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Concertation nationale pour l’avenir de l’enseignement supérieur: L’Université Gaston Berger de Saint Louis entre dans la danse

Les autorités de l’Université Gaston Berger, des instituts privés d’enseignement supérieur de la commune et les autorités administratives déconcentrées de Saint-Louis ont ouvert ce jeudi 21 février 2013, les séances de Concertation Nationale pour l’Avenir de l’Enseignement Supérieur au Sénégal(CNAES).


Rédigé par leral.net le Vendredi 22 Février 2013 à 11:15 | | 0 commentaire(s)|

Concertation nationale pour l’avenir de l’enseignement supérieur: L’Université Gaston Berger de Saint Louis entre dans la danse
C’est sous la présence du Gouverneur et du président du Conseil régional de Saint-Louis et devant un public assez nombreux que les travaux de la concertation sur l’enseignement supérieur ont démarré au sein du campus pédagogique de l’Université Gaston Berger. En effet, dans le souci de mener à bien les assises nationales sur l’enseignement supérieur, les directeurs d’UFR, les professeurs, les chefs de services administratifs, les représentations de la Conférence des Ecoles Privées d’Enseignement supérieur, le secrétaire général de l’université, les étudiants et le président de l’Assemblée de l’Université de Saint-Louis ainsi que des partenaires de l’enseignement supérieur s’engagent et s’organisent à améliorer l’organisation et le fonctionnement de ces journées de concertation sur le sous-secteur.

Ainsi, l’université de Saint Louis dont le crédo est « l’Excellence au Service du développement » ne peut être que concernée par ces concertations visant à éradiquer la crise du sous-secteur de l’enseignement supérieur sénégalais si l’on croit son recteur, le professeur Lamine Gueye. C’est à cet effet que des ateliers de travaux ont été mis en place. Dans chacun des cinq groupes thématiques, on note la présence du corps professoral, de chercheurs, de directeurs d’Unité de Formation et de Recherches mais aussi d’étudiants.

Les thèmes tournent autour de la «Gouvernance», de la «Recherche de l’Innovation», de «Offre de formation et Qualité», de «Ouverture (relation avec les marchés, la communauté et l’internationalisation) et du Financement». La feuille de route de chacun des ateliers de travaux est définie par des termes de référence qui sont mis à la disposition des membres du groupe. D’après ces dits termes de référence, les groupes thématiques sont «chargés d’approfondir, chacun, un des axes de réflexion retenu comme devant faire l’objet de discussions par l’ensemble des segments de la Nation.»

Rappelons que cette concertation nationale pour l’avenir de l’enseignement supérieur est entamée sous la demande du président de la République monsieur Macky Sall qui, «dès son accession à la magistrature suprême s’est fixé comme objectif de faire de l’enseignement supérieur un des leviers pour un Sénégal émergent.» Mais, le président a confié l’organisation de ces assises au ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche, le professeur Marie Teuw Niane. L’enjeu de ces assises qui se tiennent du 1er janvier au 30 avril 2013, est de replacer l’élévation du niveau de formation pour le plus grand nombre, la science et la recherche, au cœur des enjeux sociétaux, culturels, environnementaux et économiques du Sénégal.

Mais, cette concertation repose sur la conviction que les acteurs, les bénéficiaires et partenaires de l’enseignement supérieur et la recherche sénégalais sont prêts à son fonctionnement au seul profit de ses acteurs et usagers. <br /> Interpellés sur la question, les étudiants donnent leurs impressions. En effet, si certains se montrent optimistes, d’autres plongent dans un pessimisme profond.

Aida est étudiante à l’UFR des Sciences Juridiques et Politiques, retrouvée devant le tableau d’affichage, elle pense qu’à l’issue de cette concertation, des solutions pourront trouvées. «La concertation nationale sur l’enseignement supérieur est l’occasion de débattre sur les maux qui gangrènent le secteur universitaire et je pense que des solutions vont être trouvées pour éradiquer ces problèmes», pense-t-elle. Abdoulaye Diouf lui pense le contraire.

Retrouvé devant l’amphi est se tient la cérémonie, il croit que l’heure n’est pas aux discours et à la parole, mais c’est plutôt l’heure de se mettre au travail. Selon cet étudiant en Langues Etrangères appliquées, «les autorités étatiques savent pertinemment les problèmes de l’enseignement supérieur. Alors, s’ils se mettent aujourd’hui à les diagnostiquer, je pense que le doute est permis». Les travaux ont commencé ce jeudi à l’Université de Saint Louis. Chaque atelier est en train de réfléchir sur une thématique. A la fin des travaux, chaque groupe thématique devra rédiger un rapport final avant la tenue des séances plénières prévues dans les jours à venir.