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Damel Meissa Fall, tête de liste ‘’Sunu natangue reew’’: « Nous voulons (re) civiliser l’Assemblée nationale »


Rédigé par leral.net le Mardi 13 Juin 2017 à 12:27 | | 0 commentaire(s)|

Le parti ‘’sunu natangue rew’’, dirigé par Damel Meissa Fall, est en lice pour les élections législatives. Son parti, né dans la diaspora, a présenté des listes aussi bien nationales qu’internationales.

Se considérant comme « la troisième voie » de la scène politique sénégalaise, ‘’sunu natangue rew’’ ne s’est coalisé à aucun parti politique pour aborder les élections législatives.

Pour le président Damel Meissa Fall, « choisir un camp politique, c’est choisir de cheminer avec des gens qui ont mis le pays dans l’état où il est, qui ont poussé les émigrés à faire de la politique.

Ce serait incohérent et inconséquent », martèle-t-il. Parce que ce dont il se dit convaincu, c’est que parmi ceux qui composent la majorité présidentielle ou l’opposition, il y a « des personnes qui sont à la source du problème ».

Et c’est en ces termes que Fall explique l’entrée des émigrés dans la sphère politique. Pour lui, ces derniers ont depuis longtemps trouvé la solution aux problèmes des Sénégalais.

« Que ce soit sur plan économique ou social, la diaspora a toujours intervenu auprès de la population sénégalaise. Nous sommes donc la solution ».

En vue des législatives, Damel Meissa indique que son parti entend investir des députés intègres, compétents et rigoureux. Et de manière plus globale,

’Sunu natangue rew’’ entend insuffler un cercle vertueux dans le pays.  Notre première proposition, c’est une moralisation de la vie publique. Une re-civilisation des rapports dans l’espace public. Parce qu’il n’y a plus de règles ", explique M. Fall.

Pour lui, ce n’est que par cette voie qu’on pourra résorber les difficultés liées à la pauvreté, le chômage etc. « Tant qu’on ne revient pas à l’essentiel, aux rapports respectueux… il est évident qu’on ne sortira pas de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Politiques, syndicalistes, operateurs économiques, journalistes, marabouts, si chacun occupe sa position avec responsabilité, humilité et compassion vis-à-vis des populations, il est évident que cela va rejaillir sur l’espace public.

C’est d’un cercle vertueux que nous avons besoin. Les députés en font partie. S’ils ont un comportement qui sied, cela va se sentir
», insiste-t-il.
La tribune