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Des bons et mauvais usages dans le langage juridico-administratif : échange avec un correcteur public déclaré

Rédigé par leral.net le Jeudi 15 Août 2013 à 09:30 | | 18 commentaire(s)|

De manière générale, la langue française est connue pour son extrême complexité, comparativement aux autres langues internationales, comme l’anglais. D’après certaines sources historiques, cette spécificité lui vient de son statut de « langue d’élite » au moyen âge, du fait de l’étroitesse de son champ d’utilisation, réservé exclusivement aux « instruits », tandis que la majorité des locuteurs était cantonnée au latin. Cette langue est néanmoins accessible à la compréhension humaine, puisqu’elle fait l’objet d’enseignement et de recherche, selon la formule consacrée par les universitaires.


Des bons et mauvais usages dans le langage juridico-administratif : échange avec un correcteur public déclaré
Depuis un certain temps, un homme respectable et exerçant une noble profession s’invite dans la critique de texte administratif, ce qui relève de ses prérogatives intangibles de citoyen, s’exprimant librement dans un Etat de droit.
Les productions publiques (actes, actions ou opérations…) engagent toute la République et concernent donc toute la communauté de citoyens.

En effet, le « nom de famille » d’une République, est « public », comme composante sémantique et adjectif directeur accompagnant sa manifestation pratique. Ainsi, tout ce qui se rapporte essentiellement à l’Etat ou à son expression est public par nature et par destination. On parlera ainsi d’action publique, d’administration publique, de travaux publics etc.

Toutefois, lorsqu’un citoyen s’exprime publiquement, il doit, en principe, sentir naître, à sa charge, un sentiment de responsabilité. Il doit également et surtout s’assurer de toutes les précautions et vérifications utiles à son action. Cet effort minimal fait souvent défaut, dans la scène des publications libres. Il en est ainsi de la critique portée sur le texte du communiqué du Conseil des Ministres, du 06 août 2013.

Un collaborateur a attiré mon attention sur l’intervention du respectable citoyen, cité supra, qui a considéré comme fautes d’orthographe ou de grammaire, les emplois de majuscules pour Président de la République, Premier Ministre, Conseil des Ministres, Chef de l’Etat.

Les précisions suivantes s’imposent :

- de principe, le langage juridico-administratif même s’il n’est pas contraire au langage littéraire classique, comporte néanmoins des nuances et spécificités, en rapport avec le symbolisme institutionnel, si cher au Général Charles de Gaulle. Par exemple chez les Juges, on emploie des « attendus », pour distinguer les alinéas dans une décision, ce terme n’a pas d’équivalent dans le langage courant. De même, un texte normatif (décret ou arrêté) comporte des visas (Vu la Constitution…Vu la loi 92…), très différents dans le sens, des visas Schengen intéressant un voyageur ;
- la source obligatoire qui fonde notre style de rédaction est la Constitution du Sénégal, loi fondamentale qui a mis en majuscule la première lettre de Président de la République, Premier Ministre, Conseil des Ministres, Chef suprême des Armées… (articles 42 à 45 de la Constitution, version publiée dans le site officiel du Gouvernement du Sénégal, voir http://www.gouv.sn/IMG/pdf/Constitution.pdf);
- c’est la même Constitution qui permet de porter les critiques en français puisque c’est ce texte qui a érigé cette langue en langue officielle. Dès lors, il serait heureux pour notre citoyen respectable de se conformer à l’ensemble du bloc de constitutionnalité, en acceptant l’emploi des majuscules, comme indiqué par ce texte.
- En tout état de cause, les agents publics n’ont d’autres choix que de se conformer au style et aux emplois de notre loi fondamentale. Pour un choix doctrinaire, entre Voltaire des littéraires et Montesquieu des juristes-politiste, ils choisiront Montesquieu.
- etc.

Par ailleurs, les majuscules ne sont pas destinées à des personnes mais à des institutions que l’on met en relief, à bon droit d’ailleurs, puisqu’on est en République. Le surplus d’observations (les virgules, les points entre les chiffres pour les nombres), nous semble sans intérêt.

La rédaction administrative que les Ecoles d’Administration publique enseignent ne s’accorde pas avec les esprits libres, du fait de sa neutralité essentielle, ses normes et ses symboles.

Pour finir, il est périlleux, à notre avis, pour un être humain, imparfait par nature, de naviguer dans l’absolu, réservé au Bon Dieu. Monsieur le correcteur public, avec le respect dû : les désirs et les perceptions ne sont pas des normes, celles-ci sont beaucoup plus complexes !

*Cheikh DIENG

Magistrat, Directeur de Cabinet du Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, Porte-parole du Gouvernement.






1.Posté par korsiga le 15/08/2013 10:11 | Alerter
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Je ne suis pas convaincu que la Constitution du Sénégal citée soit source qui fonde notre le style de rédaction administrative. Celle-ci découle plutôt d’une pratique vieille de plusieurs millénaires
La rédaction administrative constitue une voie privilégiée pour améliorer les rapports entre l'administration et les usagers. Elle est aussi un mode de sélection essentiel dans les concours administratifs. Or, manier la rédaction administrative ne va pas de soi car il faut suivre bon nombre de règles, tant juridiques que réglementaires, administratives et bien sûr linguistiques. Elle est tributaire de la langue française , une langue difficile à manière parce que longtemps considérée comme la langue d’une élite intellectuel vous voyez combien il est superficielle de vouloir ramener les règles et le style de rédaction administrative au style de notre chère loi fondamentale qui a mis en majuscule la première lettre de Président de la République,Premier Ministre, Conseil des Ministres, Chef suprême des Armées
La pratique commune en ce qui concerne la matière discutée ici relève qu’On met d'ordinaire une majuscule aux noms désignant le domaine traité par un ministre, un ministère...
- le ministère de l'Education nationale
- le président de la République
- le ministre des Affaires étrangères
Mais on ne met pas de majuscule à président, ministre... sauf dans les formules d'appel et de politesse.
Les noms d'organismes officiels, d'associations, de sociétés, ont une majuscule au premier mot.
le Conseil supérieur de la Magistrature
le Conseil des ministres.
La majuscule en tant que signe de considération
•Quand on s'adresse directement à une personne par écrit, on met généralement une majuscule.
Madame, Monsieur...(formule d'appel, formule de politesse, adresse, suscription).
•On la met assez souvent aux noms de dignités, titres et fonctions. Monsieur le Recteur, Monsieur le
Président, Monsieur le Préfet

2.Posté par korsiga le 15/08/2013 10:12 | Alerter
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Je ne suis pas convaincu que la Constitution du Sénégal citée soit source qui fonde notre le style de rédaction administrative. Celle-ci découle plutôt d’une pratique vieille de plusieurs millénaires
La rédaction administrative constitue une voie privilégiée pour améliorer les rapports entre l'administration et les usagers. Elle est aussi un mode de sélection essentiel dans les concours administratifs. Or, manier la rédaction administrative ne va pas de soi car il faut suivre bon nombre de règles, tant juridiques que réglementaires, administratives et bien sûr linguistiques. Elle est tributaire de la langue française , une langue difficile à manière parce que longtemps considérée comme la langue d’une élite intellectuel vous voyez combien il est superficielle de vouloir ramener les règles et le style de rédaction administrative au style de notre chère loi fondamentale qui a mis en majuscule la première lettre de Président de la République,Premier Ministre, Conseil des Ministres, Chef suprême des Armées
La pratique commune en ce qui concerne la matière discutée ici relève qu’On met d'ordinaire une majuscule aux noms désignant le domaine traité par un ministre, un ministère...
- le ministère de l'Education nationale
- le président de la République
- le ministre des Affaires étrangères
Mais on ne met pas de majuscule à président, ministre... sauf dans les formules d'appel et de politesse.
Les noms d'organismes officiels, d'associations, de sociétés, ont une majuscule au premier mot.
le Conseil supérieur de la Magistrature
le Conseil des ministres.
La majuscule en tant que signe de considération
•Quand on s'adresse directement à une personne par écrit, on met généralement une majuscule.
Madame, Monsieur...(formule d'appel, formule de politesse, adresse, suscription).
•On la met assez souvent aux noms de dignités, titres et fonctions. Monsieur le Recteur, Monsieur le
Président, Monsieur le Préfet

3.Posté par People le 15/08/2013 10:43 | Alerter
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belle contribution !!

ceux qui connaissent la rédaction administrative comprendront aisément la portée de vos propos.

mais des comdiens-pseudo-correcteurs comme TOUNKARA préféreront encore une fois d'attaquer la forme sans avoir les compétences réquises

4.Posté par le citoyen le 15/08/2013 10:46 | Alerter
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Merci korsiga, ne cherche pas à se justifier comme nos pauvres politiciens M.Cheikh Dieng corrige avec l'aide spécialiste! On ne peut pas étre spécialiste de tout! Il y a pas de honte à cela!!!
Heureux d'avoir des spécialistes qui vous critiquent à tous les niveaux!

5.Posté par baba le 15/08/2013 11:43 | Alerter
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Correctement exprimé....j'estime que ce jeune TOUNKARA de la 2STV,il faudra le calmer,quelqu'un qui ne voit que des critiques,des danseuses,des lutteurs,et maintenant les institutions de l'Etat,ce qui explique tout simplement un mauvais garcon,il nous rappelle des jeunes du CM2 dans une cour de récréation....il faut étre un éducateur quand on anime des émissions....voyez moi...je suis intelligent....non Mr TOUNKARA...tu ne sais rien....ton francaIs est du niveau d'un éleve de lycée sans plus...reste tranquil mon cher.

6.Posté par Sine sine le 15/08/2013 13:38 | Alerter
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Cette contribution de M. Dieng enfonce davantage l'Etat et jette l'ignominie sur la personne de son auteur.
Ceci est une honte comme réponse à Tounkara.

Comment la constitution peut elle servir de référence en matière de rédaction administrative ?

7.Posté par dembiscoooooooo le 15/08/2013 13:39 | Alerter
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ce Tounkara là doit se limiter aux jeunes lutteurs ,danseurs qu'il a déjà intimidé à jamais....mais ici mon cher monsieur(tounkara)s'est senti trop gonflé parce que ayant approché Monsieur Dieng depuis longtemps je peux vous assurer que certaines ne peuvent figurer dans des rapports ou communiqués qu'il a formulé
Ce Cheikh DIENG que je connais tant à l'Ucad de la 1ere année à la maitrise toujours 1ere session,mention bien en maitrise,brillantes études de 3eme cycle en France,major au concours d'entrée à l'ENA en 2005 réussite également au CFJ,finalement opte pour la magistrature en ayant toutes les sections de l'Enam à sa portée
Alors mon cher soyez tranquille et limitez à vos plateaux de bakk ,thiakhagoune,mborokhé...etc;c'est peut etre pas mal han

8.Posté par Arame Fal le 15/08/2013 14:26 | Alerter
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Monsieur le Magistrat
L’emploi des majuscules est une question controversée, il serait bon de consulter le décret du Président Senghor sur le sujet : DECRET n°75 1027 du 10 octobre 1975 relatif à l’emploi des majuscules dans textes administratifs, modifié par le décret n° 80-770 du 24 juillet 1980.
S’agissant des autres faits relevés par Monsieur Tounkara, il faut les examiner froidement et corriger s’il y a lieu. Cordialement

9.Posté par voltaire le 15/08/2013 15:48 | Alerter
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Votre démonstration est claire même si on aurait pu comprendre par un simple bon sens que les allégations de ce Tounkara ne tiennent pas la route. Vous rassurer aussi quant à la qualité des hommes d'Etat qui nous gouvernent avec ce brillant parcours que vo semblez avoir effectué d'après certains commentaires.
Toutefois il est vrai que comme on dit en wolof : "saysay waxoul deuggeu wayé yakhna xeel". Mr Dieng... votre texte rassure. Bravo!

10.Posté par gaston diop le 15/08/2013 16:08 (depuis mobile) | Alerter
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le senegal sera un pays sous-developé tant que le francais restera la langue d'education

11.Posté par bibson le 15/08/2013 16:49 | Alerter
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le probleme du senegal ce n'est pas le francais. j'attire votre attention sur un constat qui me fait peur pour l'avenir de ce pays : aujourdhui, les personnes qui savent s'exprimer correctement sont peu nombreux dans ce pays et dans n'importe quelle langue. ceci dit, je pense qu'il nous faut des bases solides pour ce se projeter vers le futur mais a partir du boul fale que la majorite des senegalais a adoptee nous ne pouvons que preparer une bonne protection contre le mur car le choc est inevitable.

12.Posté par Ate le 15/08/2013 19:06 | Alerter
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Même si je ne partage pas les convictions de M. Tounkara sur l'emploi du mot excellence qu'il prétend être du domaine quasi exclusif de la diplomatie, rejetant ainsi l'expression " Son excellence Monsieur le Président de la République ", je trouve que réduire son travail à une polémique sur l'utilisation des majuscules est une malhonnêteté intellectuelle.

Il a bien relevé ce qui est selon lui, 75 fautes ou incorrections de toutes natures, l'utilisation des majuscules n'étant qu'un exemple parmi d'autres.

Dans tous les cas autant de fautes sur un communiqué de conseil des ministres est inadmissible.

13.Posté par hahahaaa le 15/08/2013 21:14 | Alerter
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la constitution a dit d utiliser les majiscules ou elle utilise les majiscule elle meme? si elle est en fate il faut le signaler. il n est jamais trop tard pour bien faire

14.Posté par korsiga le 15/08/2013 21:19 | Alerter
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arame fal a raison le DÉCRET n°75 1027 du 10 octobre 1975 modifié qui n'est qu'une codification , comme aime le fait le Sénégal, des principes généraux de la rédaction administrative , en son article 17 réglés le problème de forme qui opposerait monsieur sans nom et mr Dieng
il suffisait juste à ce dernier d'aller jeter un coup d'oeil a texte toujours en vigueur et dire à son ministre( pardonne çà ses ministres ) de se corriger au lieu de tenter des explication tirées aux cheveux ou plutôt hors contexte car la réaction de Tounkara concerne aussi des bléms , incorrection de formes
la rigueur intellectuelle n'est pas un complexe , nous avons opter pour la langue française comme langue officielle , allons jusqu'au bout

15.Posté par korsiga le 15/08/2013 21:22 | Alerter
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arame fal a raison le DÉCRET n°75 1027 du 10 octobre 1975 modifié qui n'est qu'une codification , comme aime le fait le Sénégal, des principes généraux de la rédaction administrative , en son article 17 a réglé le problème de forme qui oppose monsieur sans nom et mr Dieng
il suffisait juste à ce dernier d'aller jeter un coup d’œil a texte toujours en vigueur et dire à son ministre( pardonne çà ses ministres ) de se corriger au lieu de tenter des explication tirées aux cheveux ou plutôt hors contexte car la réaction de Tounkara concerne aussi des incorrections de fond donc des fautes de syntaxe , d'orthographes , de grammaires , de sématiques ou de conjugaisons etc..
la rigueur intellectuelle n'est pas un complexe , nous avons opter pour la langue française comme langue officielle , allons jusqu'au bout

16.Posté par le pt'it citoyen le 16/08/2013 08:48 | Alerter
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Le style administratif s'apprend et surtout se pratique. c'est une technique. alors ce n'est parce que l'on juriste, avocat, magistrat, professeur d'université que l'on connaît cette technique. Le décret 75-1027 modifié est ignoré et cela depuis 2000. Il faut revenir à l'horthodoxie. Tounkara s'est trompé sur beaucoup de points mais sur d'autres il a parfaitement raison. Prenez le temp d'apprendre en s'adaptant au langage de l'Administration, il n'y a pas de honte à apprendre. Mais pour commencer, acceptons nos lacunes!

17.Posté par Le Parmenide le 16/08/2013 08:55 | Alerter
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La redaction administrative ne peut pas etre neutre; en revanche elle est impersonnelle....Et encore !

En referant l'usage de la majuscule au texte de la Constitution, on fait jouer a celle-ci une fonction de regulation linguistique qui n'est pas la sienne propre. Disposer que le francais est la langue officielle du Senegal est un enonce precisant le statut de ce medium, mais cela ne fait pas du legislateur l'instance qui codifie la ponctuation ou l'orthographe des mots.

Avant d'etre un clerc emerite de la philosophie du droit, Montesquieu avait fait des humanites qui lui avaient donne le sens de la pensee logique.


18.Posté par Conscience le 16/08/2013 09:15 | Alerter
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Senegaal ca kanam.
Il me semble que ce nom renferme toute la pensée d'un pays qui a un vouloir d'aller de l'avant. Dans les démocraties qui se respectent des erreurs de style, des fautes de syntaxes, des fautes d'orthographe ne retardent point. Le français, il est vrai est une langue officielle et non maternelle. Je me souviens en 1ère année de Lettres Modernes le Doyen Diarra s'évertuait à nous donner des discours de Jacques Chirac pour que nous relevions les fautes de grammaire. Qui de nous est plus français que Jacques Chirac? Alors de grâce, le focus c'est ailleurs mais pas sur des fautes. Ngir yala yeeleen askan wi te bayi tawwi bi. Deg nasaraan dug sak du xam xam ap lak la rek.
Ngeen baal ma akh

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