donné son avis sur la marche du pays. Selon lui, les Sénégalais ne travaillent pas,. « Ils ne font que parler. C’est tout ce qu’ils savent faire », dit-il. Ils trouvent que les gens perdent beaucoup de temps avec des « détails ». Pour ce qui est de l’exemple du leader de Rewmi qui fait couler beaucoup de salive ces derniers jours, il dira : « Un Idrissa Seck qui a été jugé et condamné, ce n’est plus notre problème », s’est-il offusqué. L’attitude de certains de ses camarades « qui ne sont là que pour répondre », a aussi été déplorée par le ministre conseiller qui ajoute : « Ce n’est pas ce que demande le Président, il veut que l’on aille à l’essentiel, à travailler, et non à être là à répondre à ces gens-là. Nous n’avons pas ce temps-là ».

Mariama Kobar Saleh