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Diourbel: Les jeunes attendus sur le terrain pour lutter contre les pratiques néfastes

Le Crd (Comité régional de développement) consacré à la présentation du projet «Power to you» initié par l’Ong Amref Health Africa Sénégal que l’adjointe au gouverneur, chargée du développement, Marième Pouye Anne, a présidé, ce jeudi à Diourbel, avec diligence, intelligence et compétence, a permis aux différents acteurs concernés, d’apporter aisément leurs idées, leurs suggestions et leurs contributions pour la réussite du projet dans le Baol.


Rédigé par leral.net le Samedi 4 Septembre 2021 à 10:11 | | 0 commentaire(s)|

Diourbel: Les jeunes attendus sur le terrain pour lutter contre les pratiques néfastes
À l’issue de la rencontre, Solange Mbaye Diouf, responsable du projet, a fait savoir que la structure qu’elle dirige, se base sur les problématiques auxquelles les populations sont confrontées pour intervenir. Ce projet, a-t-elle fait comprendre, vise à renforcer la participation significative des jeunes dans les instances de prises de décision et à la lutte contre les pratiques néfastes comme les mutilations génitales féminines, les violences faites aux femmes et autres mariages d’enfants, mariages précoces.

Le choix de Diourbel, a-t-elle fait entendre, est parti des réalités de la base, des réalités et des besoins de la région de Diourbel, les problématiques les plus récurrentes au niveau de la région de Diourbel ; et en travaillant en collaboration avec les autorités sanitaires, les acteurs sociaux, les acteurs étatiques qui interviennent dans la région. Il s’agit là de s’investir pour apporter vraiment des solutions aux problèmes que rencontrent les populations, surtout les problèmes qui ont été identifiés par les autorités étatiques.

La durée du projet est de cinq ans dans cinq zones d’intervention: à Dakar, à Thiès, à Diourbel, à Fatick et à Matam. Et dans ces régions, a-t-elle précisé, ils interviennent dans les districts sanitaires, en collaboration avec la société civile et en partenariat avec les partenaires étatiques, les partenaires de la société civile, les secteurs décentralisés, les ministères sectoriels et l’ensemble des leaderships.

À la fin de ce projet, par rapport à la participation des jeunes, ils s’attentent au moins à 30% de jeunes qui participeront d’une manière significative aux prises de décision, à la vulgarisation de la loi criminalisant le viol et les mutilations génitales féminines. Les révisions des codes des collectivités pour vraiment rayer les dispositions discriminatoires, constituent aussi leurs principales préoccupations.







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