"Lorsqu'un décès survient, la famille se doit d'organiser les funérailles. Si le défunt avait prévu de son vivant le déroulement de ses obsèques, ses enfants, sa famille sont tenus, légalement, de se conformer à ses dernières volontés", a indiqué le religieux dans les colonnes du Populaire. Se voulant plus explicite, l'imam souligne : "Le défunt, avant sa mort, a le droit de se contenter d'exprimer ses préférences générales. Il s'agit du domicile mortuaire, du déroulement de ses obsèques, la personne choisie pour le lavage mortuaire de son corps, celle de la prière mortuaire et les contours globaux du partage de son héritage". "Cela relève strictement de la législation islamique tiré du Coran et de la Charia. Personne n'a le droit de désobéir à ces volontés du défunt. Elles sont sacrées et recommandées. Je tiens à le préciser parce que le défunt ne peut plus s'exprimer alors que les intérêts se trouvent souvent opposés. Il est très fréquent que les dernières volontés du défunt soient contraires aux convictions des héritiers", a dit l'imam Diankhé.
Il précise, toutefois, que le respect des dernières volontés du défunt peut parfois être limité, notamment par des considérations d'ordre éthique qui n'ont rien à voir avec les recommandations de l'islam. Et, s'agissant du cas spécifique du tambour-major sénégalais, arraché à notre affection mercredi dernier, l'imam Aboubacar Diankhé confie : "Peut-être que le gouvernement a l'intention de l'immortaliser. Ce n'est pas aussi grave qu'on le pense. Donc, ce n'est pas la peine d'en faire une polémique. Parce que ces considérations ne relèvent nullement de la religion musulmanes. Elles ne font pas partie de ce que l'islam sacralise après la mort d'une personne. Ce sont de simples prestiges".
Il précise, toutefois, que le respect des dernières volontés du défunt peut parfois être limité, notamment par des considérations d'ordre éthique qui n'ont rien à voir avec les recommandations de l'islam. Et, s'agissant du cas spécifique du tambour-major sénégalais, arraché à notre affection mercredi dernier, l'imam Aboubacar Diankhé confie : "Peut-être que le gouvernement a l'intention de l'immortaliser. Ce n'est pas aussi grave qu'on le pense. Donc, ce n'est pas la peine d'en faire une polémique. Parce que ces considérations ne relèvent nullement de la religion musulmanes. Elles ne font pas partie de ce que l'islam sacralise après la mort d'une personne. Ce sont de simples prestiges".