leral.net Sous la menace perpétuelle d’une bombe écologique, les populations de la commune de Diourbel, et plus particulièrement celles du quartier Thierno Kandji où se situe le centre-ville, se savent plus à quel saint se vouer. Elles, qui n’ont eu d’autres choix que de se familiariser avec ce danger qu’elles côtoient quotidiennement, ont fini par s’en remettre au ciel. En effet, depuis maintenant plusieurs années, les Diourbellois cohabitent avec cette bombe écologique constituée d’eaux des fosses sceptiques de la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac), des tas d’immondices provenant du marché central Noumbé Diop, des ordures, en plus des eaux de pluies qui comme à chaque période d’hivernage viennent s’y déverser. Seulement, le plus inquiétant demeure le fait que cette bombe écologique se trouve juste devant le portail de l’école élémentaire Mame Diarra Bousso. De surcroit, cet espace est utilisé comme terrain, aussi bien pour les moments de récréation que pour les cours d’éducation physique. Interpelé sur cette situation hier jeudi 6 octobre 2011 à l’issue de la traditionnelle de supervision de la rentrée scolaire, Makane Mbengue l’adjoint administratif au gouverneur fait son mea-culpa. « Nous nous affairons autour de ce problème deux jours. Si vous vous êtes rendus sur les lieux, vous avez dû constater que l’eau stagnante qui était là-bas a été retirée. Maintenant nous avons prévu des opérations pour y mettre du sable pour permettre aux élèves de l’école Mame Diarra de démarrer la rentrée des classes », a soutenu Makane Mbengue. Quant à l’administration municipale, elle continue de faire la sourde oreille. Signalons que toutes nos tentatives de joindre le maire de la ville Me Jacques Baudin, toujours aux abonnés absents, ont été jusque-là vaines.
Talla NDOYE
Talla NDOYE