leral.net | S'informer en temps réel

Crises au parti socialiste et au PDS, Daouda Faye invente la solution miracle

Pour étouffer la crise au sein du Parti socialiste, l'ancien ministre Daouda Faye a invité les protagonistes à se servir des traditions des grandes démocraties, il a également indiqué au PDS la voie à suivre pour sortir de la crise et analysé les violences récurrentes à l'APR.


Rédigé par leral.net le Vendredi 3 Mars 2017 à 13:30 | | 0 commentaire(s)|

Au cours d'une conférence de presse qu'il a animée hier à Dakar pour donner la position de son parti APD, " agir pour ne pas subir", l'ancien ministre est largement revenu sur la crise qui secoue le Parti socialiste.

Soulignant que c'est un débat de principes qui peut se régler dans " la discussion, les échanges démocratiques, sans violence", Daouda Faye donne la recette en proposant de faire une revue de l'histoire des démocraties des pays développés. Dans ces pays où généralement, le candidat accompagné pendant le premier mandat est reconduit par la même coalition, notamment si la gestion du pouvoir est partagée comme c'est le cas aujourd'hui.

" Je pense que la solution doit venir du traitement du candidat de "Benno Bokk Yaakaar" pour que le PS, dans une discussion fraternelle, franche et amicale, mais objective puisse accepter de l'accompagner à nouveau. Mais après le second mandat, il faut que tous les partis de "Benno Bokk Yaakaar" fassent une élection primaire, sans le candidat terminant son mandat. A partir de ce moment, il peut se dégager un autre candidat qui peut venir de n'importe quel parti de la coalition", suggère-t-il.

Toutefois, tous les accords doivent être compilés dans un protocole avant le second mandat, avec une prestation de serment. Selon lui, c'est de cette manière que " nous pourrons certainement retrouver un climat apaisé au sein du PS et des membres de la coalition".

Il a par ailleurs, jeté un regard sur le Parti démocratique sénégalais lui aussi secoué par des tensions internes. A l'en croire, cette situation de chienlit au sein de cette formation est dictée par " la présence pesante et virtuelle de Wade père et fils dont beaucoup de responsables libéraux ne croient plus au retour".

Estimant que c'est sous ce rapport que chacun affiche ses ambitions, le leader du parti APD, " Agir pour ne pas subir", croit néanmoins que la solution pourra incontestablement venir de Me Abdoulaye Wade, leader du parti, qui doit aller très vite vers la passation du pouvoir au sein du parti démocratique sénégalais après une large concertation et un processus démocratique.

Sur un point, égratignant l'APR, Daouda Faye a indiqué que la violence est l'apanage de tous les partis au pouvoir, "parce que le parti au pouvoir a les moyens de donner une position, des moyens financiers et économiques et les moyens de convaincre les populations de la localité. Et dans ce sens, chacun cherche à être l'autorité du parti dans sa localité". Pour régler une telle situation, le président peut et doit faire une distribution beaucoup plus démocratique des moyens et des ressources à travers chaque localité", suggère-t-il.

source: la tribune

la redaction