leral.net | S'informer en temps réel

Diamil Faye sur la crise au Guédiawaye – « cette affaire, on la suivra jusqu’au bout »

Lors d’un entretien accordé au quotidien "Record", le président de Guédiawaye FC, Diamil Faye se prononce sur la crise du football au Guédiawaye. Il estime qu’il suivra cette affaire jusqu’au bout.


Rédigé par leral.net le Mercredi 7 Février 2018 à 14:57 | | 0 commentaire(s)|

Diamil Faye n'a pas toujours dit pas son dernier mot sur la tentative de reprendre le club - le Guédiawaye FC, de ses mains. Pour lui, avec le déboutement par les instances de la fédération de sa requête, « c’est un sentiment d’injustice énorme qui m’a habité parce que cet acte a été prémédité. La ligue et la fédération se sont mises en association pour pouvoir nous faire mal et nous faire sortir du football de façon injuste, à plusieurs à plusieurs égards. D’abord, comment une fédération qui a des chambres juridictionnelles et un président, de surcroît avocat, qui est censé connaître les textes, peut prendre une décision alors que l’on introduit un recours.

Si on n’avait pas introduit de recours, la décision de la FSF serait légitime. Mais, dans le cas de figure où nous sommes, elle n’a pas les prérogatives de trancher. Aujourd’hui, cette fédération est en train de lier les mains de sa propre chambre juridictionnelle. C’est la décision la plus injuste dans le football sénégalais qui ait jamais été prise. Tout simplement parce qu’il fallait nous éliminer. Ils savent qu’on est en train de faire quelque chose qui ne les arrange pas, tant au niveau managérial qu’en termes d’organisation ».

Il soutient qu’il va continuer le combat. « J’ai dit depuis le début, que cette affaire on la suivra jusqu’au bout. Je ne peux pas en dire plus. On est dans un combat de principes. Nous sommes absolument sereins parce que nous savons que nous sommes dans nos droits. A la chambre d’appel, on a fait un exposé de deux heures de temps pour démonter l’injustice que la FSF a orchestrée. Maintenant, on attendra vendredi la décision de la chambre. Et, à partir de cette décision-là, on pourra se prononcer ».