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Coup de gueule de Gilles Arsène Tchedji sur le zapping de la Fête de la Musique : Jamra et Mbañ Gacce taclent le journaliste du Quotidien

Gilles Arsène Tchedji n'y est pas allé de main morte, dans un article qu'on pourrait qualifier de coup de gueule tellement le registre emprunté par le journaliste est violent, pour fustiger le zapping opéré sur la Fête de la Musique le 21 juin dernier. Pour lui, cet oubli n'est rien d'autre qu'une "sénégalaiserie" et une "hypocrisie" d'un "ridicule" car, estime-t-il, "une religion ne peut interdire, elle peut seulement guider certains dans leur conduite et comportement". Une sortie qui n'a pas été du goût de l'Observatoire Jamra et Mbañ Gacce qui n'ont pas usé du dos de la cuillère pour déplorer les propos virulents de M. Tchedji.


Rédigé par leral.net le Mardi 23 Juin 2015 à 09:45 | | 0 commentaire(s)|

Coup de gueule de Gilles Arsène Tchedji sur le zapping de la Fête de la Musique : Jamra et Mbañ Gacce taclent le journaliste du Quotidien
"Pourquoi diantre nous priver de cette commémoration si importante ? Pourquoi nous pousser à cette "sénégalaiserie" qu'on ne peut qualifier que d'hypocrite ?". C'est en ces termes que le journaliste du Quotidien s'est indigné de l'oubli volontaire des Sénégalais à propos de la Fête de la Musique. Aussi, réponse du berger à la bergère, Jamra et Mbañ Gacce ont-ils écrit un communiqué pour s'en prendre à Gilles Arsène Tchedji. "Comment peut-on se permettre de qualifier "d'hypocrites", des croyants qui ont librement choisi de privilégier les œuvres pieuses que favorise ce mois béni de pénitence, plutôt que les "khaparñi", de la Fête de la Musique. De quelle autorité de conscience se réclame Gilles Arsène Tchedji pour s'arroger le droit de sermonner, avec un si déconcertant aplomb, les musulmans sénégalais qui n'ont eu que le tort d'avoir, sans contrainte aucune, souverainement choisi de mettre un bémol aux divagation du "nafs" (l'instinct), pour mettre à profit ce mois béni de pénitence pour implorer humblement la miséricorde divine et solliciter la rémission des péchés ?", se demandent-ils. Fort de tout cela, Jamra et Mbañ Gacce s'inquiètent : "On ne peut manquer de frémir lorsque des plumes hautaines s'improvisent censeurs des consciences en narguant une grande communauté, pourtant réputée pour sa profonde tolérance à l'égard des minorités confessionnelles, Dieu merci, elle a toujours vécu en parfaite intelligence. Se plaisant même à échanger avec elles des civilités centenaires, à travers notamment le succulent bol de "ngalakh" que les chrétiens sénégalais offrent traditionnellement à leurs frères musulmans, à l'occasion des fête de Pâques. Comme le rendent, avec un égal enthousiasme, leurs voisins musulmans à travers le gigot de mouton de l'Aid-El-Kébir !". Jamra et Mbañ Gacce de conclure : "Donc, la meilleure réponse à de telle stupidités serait de redoubler de vigilance en veillant, comme sur la prunelle de nos yeux, à préserver ces vertus du bon voisinage interconfessionnel que nous ont généreusement léguées nos vaillants ancêtres dont la sagesse s'inspirait des sublimes enseignements du Saint Coran qui organisent la coexistence pacifique entre communautés religieuses : "Lakum dinikum wal-liya dini" (Vous avez votre religion, et moi j'ai la mienne) - Coran 109:06)".