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Crise du système éducatif : Un ultimatum d’une semaine donné au gouvernement

Le coordonnateur du Grand cadre, Mamadou Lamine Dianté, a accusé, hier, l’Etat d’être l’unique responsable de la situation de l’école sénégalaise. Son camarade syndicaliste, Abdou Faty, d'emboucher la même trompette pour donner au gouvernement un ultimatum d’une semaine pour honorer ses engagements.


Rédigé par leral.net le Jeudi 14 Avril 2016 à 09:23 | | 0 commentaire(s)|

Les syndicalistes du système de l’éducation sénégalaises refusent de rester les bras croisés. Ils s’agitent pour réclamer le respect pris pour la satisfaction des doléances des enseignants. « Nous le (gouvernement) tenons d’ores et déjà, responsable de toutes les conséquences qui pourraient résulter de cette situation de blocage, né de son mépris paradoxal pour un secteur aussi stratégique que celui de l’éducation. Le jeudi 14 avril 2016, ce sera une journée de grève totale, en attendant éventuellement l’évaluation que les enseignants en feront pour déterminer la suite à donner au mouvement ». Averti le coordonnateur du Grand cadre. Mamadou Lamine Dianté indique que le président de la République, Macky Sall, lors de son discours à la Nation du 3 avril dernier, avait parlé de l’investissement dans l’éducation et la formation. « Je veux que chacun comprenne que le gouvernement n’a de limites que ses possibilités budgétaires. J’ai la pleine conscience qu’il y va de l’avenir même de nos enfants et de la Nation », constate-t-il. Le syndicaliste appelle ainsi les partenaires sociaux à prendre conscience des efforts déjà consentis pour un système scolaire et universitaire performant, stable et apaisé.

Ailleurs, le Front unitaire des syndiacts de l’enseignement (Fuse) a donné un ultimatum d’une semaine au gouvernement de Macky Sall pour honorer ses engagements. D’après le coordonnateur du Grand cadre bis, Abdou Faty, le Front unitaire des syndicats de l’enseignement a décidé, cette semaine, de sillonner le Sénégal pour monter à leurs camarades le mémorandum. A l’en croire, les syndicalistes projettent de profiter de cette semaine pour partager et demander à l’Etat d’aller vers le fonds des choses afin de concrétiser les promesses. « Et d’ici la fin de la semaine, s'il n’y a pas de feed back par rapport aux orientations que le chef de l’Etat a données, le Front se permettra de dérouler d’autres plans d’action pour dépasser les paroles. Nous allons passer aux actes », menace-t-il. Il dit rester convaincu que le Président Sall a donné des orientations pour matérialiser ses engagements. "La semaine prochaine, prévient-il, nous prendrons nos responsabilités à travers des plans d’action pour passer à une vitesse supérieure", indique-t-il dans Grand Place.

Thierno Malick Ndiaye
(Stagiaire)