Les marchands ambulants semblent avoir découvert une faille dans les opérations de déguerpissements qui ont occasionné un incendie qui a ravagé plusieurs cantines. « Nous n’avons pas de problème avec qui que ce soit. Notre interlocuteur est le maire Alioune Ndoye. Il a autorisé une opération de déguerpissement sans l’accord du préfet de Dakar, Alioune Badara Diop. Nous avons une sommation où il n’y pas la signature du préfet. Donc, nous pouvons dire que cela n’est pas valable. La preuve, la police n’était pas sur place lors de l’opération », a lancé, hier, le coordonnateur du collectif des marchands ambulants. Arona Niang, lors d’un point de presse, a indiqué que le maire a recruté des nervis armés. Aussi, le collectif annonce-t-il une plainte contre l’édile de Dakar Plateau.
« Nous avons engagé un huissier de justice pour qu’il fasse l’état des lieux. La prochaine étape sera de remettre le rapport à un avocat, afin de déposer une plainte contre le maire », informe-t-il. Il souhaite également qu'Alioune Ndoye soit entendu auprès des autorités judiciaires, notamment le procureur et le ministre de l’Intérieur. Le sieur Niang estime les pertes à une valeur de deux milliards de francs Cfa. Par ailleurs, le coordonnateur des marchands ambulants réfute les propos du maire qui a dit qu’ils sont à origine du sinistre. Ils soulignent que c’est « archi faux ». C’est pourquoi ils interpellent l’Etat du Sénégal qui doit veiller à la sécurité des populations.
« Nous avons engagé un huissier de justice pour qu’il fasse l’état des lieux. La prochaine étape sera de remettre le rapport à un avocat, afin de déposer une plainte contre le maire », informe-t-il. Il souhaite également qu'Alioune Ndoye soit entendu auprès des autorités judiciaires, notamment le procureur et le ministre de l’Intérieur. Le sieur Niang estime les pertes à une valeur de deux milliards de francs Cfa. Par ailleurs, le coordonnateur des marchands ambulants réfute les propos du maire qui a dit qu’ils sont à origine du sinistre. Ils soulignent que c’est « archi faux ». C’est pourquoi ils interpellent l’Etat du Sénégal qui doit veiller à la sécurité des populations.