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Démantèlement d'un réseau de prostitution de luxe à Dakar : Vers l'ouverture d'une information judiciaire


Rédigé par leral.net le Vendredi 5 Février 2016 à 13:33 | | 0 commentaire(s)|

Les choses se corsent et se précisent pour M. Atoui, patron des boites de nuit " Silencio" et " Saint "Tropez", la gérante A. L. et l'un des leurs M. M.Mahouloud. Après la garde à vue au Commissariat central, ils ont été déférés au parquet le cadre d'une rocambolesque affaire de proxénétisme et incitation à la débauche et traite de personnes. Selon une source proche du dossier citée par L'Obs, M. Atoui et Cie pourraient être orientés vers le bureau du juge d'instruction, à la faveur de l'ouverture d'une information judiciaire. Une procédure judiciaire motivée par des soupçons de blanchiment de capitaux que le magistrat instructeur aimerait élucider pour se faire une religion sur cette nébuleuse affaire. Le sieur Atoui recrutait des Marocaines, Ukrainiennes, Tunisiennes comme serveuses avant de les livrer à la débauche à des prix variant entre 200.000 et 600. 000 FCfa. C'est grâce à la diligence d'une Sénégalo-marocaine que l'affaire a atterri devant la Chancellerie marocaine, avant que la Sûreté urbaine de Dakar n'entrent dans la danse. L'enquête ouverte a permis l'arrestation des filles et leur proxénète.
Devant les limiers, les filles ont raconté que le client, désireux d'entretenir des rapports sexuels avec elles, verse un montant faramineux encaissés par la gérante, A. L. ou encore M. Atoui. Si le client verse 250.000 FCfa pour la passe, les 150.000 vont à la caisse. Dans cette prostitution de luxe, les Ukrainiennes sont plus lucratives, marchandées à meilleurs prix. La passe pouvant aller jusqu'à 600.000 FCfa pour les Ukrainiennes logées à la rue Paul Holle contre 250 pour les Tunisienne et 200.000 à 250.000 FCfa pour les Marocaines. Pour payer ces tarifs, les clients chinois sont aux premières loges.