« L’Etat a consenti beaucoup d’efforts dans la promotion de l’enseignement arabo-islamique, un concept qui englobe une langue de culture et de communication, vecteur d’une religion, langue du Saint-Coran », a déclaré, ce jeudi, le Professeur d’arabe au lycée de Mbao Moussa Samb. Cet effort s’est manifesté pour la première fois au Sénégal avec deux distinctions lors du Concours général 2015.
Cet enseignement présente l’Islam comme une religion de paix, de développement et de sécurité. Selon, le président de la République, « l’enseignement arabo-islamique, au côté de l’enseignement privé laïc joue un rôle important dans l’unification de la Nation ». Macky Sall a dit son ambition de faire de l’enseignement arabo-islamique, « non pas un enseignement à part, mais une partie importante, moderne et intégrée de notre système éducatif, du préscolaire et l’élémentaire jusqu’au supérieur »
En réponse à la stagnation des taux brut de scolarisation dans certaines régions du Sénégal et afin d’atteindre la scolarisation universelle en perspective de l’Agenda de développement post-2015, le chef de l’État a évoqué le projet bientôt concrétisé de modernisation des «Daara», co- financé à hauteur de 10 milliards de Francs CFA par le Sénégal et la Banque Islamique de Développement, pour la construction de 64 établissements coraniques. Aussi, a t-il mentionné la signature de contrats de performance, les travaux de réhabilitation de « Daara » et la mise à disposition d’équipements en « tablettes coraniques ». L’objectif est, selon le président de la République, d'améliorer notablement les conditions matérielles, pédagogiques et sociales quelquefois liées à l’itinérance et à la mendicité des enfants dans des écoles coraniques. « Tout en respectant leur mission traditionnelle de maîtrise du Saint Coran et des sciences islamiques, les «Daara» sont appelés à enseigner d’autres compétences de la vie courante, de même que les sciences et les technologies », dit-il.
Macky Sall a annoncé sa décision de rouvrir la section diplomatique de l’Ecole Nationale d’Administration aux diplômés arabisants, afin de renforcer la qualité de nos représentations dans le monde arabo-musulman. Il a, en ce sens, annoncé l’adoption de la loi sur le «Waqf» au Sénégal, qui pourrait, éventuellement, assurer un financement pérenne et soutenable de l’enseignement arabo-islamique.
Fara Mendy
Cet enseignement présente l’Islam comme une religion de paix, de développement et de sécurité. Selon, le président de la République, « l’enseignement arabo-islamique, au côté de l’enseignement privé laïc joue un rôle important dans l’unification de la Nation ». Macky Sall a dit son ambition de faire de l’enseignement arabo-islamique, « non pas un enseignement à part, mais une partie importante, moderne et intégrée de notre système éducatif, du préscolaire et l’élémentaire jusqu’au supérieur »
En réponse à la stagnation des taux brut de scolarisation dans certaines régions du Sénégal et afin d’atteindre la scolarisation universelle en perspective de l’Agenda de développement post-2015, le chef de l’État a évoqué le projet bientôt concrétisé de modernisation des «Daara», co- financé à hauteur de 10 milliards de Francs CFA par le Sénégal et la Banque Islamique de Développement, pour la construction de 64 établissements coraniques. Aussi, a t-il mentionné la signature de contrats de performance, les travaux de réhabilitation de « Daara » et la mise à disposition d’équipements en « tablettes coraniques ». L’objectif est, selon le président de la République, d'améliorer notablement les conditions matérielles, pédagogiques et sociales quelquefois liées à l’itinérance et à la mendicité des enfants dans des écoles coraniques. « Tout en respectant leur mission traditionnelle de maîtrise du Saint Coran et des sciences islamiques, les «Daara» sont appelés à enseigner d’autres compétences de la vie courante, de même que les sciences et les technologies », dit-il.
Macky Sall a annoncé sa décision de rouvrir la section diplomatique de l’Ecole Nationale d’Administration aux diplômés arabisants, afin de renforcer la qualité de nos représentations dans le monde arabo-musulman. Il a, en ce sens, annoncé l’adoption de la loi sur le «Waqf» au Sénégal, qui pourrait, éventuellement, assurer un financement pérenne et soutenable de l’enseignement arabo-islamique.
Fara Mendy