Le tribunal correctionnel de Dakar a condamné, hier jeudi, Mamadou Lamine Massaly à une peine de deux mois assorti du sursis pour injures publiques sur la personne de la présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE). À cette sanction, informe L'Obs, une amende de 50.000 FCfa lui a été greffée. Une décision qui n'est pas du goût de Massaly qui a saisi ses avocats pour interjeter appel. Et si Massaly a décidé de poursuivre cette lutte, c'est parce qu'il estime que le terme "prostitué politique" qu'il avait utilisé au cours d'une émission télévisée pour parler de la présidente du Cese n'est pas une insulte. Lors de son procès, il avait clamé son innocence, tout en assumant ses propos. Pour défendre sa cause, il avait expliqué que le terme "prostituée politique" est utilisé dans le jargon politique pour qualifier ceux qui changent de parti.
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