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Dans les pays pauvres, 1 femme sur 3 maltraitée lors de l'accouchement

Rédigé par leral.net le Vendredi 11 Octobre 2019 à 11:36 | | 0 commentaire(s)|

Une étude conduite par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèle que dans certains pays à faible revenu, une femme sur trois serait victime de maltraitance pendant l’accouchement.


Dans les pays pauvres, 1 femme sur 3 maltraitée lors de l'accouchement
De nouvelles preuves tirées d’une étude menée par l’OMS et publiée aujourd’hui dans le journal The Lancet montrent que plus d’un tiers des femmes de quatre pays à faible revenu ont subi de mauvais traitements lors de leur accouchement en établissement de santé.

Les femmes les plus jeunes et les moins instruites semblent être les plus exposées à ces violences. Ce qui suggère des inégalités dans la manière dont les femmes sont traitées lors de l’accouchement.

Insultes, gifles, coups de poing…

Ce travail a été mené au Ghana, en Guinée, au Myanmar et au Nigéria. Parmi les 2 016 femmes interrogées, 838 ont déclaré avoir été victimes de violences physiques ou verbales, de stigmatisation ou de discrimination.

Dans le détail, 14% ont révélé avoir subi des violences physiques, le plus souvent des gifles ou des coups de poing. Sur 261 césariennes pratiquées, 35 (13%) ont eu lieu sans le consentement de la parturiente et 190 épisiotomies (75%) ont été menées sans son avis. Des examens vaginaux ont également eu lieu sans accord dans 59% des cas.

Pas seulement dans les pays pauvres…

« De plus en plus de preuves montrent que les femmes sont maltraitées en couches dans les établissements de santé du monde entier », alerte le Dr Meghan Bohren du Centre pour l’équité en santé de l’Université de Melbourne qui a mené l’enquête. « Il est essentiel de fournir des soins de haute qualité aux 140 millions de femmes qui accouchent chaque année pour améliorer la santé maternelle et néonatale. » Reste maintenant à savoir comment améliorer l’organisation de ces centres de soins. L’OMS appelle les professionnels de santé à faire en sorte que les mauvais traitements lors de l’accouchement soient systématiquement identifiés et signalés, et que des mesures appropriées soient mises en œuvre.







Source : lindependant.fr