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Des villages ruraux sans électricité ni routes praticables… : Les populations de Malem Hodar listent leurs maux

Des populations de villages ruraux de la région de Kaffrine exigent des autorités étatiques des routes, de l'électricité et des magasins pour stocker leurs récoltes ». Certaines personnes interrogées, en marge du meeting de l’Afp à Malem Hodar, ont exprimé les difficultés liées à ces carences.


Rédigé par leral.net le Lundi 17 Août 2015 à 13:47 | | 1 commentaire(s)|

« D’ici à Kounadi et à Keur Aladji (villages de Malem Hodar), vous trouvez partout des eaux usées. On veut que cela soit réglé. Bref, on veut que l’on règle cette question ainsi que celle de l’électricité. Car, à vrai dire, on n’a rien à Kounadi. Jusqu’à présent, nous allumons des bougies et des lampes tempêtes. Ces fils de courant que vous voyez ne dépassent pas ce lieu (Escale, village où s’est tenu le meeting). Je peux affirmer que 98% des villages ne sont pas électrifiés. C’est comme si nous ne faisons pas partie du Sénégal », déplore le vieux Ousmane Kâ, originaire du village de Kounadi, situé à 20 km de la préfecture de Malem Hodar.

Pour sa part, Bass Kobar, un agriculteur qui vient de Linguère-Pafa (28 km de Malem), demande au président du Conseil départemental de Malem Hodar, Cheikh Ndiaye, de doter son village de routes, de magasins pour conserver les récoltes ainsi que l’électricité. « On veut qu’il nous dote de routes praticables ! Chose qui n’existe pas pour le moment. Même pour venir à cette manifestation, notre véhicule a rencontré d’énormes difficultés… Nous réclamons également de l’électricité, ainsi que de nouveaux magasins pour confiner nos récoltes. Car, les herbes secs ornent nos habitations et ce n’est vraiment pas sûr, quand il y a une éventuelle levée de feu », souligne le paysan qui indique toutefois avoir un profond espoir quant à cette campagne agricole. « On a un grand espoir pour les prochaines récoltes à Linguère-Pafa. Car, il y a la pluie… Le mil ainsi que l’arachide ont poussé. Vraiment, on a grand espoir d’avoir une bonne récolte. On rend grâce à Dieu », indique-t-il.

Oumar Dembélé (stagiaire)