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Dénégations du ministre de la Microfinance accusé d’injures contre les magistrats : La Cour des comptes persiste

La sortie du ministre de la Microfinance, Moustapha Diop, pour démentir les propos malveillants contre les magistrats de la Cour des comptes qui lui sont attribués, a fait réagir ces derniers. A travers un communiqué, ils persistent et signent en disant que ces propos ont bel et bien été tenus pars le ministre.


Rédigé par leral.net le Jeudi 11 Juin 2015 à 11:53 | | 3 commentaire(s)|

Dénégations du ministre de la Microfinance accusé d’injures contre les magistrats : La Cour des comptes persiste
La Cour des comptes persiste malgré les dénégations du ministre de la Microfinance, Moustapha Diop, accusé d’avoir tenu des propos malveillants et outrageants à l’encontre des magistrats de ladite Cour. Dans un communique reçu par nos confrères du Populaire, M. Boubacar Camara déclaré : « Ce ministre a insulté la Cour des comptes en la taxant de ‘Cour de règlement des comptes’. Et il a également dit, à l’endroit des magistrats, qu’ils étaient ‘des magistrats de rien du tout’. Et il a tenu aussi d’autres propos que notre bienséance et la morale républicaine ne nous permet pas de répéter ». M. Camara, président de comité de juridiction de la Cour des comptes, indique que le ministre cherche juste à se dédouaner après s’être rendu compte qu’il a dépassé les limites. Il n’a pas manqué de rappeler que le ministre n’était pas concerné par cette rencontre qui lui a valu sa sortie. « Quand il y a un contrôle, c’est l’administrateur qui est convié à l’occasion des cérémonies de lancement des missions, ainsi que ses proches collaborateurs. C’est le responsable et c’est l’administrateur de crédit et il est également l’ordonnateur. C’est lui qui est concerné en première instance et non le ministre de tutelle ».

Revenant sur l’objet de ce contrôle, M. Camara note : « La procédure consiste à l’avertir que l’entité a été choisie dans le programme de contrôle de l’année concernée. C’est la première information. Pour la deuxième information, elle consiste à écrire une lettre de lancement aux responsables de l’entité concernée, et non pas à la tutelle, pour leur indiquer la date de la réunion de lancement, les documents à préparer pour les mettre à la disposition de l’équipe de vérification et tout cela a été fait dans ce cas précis ».