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Convergence libérale : La candidature de Serigne Mbacké Ndiaye au Pds divise son mouvement, Babacar Ndao claque la porte

A peine né, le courant de pensée de Serigne Mbacké Ndiaye, Convergence libérale, connaît des remous. A l'origine de la friction, la candidature sans concertation de son leader à la candidature du Parti démocratique sénégalais. C'est l'ancien ministre Babacar Ndao qui a décidé de mettre le holà, dans les colonnes de La Tribune, à la façon de faire de l'ancien porte parole de Me Wade.


Rédigé par leral.net le Jeudi 19 Mars 2015 à 12:18 | | 3 commentaire(s)|

Convergence libérale : La candidature de Serigne Mbacké Ndiaye au Pds divise son mouvement, Babacar Ndao claque la porte
L'ancien ministre des Eco-villages, des Bassins de Rétention, des lacs artificiels et de la Pisciculture a annoncé, selon le journal, qu'"à partir d'aujourd'hui, la rupture est consommée pour ce qui est de ce mouvement". Babacar Ndao fustige la "manière cavalière et singulière" de procéder de Serigne Mbacké Ndiaye qui a dévoyé l'esprit pour lequel il s'était inscrit avec ses camarades. "Quand on est dans le cadre d'une action d'importance et d'envergure comme nous l'avions engagée, il y a un minimum de partage d'information que nous devions avoir", a-t-il estimé. Mais, déplore-t-il, depuis le lancement de ce mouvement, il n'y a aucune activité d'évaluation ou autre. Pire, Serigne Mbacké Ndiaye n'a même pas eu la courtoisie de s'asseoir avec les membres du mouvement pour parler de sa candidature aux primaires du Pds. Il considère que, même si c'est à titre individuel qu'il se présente, l'ex-porte parole de Me Abdoulaye Wade se devait de s'en ouvrir au mouvement. "C'est nous qui lui avons donné le privilège de présider de telles initiatives politiques très importantes", rappelle M. Ndao. Trouvant que cette voie est d'ailleurs contraire à l'esprit de la création de ce mouvement, il déclare : "Nous ne pouvions pas être juge et partie au sein d'un parti et même en dehors". Toutefois, renseigne La Tribune, l'ancien ministre ne compte pas rester les bras croisés. Il va, dit-il, continuer le travail avec ses autres camarades avec lesquels il avait débuté. En ce qui concerne l'appellation du mouvement, il ne va pas s'attarder là-dessus. "S'il veut, il prend le nom. Parce qu'il y avait un autre nom (Jemmel Sénégal/Le Sénégal d'abord) et que c'est par courtoisie qu'on lui avait cédé celui qu'il porte aujourd'hui".

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