L’abattage et la vente de viande d’âne crée une psychose chez les populations sénégalaises. Depuis l’éclatement de cette affaire, nombreux sont les Sénégalais qui ont arrêté de manger de la viande. Les chevillards au niveau de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas) ont constaté une baisse de la clientèle. Idem pour les vendeurs de viandes cuites sur des chariots ou de grand bol appelé communément forokh Thiaya. A Colobane, le vendeur de forokh thiaya, qui a pignon sur rue à côté du rond-point de ce quartier, soutient que la plupart des gens qui venaient prendre le petit déjeuner chez lui sont devenus rares. Pour lui, la circulation de la viande d’âne a porté un coup dur à son business.
Pourtant, indique un Docteur en technologie alimentaire, la viande d’âne n’est pas impropre à la consommation. Pour Moussa Souané, par ailleurs président de la Chambre de commerce et d’agriculture de Sédhiou, biologiquement, la viande d'âne n’est pas impropre à la consommation. "Ce sont nos pratiques culturelles ou religieuses qui n’encouragent pas la consommation d’âne". Pour lui, il n’y a pas de danger à manger de la viande d’âne si les conditions d’abattage sont bonnes.
Pourtant, indique un Docteur en technologie alimentaire, la viande d’âne n’est pas impropre à la consommation. Pour Moussa Souané, par ailleurs président de la Chambre de commerce et d’agriculture de Sédhiou, biologiquement, la viande d'âne n’est pas impropre à la consommation. "Ce sont nos pratiques culturelles ou religieuses qui n’encouragent pas la consommation d’âne". Pour lui, il n’y a pas de danger à manger de la viande d’âne si les conditions d’abattage sont bonnes.