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Deux pharmaciens et des étrangers arrêtés : Qui protège la mafia du business des faux médicaments ?

L’Ordre des Pharmaciens du Sénégal ne manquera pas de réagir à l’interception par la police, de 3 camions remplis de faux médicaments, impliquant deux pharmaciens, arrêtés en même temps que leurs complices étrangers. La sûreté urbaine a réussi un coup de maître, en interceptant une cargaison de faux médicaments qui allaient être introduits dans le circuit. Il s’agit de trois camions pesant au total des tonnes, qui ont été saisis par les limiers.


Rédigé par leral.net le Vendredi 16 Avril 2021 à 09:29 | | 0 commentaire(s)|

Deux pharmaciens et des étrangers arrêtés : Qui protège la mafia du business des faux médicaments ?
Deux pharmaciens sénégalais et des individus de nationalité étrangère ont été arrêtés. Si ce cas de trafic de faux médicament n’est pas une nouveauté au Sénégal, il a la particularité de mettre en cause des pharmaciens identifiés. Ce trafic rappelle l’affaire de la saisie par la gendarmerie à Touba Bélèl, d’une cargaison de faux médicaments et la grâce accordée au cerveau, en l’occurrence, Amadou Woury Diallo.

À propos de cette grâce qui a fait débat dans les couloirs de la justice et au niveau de l’opinion qui en était scandalisée, le Président Macky Sall s’en était lavé les mains, en faisant savoir de façon implicite ne pas avoir accordé la grâce présidentielle au trafiquant de faux médicaments, Amadou Woury Diallo, qui était sorti de prison sans être jugé.

Lors de son discours au lancement du Dialogue national, le président de la République avait laissé entendre qu'il ne pouvait accorder de grâce qu'une fois toutes les voies de recours épuisées par Dame justice. Ce qui n'était pas le cas pour Amadou Woury Diallo, dont le dossier était en attente de jugement en appel.

En fait sur cette grâce qui n’a pas encore livré ses secrets, le procès en appel de l’affaire des faux médicaments de Touba Bélèl qui devait se dérouler le 20 mai 2019, avait été renvoyé. Les avocats de la partie civile avaient exigé, lors de leur prise de parole, la présence du Guinéen Amadou Woury Diallo qui a été gracié, par on ne sait qui et comment.





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