Selon le journal parcouru par Leral, Alioune Ndao sait pertinemment que son champ d’actions se limite aux citoyens ordinaires s’étant enrichis ou supposés s’être enrichis de manière illicite. Il lui est donc loisible, d’allonger sa liste et d’entendre des directeurs du Cadastre qui ne bénéficient d’aucun privilège de juridiction. Mais vouloir traîner d’anciens ministres devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite(Crei) semble inconvenant.
On se souvient, au lendemain de l’alternance du 25 mars, l’audition rocambolesque de Karim Wade et certains dignitaires de l’ancien régime, sur ordre du Procureur de la République Ousmane Diagne. Les procès-verbaux d’audition sont confiés depuis lors dans les tiroirs poussiéreux du Parquet. Ignorant tout ce travail fait par les pandores, le Procureur spécial a initié une nouvelle procédure en procédant à une nouvelle audition qu’il confinera à son tour dans des procè–verbaux. Et éventuellement, il mettra en demeure le mis en cause en lui demandant dans un délai de justifier l'origine licite de ses biens.
Puisque la loi le disqualifie de poursuivre d’anciens ministres, son enthousiasme débordant risque de s’émousser. Car dès l’installation de la Haute cour de justice, le Procureur général près la Cour d’appel qui sera également le maître des poursuites à la Hcj, se saisira du dossier pour déclencher une autre procédure visant uniquement d’anciens ministres mis en cause. Et la loi ne fait nullement obligation de prendre en compte les procès-verbaux dressés par le procureur spécial.
On se souvient, au lendemain de l’alternance du 25 mars, l’audition rocambolesque de Karim Wade et certains dignitaires de l’ancien régime, sur ordre du Procureur de la République Ousmane Diagne. Les procès-verbaux d’audition sont confiés depuis lors dans les tiroirs poussiéreux du Parquet. Ignorant tout ce travail fait par les pandores, le Procureur spécial a initié une nouvelle procédure en procédant à une nouvelle audition qu’il confinera à son tour dans des procè–verbaux. Et éventuellement, il mettra en demeure le mis en cause en lui demandant dans un délai de justifier l'origine licite de ses biens.
Puisque la loi le disqualifie de poursuivre d’anciens ministres, son enthousiasme débordant risque de s’émousser. Car dès l’installation de la Haute cour de justice, le Procureur général près la Cour d’appel qui sera également le maître des poursuites à la Hcj, se saisira du dossier pour déclencher une autre procédure visant uniquement d’anciens ministres mis en cause. Et la loi ne fait nullement obligation de prendre en compte les procès-verbaux dressés par le procureur spécial.