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DÉCOUVERTE MACABRE À TAMBACOUNDA : Des squelettes retrouvés dans le lit du Mamacounda

Des jeunes à la recherche de bois, ont fait une macabre découverte, hier vendredi, vers les coups de 13 heures au quartier Abattoirs de Tambacounda. Dans le lit marécageux du Mamacounda, à hauteur du nouveau pont en chantier qui relie Plateau au quartier Abattoirs. Ils ont retrouvé dans une « concession », le cadavre d’un homme décédé, il y a près d’un mois selon le chirurgien, Dr Millogo, présent sur les lieux. Il s’agit du propriétaire de la « concession » faite de toute sorte de tissus, paille, bois. M. Diouf, c’est son nom, âgé d’une cinquantaine d’années, selon le témoin Dame Fall qui l’a côtoyé pendant des années. Cet ancien militaire, devenu peintre, dira t-il, ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales et était marié et père d’un enfant du nom de Mamadou Diouf.


Rédigé par leral.net le Samedi 26 Janvier 2013 à 20:46 | | 1 commentaire(s)|

DÉCOUVERTE MACABRE À TAMBACOUNDA : Des squelettes retrouvés dans le lit du Mamacounda
C’est une découverte pour le moins macabre, faite par un groupe de jeunes garçons qui cherchaient du bois hier vendredi vers les coups de 13 heures au quartier Abattoirs. Dans le lit marécageux du Mamacounda à hauteur du nouveau pont en chantier qui relie Plateau au quartier Abattoirs. Ces jeunes ont d’abord senti une odeur pestilentielle et ont ensuite jeté un coup d’œil sur la « concession » de M. Diouf, faite de bric et de brocs, de nattes pour être édifié sur l’origine de cette odeur. Ce qu’ils voient leur coupe le souffle. Pris de peur, ils ont décampé pour alerter les populations qui ont aussitôt envahi le lieu du drame. Les commentaires sont allés bon train sur les circonstances de la mort de cet ancien militaire, devenu peintre. Dame Fall, une veille connaissance du défunt, le décrie comme un homme pieux. « J’ai baptisé son fils du nom de Mamadou Diouf. Il était marié à une épouse qui a fini par rejoindre le Fouta après que la maladie a fini par gagner son compagnon du même dahira », déclare-t-il. Ajoutant que « c’est un ancien militaire qui est devenu par la suite peintre. Il est de Rufisque avant de venir installer ses quartiers à Tambacounda ». Dame Falla laissera entendre que « M Diouf est un fervent talibé mouride qui continuait toujours à prier là où il a déménagé et il devrait être âgé d’une cinquantaine d’années ». Alerté, l’adjoint au commissaire de police, Adama Mbengue, s’est rendu sur les lieux avec ses éléments et en compagnie des sapeurs-pompiers de la 61e compagnie d’incendie et de secours. Après un passage des agents du service d’Hygiène pour désinfecter les lieux. L’attente fut longue et les habitants des quartiers Pont, Abattoirs et Plateau, venus aux nouvelles s’impatientent. Il a fallu l’arrivée du chirurgien chef du centre hospitalier régional de Tambacounda, Dr Millogo pour accéder sur les lieux de la découverte. Des squelettes ont été découverts. Ce qui laisse présageait que la victime serait morte depuis longtemps. Selon le médecin, la victime serait morte environ trois mois de cela. C’est ainsi que les sapeurs-pompiers et autres bonnes volontés, ont procédé à la destruction de la demeure du défunt Diouf, pour y voir plus clair. Avant que les squelettes ne soient ramassés et entassés. Sur ordre du Procureur de la République, près le tribunal régional de Tambacounda, les os ont été enterrés sur place vers 18 heures 19 minutes par les sapeurs-pompiers qui ont creusé la tombe.



« Une mort loin d’être naturelle »



Les commentaires sont allés bon train sur la mort de M Diouf. Certaines personnes habitant le quartier Abattoirs, parlent de mort naturelle. Mais l’adjoint au commissaire de police de Tambacounda, Adama Mbengue, présent sur les lieux, après avoir été informé, parlerait d’une autre cause. Selon le commissaire le défunt pourrait être victime de l’affaissement de sa « demeure ». A en croire l’officier de police, une partie de la demeure est tombé sur lui. D’autres parlent de porcs qui se seraient rués sur le cadavre avant d’en dévorer une partie. A signaler que le lit marécageux du Mamacounda est le lieu où les animaux en divagation se retrouvent pour chercher de quoi manger. Les ordures ménagères y sont jetées. Ce qui laisse penser que la mort de M. Diouf n’était pas naturelle.



Assane Diallo
L'Office



1.Posté par chomeur le 28/01/2013 01:31 | Alerter
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