Une déferlante vague rouge de populations a bloqué la route Thiès-Sindia pendant des heures d’horloge. Les véhicules sur l’axe Thiès-Mbour, ont été obligés de prendre leur mal en patience pendant des heures. Ainsi, les populations ont manifesté leur courroux après l’attribution de leurs terres à la société immobilière du Groupe SCAC. Selon Abdourahmane Dièye, porte parole du Comité pour la Défense des intérêts de Mbomboye, en 2003, les populations, soucieuses du développement de leur localité et de l’amélioration de leurs conditions de vie, avaient initié un projet de lotissement sur un site se trouvant au bord de la route Thiès-Sindia.
Ainsi, le conseil rural en accord avec les populations avait fixé le montant des frais de bornage à 13000f cfa. 249 personnes s’étaient inscrits et avaient versé la somme de 3037000f cfa. En juillet 2005, au moment où elles étaient en attente de l’attribution de leur parcelle, elles apprennent que le site a été affecté à Salah Barbary, représentant la société Agro France Sénégal, pour la création d’une ferme biologique sur une superficie de 150 ha. Après une farouche opposition des villageois, le promoteur est parti sans mettre en œuvre le projet controversé.
Quelques mois plus tard, le Conseil rural est revenu avec un autre projet de stockage de substances d’explosifs avec la société Nitrokemfor Sénégal sans s’assurer du respect des dispositions réglementaires concernant l’environnement, l’urbanisme, l’hygiène et la sécurité. « Les populations n’ont pas été associées dans ces initiatives même si les promoteurs énumèrent de nombreux engagements à caractères économiques ou social afin de faciliter ou d’accélérer les formalités d’accès à la terre. Enfin de compte, les documents de projet ainsi que les conventions d’investissement ne son jamais partagées avec les populations », dira-t-il.
Convaincues que les élus locaux du village et de la Communauté rurale ne travaillent pas pour la réalisation de leur priorité qui reste le lotissement au profit du village, les villageois ont décidé en mars 2009 de sanctionner le conseil rural en mettant une nouvelle équipe.
En 2009, après la mise en place du nouveau Conseil rural, le Groupe SCAC Afrique avait approché le conseil rural pour un programme immobilier sur le site. Les différentes rencontres n’avaient pas pu arriver à son terme parce que les jeunes avaient rejeté le projet. Aussi avait-il demandé au Groupe SCAC de fournir une esquisse de convention d’investissement qui prend en compte les préoccupations des populations car « sans pouvoir d’achat, les populations sont lésées au profit d’étrangers ».
Quelques temps après, le Groupe SCAC Afrique amène 40 poteaux électriques dans le village et commence à construire des niches sur le site. « Ce sin in est un avertissement parce qu’on peut faire mieux que Fanaye. Nous donnerons nos vies pour que ce projet n’aboutisse pas puisque les populations sont victimes d’une scandaleuse arnaque. Elles ont vite compris la supercherie du conseil municipal qui en contre partie de l’affectation des 130 hectares, le Groupe SCAC a seulement promis l’électrification du village. Nous n’en voulons pas. Nous voulons nos terres, », dira Abdourahmane Ndione,
Correspondant Ousseynou Massèrigne GUEYE
Ainsi, le conseil rural en accord avec les populations avait fixé le montant des frais de bornage à 13000f cfa. 249 personnes s’étaient inscrits et avaient versé la somme de 3037000f cfa. En juillet 2005, au moment où elles étaient en attente de l’attribution de leur parcelle, elles apprennent que le site a été affecté à Salah Barbary, représentant la société Agro France Sénégal, pour la création d’une ferme biologique sur une superficie de 150 ha. Après une farouche opposition des villageois, le promoteur est parti sans mettre en œuvre le projet controversé.
Quelques mois plus tard, le Conseil rural est revenu avec un autre projet de stockage de substances d’explosifs avec la société Nitrokemfor Sénégal sans s’assurer du respect des dispositions réglementaires concernant l’environnement, l’urbanisme, l’hygiène et la sécurité. « Les populations n’ont pas été associées dans ces initiatives même si les promoteurs énumèrent de nombreux engagements à caractères économiques ou social afin de faciliter ou d’accélérer les formalités d’accès à la terre. Enfin de compte, les documents de projet ainsi que les conventions d’investissement ne son jamais partagées avec les populations », dira-t-il.
Convaincues que les élus locaux du village et de la Communauté rurale ne travaillent pas pour la réalisation de leur priorité qui reste le lotissement au profit du village, les villageois ont décidé en mars 2009 de sanctionner le conseil rural en mettant une nouvelle équipe.
En 2009, après la mise en place du nouveau Conseil rural, le Groupe SCAC Afrique avait approché le conseil rural pour un programme immobilier sur le site. Les différentes rencontres n’avaient pas pu arriver à son terme parce que les jeunes avaient rejeté le projet. Aussi avait-il demandé au Groupe SCAC de fournir une esquisse de convention d’investissement qui prend en compte les préoccupations des populations car « sans pouvoir d’achat, les populations sont lésées au profit d’étrangers ».
Quelques temps après, le Groupe SCAC Afrique amène 40 poteaux électriques dans le village et commence à construire des niches sur le site. « Ce sin in est un avertissement parce qu’on peut faire mieux que Fanaye. Nous donnerons nos vies pour que ce projet n’aboutisse pas puisque les populations sont victimes d’une scandaleuse arnaque. Elles ont vite compris la supercherie du conseil municipal qui en contre partie de l’affectation des 130 hectares, le Groupe SCAC a seulement promis l’électrification du village. Nous n’en voulons pas. Nous voulons nos terres, », dira Abdourahmane Ndione,
Correspondant Ousseynou Massèrigne GUEYE