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Conflit écoles privées - parents d’élèves: Les députés posent la question sur la table de Mamadou Talla

Selon le ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla qui défendait le projet du budget de son département hier, mardi 8 décembre à l’Assemblée nationale, le problème entre les écoles privées et les parents d’élèves relatif au paiement des mois d’avril, de mai et de juin est en train de se régler. A l’en croire, 40 établissements étaient confrontés à ce différend sur les 2800 écoles privées autorisées et reconnues.


Rédigé par leral.net le Jeudi 10 Décembre 2020 à 09:02 | | 0 commentaire(s)|

Conflit écoles privées - parents d’élèves: Les députés posent la question sur la table de Mamadou Talla
Lors du vote du budget du ministère de l’Education nationale hier, mardi 8 décembre, le conflit opposant les parents d’élèves et les écoles privées qui réclament le paiement de la scolarité des mois d’avril, de mai et de juin coïncidant avec la fermeture des écoles en raison de la Covid-19, a été au cœur des débats.

« On ne peut pas comprendre qu’on puisse faire des efforts d’accompagner le privé et que ce privé aujourd’hui, se raboute comme adversaire contre les parents d’élèves. Il faudrait que le ministère règle ce problème », a soutenu la parlementaire Juliette Zinga.

Le député Aïssatou Mbodj lui emboîtera le pas. « Nous voudrions vous entendre parce qu’en réalité, des enfants sont restés aujourd’hui chez eux et ça interpelle l’Etat. D’autant plus que, de mon point de vue, même si c’est insuffisant, l’Etat a fait ce qu’il devait faire. L’Etat a donné trois milliards en plus de la subvention annuelle qu’on avait l’habitude de donner. A partir de ce moment, l’Etat a son mot à dire dans cette affaire parce que le droit à l’éducation est consacré par la Constitution », a déclaré Aïssatou Mbodj en direction du ministre de l’Education Nationale.


Répondant à ces interpellations, Mamadou Talla a d’abord apporté des précisions. « Il y a des textes qui régissent l’ouverture et le fonctionnement des établissements privés. Malheureusement, l’ensemble des textes que nous avons jusqu’à l’heure actuelle, il n’y a pas un seul qui parle ni de plancher, ni de plafond en ce qui concerne la scolarité des enfants. C’est seulement le déclarant en fonction de ses investissements et l’ensemble des services qu’il offre, qui définit le prix », a souligné le ministre de l’Education Nationale.


Toutefois, dira-t-il, l’Etat a l’obligation de veiller à ce que tous les élèves du Sénégal, qu’ils soient dans le public ou le privé, puissent avoir accès à une éducation de qualité. « Nous avons amené à la négociation les deux parties les plus importantes, la fédération du patronat des écoles privées et l’union qui regroupe toutes les fédérations de parents d’élèves privées. Ils ont signé un accord en date du 22 octobre 2020, qui nous a permis de régler beaucoup de problèmes parmi les 2800 établissements privés autorisés et reconnus», a expliqué Mamadou Talla.


Selon lui, 40 établissements étaient dans ces difficultés entre les parents d’élèves et les établissements. « Tout n’est pas encore réglé, il y’en a qui vont se régler dans le temps », a-t-il ajouté. Dans ce conflit, Mamadou Tall dit opter pour le dialogue. Il a tout de même rappelé que l’Etat a donné une subvention de 3 milliards de FCfa aux écoles privées pour faire face aux impacts de la pandémie, sans compter la subvention qui est de 1milliard 290 millions qui est donnée un peu plus tard mais le président de la République a décidé qu’on la donne toute suite.





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